Après la mort de son père, Julie glisse vers la dépression. Elle retrouve à la une des journaux et des télés les meurtres qu’elle voit dans ses cauchemars. En essayant de résoudre ce mystère, elle découvre qu’il est lié à l’histoire de sa famille paternelle, dont elle ne connaît que peu de choses. Que cachait son père ? Pourquoi a-t-il fui Madagascar et menti autant ? Le présent fait-il écho au passé ? Julie n’est qu’au début de ses surprises.
« Même pas en rêves » nous plonge dans un thriller psychologique sur fond d’ésotérisme. Le livre est très bien construit et nous fait découvrir petit à petit les secrets d’une famille qui semblait plutôt ordinaire. La figure paternelle sans grande aspérité s’avère ainsi au final bien plus tourmentée. Cette famille où les femmes ont le don de communiquer avec les esprits donne lieu à des scènes de spiritisme très réalistes et bien éloignées des représentations caricaturales qui peuplent notre imagerie collective. L’intrigue est bien rythmée et portée par un trio de personnages féminins attachant et bien construit. On juge souvent un thriller à son dénouement. Celui-là, sans trop en dévoiler, nous prend totalement de cours et nous pousse à nous interroger sur une bonne partie du livre.
Une très jolie découverte !
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