La rétinite pigmentaire, c'est le nom de la maladie dont souffre Livia , maladie qui va la mener peu à peu vers la cécité.
Mais au début du roman, Livia est une adolescente qui a envie de croquer la vie à pleines dents et qui découvre les premiers émois amoureux. Sauf que ses problèmes de vue allant s'intensifiant, surtout lorsque tombe la nuit, il lui est difficile de vivre dans l'insouciance de la jeunesse comme ses amis.
Elle a la chance d'avoir des parents attentionnés et compréhensifs qui essaient de lui donner une vie normale. Mais, malgré son dénie, elle doit apprendre à se déplacer dans le noir et à déchiffrer le Braille afin d'anticiper sa complète cécité.
Ce roman parle du handicap visuel de façon réaliste et positive à travers le destin d'une adolescente qui veut vire sa vie et ne pas être assistée.
Le thème est intéressant mais j'ai trouvé l'histoire pétrie de bons sentiments et le style assez simpliste pour un roman qui s'adresse à des adultes.
Néanmoins, la lecture est agréable, mais ce roman ne me laissera pas un grand souvenir. .
Livia est une jeune fille qui vit à Rome, pas dans le quartier le plus aisé, mais tout se passe plutôt bien dans sa famille.
Au collège, c'est une adolescente comme tant d'autres qui veut être aimée et réussir.
Et ça tombe bien, Livia est une championne de course hors pair, capable de remporter les compétitions haut la main, et de prouver à tous sa force et sa singularité pour asseoir sa place auprès des autres élèves.
Mais Livia souffre d'une très forte myopie, qui la contraint à porter d’odieuses lunettes aux verres toujours plus épais.
Elle arrive à cacher ses problèmes de vue jusqu'au jour où elle tombe sans raison.
Le pronostic est rapidement posé, elle souffre d'une dégénérescence rétinienne qui l'a mène inexorablement vers la cécité.
Comment une jeune fille qui doit déjà vivre les affres de l’adolescence peut-elle également appréhender ce qui va être un bouleversement total de sa vie future.
Ce sont bien les deux questions qui se posent à Livia, vivre son adolescence et accepter son handicap et se préparer à ce changement important dans sa vie.
Voilà un premier roman que j'ai lu avec intérêt en suivant le chemin parcouru et les progrès de cette jeune fille dont la vie change en peu de temps.
De la pré-adolescente insouciante et joyeuse, à l'adolescente résignée et décidée à accepter ce que le mauvais sort lui a imposé, Livia a su m’émouvoir et me convaincre.
J'ai bien aimé l'écriture de cette jeune autrice qui m’a permis d'entrer dans la tête de sa protagoniste. J'ai eu l'impression de vivre avec elle ses angoisses, ses peurs, ses hésitations, son rejet de ce futur qui la frappe inexorablement, et la façon dont peu à peu elle réussi à se prendre en charge et à évoluer.
Un récit qui mêle fiction et réalité car l'autrice s'inspire aussi de la vie de sa propre famille, un premier roman de Greta Olivo, la plume est fluide, délicate et sensible. Une héroïne fragile et attachante, Livia passionné de course à pied perd petit à petit la vu, atteinte d'une rétinite pigmentaire, avec l'aide d'Emilio elle va devoir repenser sa façon de vivre.
Une intrigue sur le handicap, l'adolescence, la famille, la reconstruction et l'acceptation, on ne va pas dans l'apitoiement mais au contraire on parle de courage et d'espoir. Une écriture simple et efficace à la première personne, on n'en ressort pas indemne. J'ai aimé le syndrome du spaghetti de Marie Vareille. Ce livre est peut être moins intense mais je le conseille quand même.
Et pourquoi pas un roman italien pour varier les plaisirs en cette rentrée littéraire.
Nous allons ici suivre la métamorphose de Livia, jeune adolescente promise à un avenir de sportive et dont le quotidien va être bouleversé par une maladie qui la rend aveugle.
Plus qu’un roman d’apprentissage, ce texte révèle les difficultés d’une adolescente pour devenir femme tout en acceptant un handicap inéluctable. Il parle d’amitiés, de premières amours, de conflits avec les parents et de tous les sujets que peut rencontrer une adolescente au 21ème siècle.
C’est un texte d’une grande sensibilité, plein d’émotions et contrairement à ce que l’on pourrait croire, très lumineux. Bien plus qu’un roman initiatique c’est une ode à la tolérance et à l’acceptation du handicap.
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