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Le deuxième roman n’est pas toujours le plus simple à écrire, dit-on. Après le succès mérité de Fantaisies guérillères, c’est un défi de se replonger dans l’écriture. Défi relevé mais…
Bien moins connu (pour ne pas dire inconnu) que Jeanne d’Arc, c’est Héliogabale qui fait l’objet de Ravagés de splendeur. Le court règne de cet empereur décadent et obsédé par la recherche de plaisir, dans la transgression , fait la part belle aux intrigues de cour et aux trahisons et lâchetés en tous genre. Loin d’être une leçon d’histoire, même si l’on apprend forcément sur la période, l’humour est, comme pour le roman précédent présent au fil de la narration : dans les citations latines, dans les références à des personnages contemporains à identifier !
En revanche, le roman s’adresse à un public averti. Même si les scènes de sexe s’insèrent avec logique dans l’histoire, elles sont très explicites ! N’aurait il pas été possible de les évoquer, sans les détailler à ce point ?
Donc un léger bémol, mais malgré tout, une immense admiration pour le talent de création en matière de langage de cet auteur que je continuerai à suivre.
Merci à Babelio et aux éditions Christian Bourgois pour ce service de presse dans le cadre de Masse critique.
160 pages Bourgois 9 janvier 2025
Masse critique Babelio
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Historiens et linguistes pointilleux, passez votre chemin.
YOlande d'Aragon recrute et forme une escouade de Jehanne pour accomplir une vision "divine" et bouter, comme il se doit, les anglais hors de France.
La langue est délicieusement délirante, tout comme les péripéties et les personnages.
J'ai bien accroché au départ et me suis un peu lassé à la longue dans le deuxième tiers. La dernière partie redonne un coup de fouet à un récit un peu enlisé.
Malheureusement, cela tourne franchement au "trash". Dommage.
Inégal donc, trop long et pas tout à fait maitrisé jusqu'au bout, mais à lire malgré tout pour faire l'expérience de cette langue hybride et débridée.
Guillaume Lebrun pour son premier roman partage avec les lecteurs un OLNI mêlant fantastique et historique en revisitant la vie de Jeanne D'Arc. Un récit intelligent avec une plume rendant une Jehanne culotté, exubérante vision de la légendaire Jeanne D'Arc.
Une réécriture audacieuse et osée, uchronique et drôle, l'auteur parsème ce récit avec des références de la pop culture, il aborde la place des femmes dans cette société patriarcale, il faut parfois maîtrisé le langage.
Une histoire captivante qui éveille la curiosité.
"J'exagère peut-être un peu, mais ce qu'il te faut d'ores entraver, c'est que nous autres, princesses, reines et saintes catins, le sens de l'aventure et le goût des contrées inconnues ne sont pas exactement ce qui nous définit le mieux. Tu as vu que j'étais tout de même plus avisée que la plupart. Ce n'est pas bien difficile : depuis toutes petites, on nous a expliqué qu'il fallait prier, se marier, pondre nombre children, sourire à s'en sécher les dents, éventuellement crever dans d'atroces douleurs gynécobstrétiques afin que nostre husband puisse se remarier avec sa nièce de douze ans. De tous temps, avons dû livrer bastailles, surmonter rumeurs absurdes et grandes humiliations pour acquérir une certaine indépendance et liberté de cervelle."
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