Le film est adapté de la BD de Pénélope Bagieu et Boulet
Le film est adapté de la BD de Pénélope Bagieu et Boulet
“La Page Blanche” surprend par son originalité. L’histoire explore l’identité avec finesse, mêlant suspense et introspection. Le dessin de Pénélope Bagieu, simple mais expressif, illumine le récit grâce à ses couleurs franches et ses personnages vivants. La quête d’Éloïse captive par son mélange d’humour et d’émotion, même si le dénouement reste frustrant.
Ô toi qui lis ces lignes
Vient-en vivre l'histoire de ce peuple d'enfants
Ivres de liberté, de jouets et de sucreries
Faisant fi de calcul, d'hygiène ou de brocolis
Jusqu'à l'apparition du premier bouton ou duvet
Liberté sera vécue pleinement sans école ou navet
Le règne de Roger le grand dans la cabane Coeur-D'Arbre
Fut le plus grand, le plus joyeusement mémorable
Mais l'arrivée du vilain voisin Grindle
Précipita l'arrivée d'une héroïne pas bégueule
La nommée... Béa Wolf !
Bon, clairement, il vaut mieux refiler la plume a Weinersmith que de me la laisser, mais j'aurais au moins essayé !
Tout ce gachis en vers pour vous dire que Béa Wolf, c'est un poème !
Alors, oui, en fait tiré du poème épique anglo-saxon Béowolf, jeune guerrier Suédois combattant Grendel, monstre mangeur d'hommes, voici sa version enfants perdus de Peter Pan, gavé de gamins voulant vivre leur enfance sacrée prêts à la protéger tel un trésor contre l'horrible Grindel, voisin acariâtre grincheux détestant le bruit et le glucose, capable de transformer un enfant en ado boutonneux ou adulte sérieux du bout de son doigt !
Véritable épopée héroïque à lire d'urgence aux gamins qui vous entourent pour qu'ils ne deviennent pas trop vite vous (moi, m'en fout, le syndrome de Peter Pan, je ne me le soigne même pas...), le texte relevé (c'est pas parce qu'on est un enfant qu'on est débile) méritera peut-être un accompagnement, et demandera aux grands de se creuser un peu la soupière, mais vous serez embarqué dans cette aventure pleine de rebondissements.
Le coup de maître, ici, c'est aussi le dessin. Boulet nous mitraille la pupille de son trait noir gavé aux sucreries. Ça envoie aaaattention !
Batailles épiques, portraits charbon et énergie irrévérencieuse, l'art du maître s'en donne à cœur joie pour notre plus grand plaisir ! C'est beau, c'est grand.
Indispensable !
Beowolf ! Ça me parle via une certaine légende sortie au ciné il y’a quelques années sans que cela me transcende j’avoue… grâce à ce titre, j’apprend que de base c’est un poème !
Ici, Boulet et Weinersmith nous proposent une adaptation plutôt surprenante en Teen mood et pourtant j’ai l’impression que l’adulte y sera plus sensible quand à la réflexion…
Car si la natation est originale, elle joue avec les mots et une conjugaison soutenue, moi-même je ne suis pas entrée dans l’ambiance d’emblée !
Cependant le travail graphique de Boulet est dingue ! Jusqu’à présent je ne connaissais que sa plume et aperçu ses strip, dans cet album j’ai adoré cette aventure en total NB avec des perso à croquer qui ont du mordant et un encrage au top !
Une lutte sans merci qui s’accompagne de clichés assez fort je trouve qui pour ma part, ôte quelques poussières merveilleuse à la métaphore qui je pense mérite une relecture pour de nouvelles rencontres avec les subtilités qu’offre ce roman illustré.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Bon, je n’irai pas par quatre chemins, cette série est vraiment géniale. Accessoirement, cette génialitude est basée sur un concept ma foi plutôt simple : Un scénario en béton, des personnages attachants et un dessin aussi dynamique qu’efficace.
Résultat, on est pris par cette histoire de métavers et l’on a vraiment très envie de savoir comment tout cela va se terminer. Je trouve cela d’autant plus impressionnant qu’il n’est ici question, pourrait-on dire, que de réalité virtuelle. Enfin, pas tout à fait puisque, comme cela est démontré dans cette BD, ce qui se passe dans le jeu entraîne des répercussions quasi systématiques dans la réalité (chômage, focus des infos sur ce qui se passe dans le Bolchoï Arena, moindre disponibilité des personnes pour la « vraie vie », accumulation de richesses réelles en fonction de la réussite dans le jeu, etc.). D’ailleurs, en parlant de « vraie vie », il est clair que l’une des questions centrales de cet ouvrage tourne autour de l’opposition et la complémentarité entre le virtuel et le réel, et, par extension, entre l’imaginaire et le réel : ou se situe vraiment la réalité ?
Pour le reste, Boulet et Aseyn maîtrisent toujours aussi bien leur histoire d’univers virtuel et de jeux massivement multi-joueurs. C’est d’ailleurs une prouesse assez exceptionnelle que d’arriver à faire en sorte que le lecteur puisse appréhender ce qu’il se passe dans ces univers sans être trop didactique et, surtout, sans que cela ne se voie et nuise à la narration.
Bref, une série qui poursuit sa lancée en orbite ! Je continue de surkiffer !
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