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David Van Reybrouck

David Van Reybrouck
David Van Reybrouck est né à Bruges en 1971. Il a étudié l'archéologie et la philosophie aux universités de Louvain et de Cambridge et a un doctorat de l'université de Leyde. Il a été professeur invité à Barcelone et Paris et chercheur postdoctoral au sein du département d'histoire de... Voir plus
David Van Reybrouck est né à Bruges en 1971. Il a étudié l'archéologie et la philosophie aux universités de Louvain et de Cambridge et a un doctorat de l'université de Leyde. Il a été professeur invité à Barcelone et Paris et chercheur postdoctoral au sein du département d'histoire de l'université de Louvain. Il vit à Bruxelles. D'année en année, Van Reybrouck a sillonné l'Afrique. Il a d'ailleurs publié en mai 2010 Congo. Een geschiedenis (Une histoire du Congo), l'histoire captivante du pays le plus dévasté de l'Afrique. Loin de se contenter d'être observateur, Van Reybrouck s'est aussi investi dans l'organisation d'ateliers littéraires pour des auteurs de théâtre congolais à Kinshasa et Goma. Son premier livre De plaag (2001, traduction Le Fléau, Actes Sud, 2008), qui tient à la fois du récit de voyage et du roman policier littéraire, plaçait déjà l'action dans l'Afrique du Sud post-apartheid. Co-éditorialiste de longue date pour le quotidien flamand De Morgen, Van Reybrouck a coédité un ouvrage sur le futur de la Belgique Waar België voor staat (Les défis de la Belgique, 2007) et un pamphlet, Pleidooi voor populisme (Un plaidoyer pour le populisme, 2008), qui a suscité quelque polémique. Ses essais et reportages ont été publiés dans différents journaux et revues : De Morgen, Knack, NRC-Handelsblad, de Volkskrant, de Groene Amsterdammer et Vrij Nederland. David Van Reybrouck poursuit aussi une carrière d'écrivain de théâtre. ). Il a publié en janvier 2011 Mission suivi de L'Âme des termites chez Actes Sud-Papiers. Sa première pièce Die Siel van die Mier (L'âme des termites, 2004) est partie en tournée plusieurs années en Belgique et à l'étranger et a reçu le prix de Théâtre de l'Union de la langue néerlandaise en 2004 ainsi que le Prix quinquennal pour les arts de la scène décerné par l'Académie royale de langue et de littérature néerlandaises. N a été jouée au Toneelhuisen 2006 dans une mise en scène de Peter Krüger. Van Reybrouck a reçu le Arkprijs van het Vrije Woord, (le prix de l'Arche de la libre parole) le plus prestigieux prix flamand accordé chaque année à une personnalité ou organisation publique, un intellectuel, un artiste ou un écrivain. Poète, Il contribue régulièrement à la revue littéraire Het Liegend Konijn. Il a fondé le Collectif bruxellois de poètes, une initiative plurilingue et multiculturelle (performances, vers classiques, slam et expérimentation). Fasciné par les arts visuels, Van Reybrouck a collaboré à des livres avec de grands photographes tels que Stephan Vanfleteren (Belgicum, 2007) et Carl De Keyzer (Congo (belge), 2009), ainsi que le peintre et sculpteur Koenraad Tinel (Scheisseimer, 2009). Il a remporté fin 2010, coup sur coup, trois grands prix littéraires en Belgique

Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Le fléau » de David Van Reybrouck aux éditions Actes Sud

    voyages au fil des pages sur Le fléau de David Van Reybrouck

    Dans le cadre d’un travail de recherche universitaire, David Van Reybrouck, archéologue et historien, tombe sur un ouvrage évoquant un plagiat qui aurait été commis en 1926 par Maurice Maeterlinck, écrivain belge et Prix Nobel de littérature en 1911. Pour son ouvrage « La vie des termites », ce...
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    Dans le cadre d’un travail de recherche universitaire, David Van Reybrouck, archéologue et historien, tombe sur un ouvrage évoquant un plagiat qui aurait été commis en 1926 par Maurice Maeterlinck, écrivain belge et Prix Nobel de littérature en 1911. Pour son ouvrage « La vie des termites », ce dernier se serait en effet inspiré des travaux d’un certain Eugène Marais, poète, journaliste et écrivain morphinomane sud-africain, spécialiste des grands singes et … des termites, précisément.

    Voilà donc David Van Reybrouck qui boucle sa valise pour l’Afrique du Sud, sur les traces d’Eugène Marais, à la recherche des preuves qui permettraient de tirer au clair cette affaire de plagiat.

    Si cette enquête est le fil rouge de cet ouvrage, elle n’en est pas le seul sujet, puisque l’auteur découvre l’Afrique du Sud post-apartheid, à l’aube du 21ème siècle, à peine dix ans après la libération de Mandela. Cette immersion, de Pretoria au Cap en passant par la région reculée du Waterberg, donne lieu à de profondes réflexions sur le pays et son histoire, depuis sa colonisation par les Hollandais puis les Britanniques jusqu’aux laborieuses tentatives de réconciliation entre Blancs et Noirs. L’occasion d’aborder des thèmes tels que racisme, discrimination, pauvreté, criminalité, sida, ou encore, à l’époque de Marais, complexe de supériorité des scientifiques européens sur leurs homologues africains.

    On aurait pu croire que ce récit partirait dans tous les sens, mais David Van Reybrouck s’y entend pour raconter de façon captivante une quête qui fourmille (ok, c’était facile) d’informations, d’idées, d’anecdotes. Ajoutez-y un sens assez fin de l’humour et de l’autodérision mêlé à une bonne dose d’érudition, et vous serez tout étonné.e d’avoir trouvé aussi passionnant un livre sur les termites (mais pas que).

    #Lisezvouslebelge

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    Couverture du livre « Odes » de David Van Reybrouck aux éditions Actes Sud

    Passemoilelivre sur Odes de David Van Reybrouck

    Ensemble de chroniques courtes publiées entre 2015 et 2018 dans le journal néerlandais « De Correspondent » et regroupées dans cette édition. Elles reflètent les coups de cœur et les coups de gueule d’un humaniste sur un grand nombre de sujets, d’objets et de personnes rencontrées au cours de...
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    Ensemble de chroniques courtes publiées entre 2015 et 2018 dans le journal néerlandais « De Correspondent » et regroupées dans cette édition. Elles reflètent les coups de cœur et les coups de gueule d’un humaniste sur un grand nombre de sujets, d’objets et de personnes rencontrées au cours de son activité professionnelle. La grande diversité des sujets abordés rendent la continuité de la lecture inopérante et il vaut mieux picorer ses odes pour les apprécier, savourer les bonnes et passer plus vite sur les moins bonnes.

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    Couverture du livre « Congo ; une histoire » de David Van Reybrouck aux éditions Actes Sud

    Jean Louis Martin sur Congo ; une histoire de David Van Reybrouck

    Pour moi, LE livre de 2013. Une approche extraordinaire du Congo, dont je ne connaissait presque rien. Le secret : constatant la rareté des documents écrit (David Van Reybrouck est pourtant un sérieux écumeur d'archives, cf. "Le fléau"), l'auteur choisit de faire parler les Congolais, surtout...
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    Pour moi, LE livre de 2013. Une approche extraordinaire du Congo, dont je ne connaissait presque rien. Le secret : constatant la rareté des documents écrit (David Van Reybrouck est pourtant un sérieux écumeur d'archives, cf. "Le fléau"), l'auteur choisit de faire parler les Congolais, surtout les anciens. Le résultat : une histoire plus vivante que jamais; j'ai dévoré les 700 pages, et regretté que cela soit fini. En outre, écriture remarquable (ou remarquable traducteur de flamand vers le français). Si vous aimez, lire aussi Lieve Joris ("Mon oncle du Congo", "Mali Blues"...).

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    Couverture du livre « Le fléau » de David Van Reybrouck aux éditions Actes Sud

    Laurent Lebourg de PRIVAT-CHAPITRE sur Le fléau de David Van Reybrouck

    En littérature le plagiat est jugé comme un crime imprescriptible. Il entache à vie la réputation du coupable, si toutefois il est pris en flagrant délit ! Cette condamnation morale semblerait même s'aggraver avec le temps. Pour preuve ce récit inclassable et protéiforme de David Van Reybrouck,...
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    En littérature le plagiat est jugé comme un crime imprescriptible. Il entache à vie la réputation du coupable, si toutefois il est pris en flagrant délit ! Cette condamnation morale semblerait même s'aggraver avec le temps. Pour preuve ce récit inclassable et protéiforme de David Van Reybrouck, enquêtant sur une affaire de ce type vieille de près d'un siècle. Dans le box des accusés : Maurice Maeterlinck, gloire nationale pour avoir été le seul écrivain belge nobélisé. Du côté de la victime : Eugène Mairais, entomologiste sud-africain, spécialiste des termites, l'accusant d'avoir pillé l'oeuvre se sa vie.
    Afin de vérifier cette rumeur tenace, le narrateur se lance dans une enquête aussi difficile que palpitante, le conduisant jusque dans les régions rurales les plus isolées de l'Afrique du Sud. Doté d'une curiosité encyclopédique sans limites, il nous parle successivement de poésie symboliste, de conflits linguistiques belges, de l'histoire des Boers, et surtout de la vie des termites puisqu'il s'agit du coeur du sujet. Ne demandez comment il arrive à rendre aussi passionnant un sujet qui à la base n'intéressait que lui, cela fait partie de son charme mystérieux !
    Au fur et à mesure de ses investigations riches en rencontres hétéroclites et autres aventures inattendues, il nous dévoile non sans humour ses doutes, ses pics d'enthousiasme ou ses opinions très affirmées. L'auteur du Fléau est tout le contraire d'un rat de bibliothèque, il aurait plutôt les traits d'un Tintin au Congo. Le paternalisme colonial d'Hergé y est juste remplacé par cette condescendance juvénile d'intellectuel progressiste. Chez Van Reybrouck, la figure du sauvage récalcitrant n'est plus incarnée par le bon Congolais, mais par le fermier afrikaner du Transvaal. L'histoire ne nous dira pas si sa vision du monde a été ébranlée au fil du temps. Pourtant, en transformant cette obscure recherche universitaire en voyage initiatique, ce détective littéraire finit par reconnaitre que le but de son voyage n'était pas la résolution de son énigme mais le chemin qui y menait.

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