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Toxic Berlin est un roman intriguant, la prose est enivrante, des protagonistes rustres, superficiels, profonds et émouvants. Des personnages déments et malsains mais avec cette part sombre et palpitante. Une lecture qui fait echo avec l'affaire Amanda Knox. Situation rocambolesque et tendu, substance illicite, toxic Berlin est un roman noir du genre whodunit.
Nerveux, Sombre et Hallucinatoire.
"Elle regardait tous les épisodes de Sex and the City, se balançant dans les bars du centre-ville et commandant un cosmopolitan, se demandant si c'était tout ce qu'il faudrait pour que les confettis de la jeune adulte commencent à tomber. "
"Les amis ont été poussés à se dénigrer mutuellement avec des anecdotes personnelles : des parents républicains, des textes fondateurs non lus, des prédilections pour la pornographie, l'exploitation de la faiblesse et le partage d'anecdotes qui n'avaient aucun rapport avec le travail en question, tout cela dans la poursuite du pouvoir."
"Je passais le plus clair de mon temps dans ces rêveries inutiles et éveillées, les coudes appuyés contre le bois tendre du bureau, à contempler ces paysages ruraux insupportablement immobiles, et puis le coup de tonnerre, foudroyant la marche de mon cafard : un corps crispé dans une mare de sang, des flashs stroboscopiques, un son qui gronde comme dans un clip de Rihanna ou la bande-annonce d'un film d'horreur."
"C'est la vérité. Nos existences étaient un tissu de monotonie, transpercé de-ci de-là par le maigre frisson du vol à l'étalage. Cela dit je n'avais pas non plus trop idée du type de personnage que j'aurais voulu être, ni même si j'avais envie de me retrouver dans un roman."
Une insistante passion, une célébrité, des visions, un sommeil jetlagué, une queue de cheval rouge, la compétition à l'école, le poids psychique, une aptitude au dessin, un prochain départ, coincées là-bas toutes les deux, une mine d'informations, une conteuse gothique, une étrange fragrance florale, de la drogue et de l'alcool, un garçon au cou de cygne, des petits feux de charbon, un justaucorps mauve, un meurtre, une étreinte compatissante, des rumeurs, une maison à la moquette violette, le froid qui devient épuisant, une sortie de secours, un haussement d'épaule, un projet conceptuel, les sables mouvants, une altercation, un soupçon de frustration, un calme intolérable, des épisodes de New York Unité spéciale, un journal intime, un côté obsessionnel, un sentiment de culpabilité, la pression du réveillon, une pointe d'incrédibilité, des soupçons, reprendre le contrôle du récit, travailler l'improvisation, une joie certaine, des indices, de l'agitation, des collages, l'écume des corps, un petit jeu, une énergie rageuse, la folie dans le regard, une gelée acidulée, un flot amer de commentaires Facebook, une dépendance affective, une ombre planante, le chaos dans la pièce, une toile d'araignée, le bleu tournoyant des gyrophares, le cœur brisé...
Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à la personnalité de Zoé et de Hailey, et à rester concentrée sur l'histoire.
Je pensais que je serai beaucoup plus aspirée par le côté noir de ce roman et le fait que les deux filles veulent incarner leur propre fiction.
Une histoire hitchcockienne, faite de folie, d'excès, de drogue, de manipulations et de suspicion... Trop de tout pour une histoire qui en devient lassante.
Étudiantes en art, Zoe et Hailey se retrouvent une année à Berlin dans le cadre d’un échange universitaire. Errant d’auberges de jeunesse en soirées défonces, elles se voient proposé de loger dans l’appartement de la célèbre autrice Béatrice Becks, en résidence à Vienne.
L’amitié entre les jeunes colocataires grandit mais se retrouve gangrenée par la curiosité morbide de Hailey pour Ivy, la meilleure amie de Zoé morte assassinée.
Le jour où les filles soupçonnent d’être espionnée par l’écrivaine, elles décident de transformer leur quotidien en matière romanesque.
Avec sa couverture pop, Toxic Berlin a su électriser d’entrée de jeu mes étagères. J’aurais souhaité qu’il en soit de même à sa lecture. Mais il m’a fallu 192 pages qui m’ont paru très longues pour entrer dans le vif du sujet. Pourtant, vif, le style de l’autrice l’est assurément.
Pour ma part, j’ai regretté ce trash adolescent un peu convenu, la facilité des formules et les images frôlant le ridicule (« sa queue-de-cheval épaisse comme une bouteille de Coca, étincelante comme un trésor sous-marin »). Peut-être un défaut de traduction ?
J’ai malgré tout poursuivi le récit de ces jeunes américaines antipathiques. Beaucoup de scènes, beaucoup de détails, beaucoup d’errances. Et puis à mi-livre l’histoire a débuté enfin, tant et si bien que j’ai eu l’impression d’entamer un nouveau livre. A partir de là, ça a filé à toute allure. J’ai été entrainée dans le tourbillon berlinois. Je suis sortie de cette lecture comme l’héroïne, saoule de cette accélération aux multiples rebondissements.
En refermant le livre, je ne saurais dire ce que j’en pense.
Ce qui est très réussi, c’est la relation de fascination/haine qui se tisse entre les deux amies, ainsi que l’atmosphère malsaine, intrigante, bref, malaisante. Mais persiste cette impression contrastée de grande superficialité suivi d’un trop plein qui ne permet pas de brouiller suffisamment les pistes.
Une lecture en demi-teinte qui tranche avec la vivacité de la couverture.
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