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Anne Jacobs

Anne Jacobs
Anne Jacobs écrit sous pseudonyme de nombreux romans historiques et sagas exotiques, mais c'est sa série La Villa aux étoffes qui la propulse au rang d'auteur best-seller, aussi bien en Allemagne qu'à l'international. Composée de La Villa aux étoffes (2020), des Filles de la villa aux étof... Voir plus
Anne Jacobs écrit sous pseudonyme de nombreux romans historiques et sagas exotiques, mais c'est sa série La Villa aux étoffes qui la propulse au rang d'auteur best-seller, aussi bien en Allemagne qu'à l'international. Composée de La Villa aux étoffes (2020), des Filles de la villa aux étoffes (2020), de L'Héritage de la villa aux étoffes (2021) et de Retour à la villa aux étoffes (2021), cette saga, publiée en France aux éditions Charleston et chez 10/18, a déjà conquis près de 3 millions de lecteurs.

Avis sur cet auteur (35)

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    Couverture du livre « Café Engel Tome 1 : Une nouvelle ère » de Anne Jacobs aux éditions Harpercollins

    Rédactrice sur Café Engel Tome 1 : Une nouvelle ère de Anne Jacobs

    C'est le premier tome de la nouvelle saga d'Anne Jacobs. Traduit de l’allemand par Corinna Gepner. Il figure dans la sélection du Prix Harper Collins Poche 2025 dans la catégorie littérature.
    J'ai bien aimé son point de vue plutôt inhabituel - lié à la nationalité germanique de l'autrice - car...
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    C'est le premier tome de la nouvelle saga d'Anne Jacobs. Traduit de l’allemand par Corinna Gepner. Il figure dans la sélection du Prix Harper Collins Poche 2025 dans la catégorie littérature.
    J'ai bien aimé son point de vue plutôt inhabituel - lié à la nationalité germanique de l'autrice - car on a finalement assez peu l'occasion de voir l'histoire à travers le regard des Allemands. Il s'agit ici d'un focus sur une période déterminée, la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale avec notamment le quotidien des villes allemandes occupées par les alliés.
    À l'instar de sa consœur italienne Elena Ferrante, on a peu d'informations au sujet de l'autrice qui a initialement signé cette saga sous le pseudonyme Marie Lamballe (même si Anne Jacobs s'affiche ici clairement dans l'édition poche Harper Collins), elle tend sciemment à cacher sa véritable identité derrière lui (on a tout de même une courte biographie et des photos qui circulent, mais on ne connaît pas son véritable nom).
    Anne Jacobs est abonnée aux galeries de personnages, comme pour La Villa aux étoffes (sa dernière saga familiale devenue depuis un best-seller mondial), elle déploie ici une cartographie de personnalités complexes et aux histoires qui finissent toutes par se rejoindre pour s'imbriquer l'une dans l'autre.
    Il vous faudra peut-être revenir quelques pages en arrière pour situer le personnage en question (cela a été mon cas…) - chaque chapitre suit en effet un protagoniste en particulier.
    Si dans la Villa aux étoffes, l'histoire débutait aux portes de la Première Guerre mondiale, ici Anne Jacobs a développé son histoire - ou plutôt ses histoires - après la Seconde Guerre mondiale.
    Tout tourne, vous l'aurez compris, autour de ce fameux café Engel, repère d'artistes d'avant-guerre, tenu par une famille allemande à Wiesbaden en Hesse, ville qui, en 1945, est administrée par les Américains.
    On ne coupera pas aux habituels poncifs de l'époque : retour des militaires dans leurs familles respectives, difficultés d'approvisionnement, histoires d'amour compliquées…
    Au final, une histoire intéressante du fait de sa perspective inhabituelle, mais je ne sais pas encore si je suis tentée ou pas de continuer avec les prochains volumes car j'ai parfois eu le sentiment d'être un peu perdue dans cette lecture.

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    Couverture du livre « Les adieux à la villa aux étoffes » de Anne Jacobs aux éditions Charleston

    Anita Millot sur Les adieux à la villa aux étoffes de Anne Jacobs

    Avril 1939. L’industriel allemand, Paul Melzer, rentre de voyage : il est allé à New-York avec son plus jeune fils (Kurt) âgé de treize ans et sa fille Doroty (« Dodo ») dans le but de visiter son épouse (Marie) et leur fils ainé (Leo) jumeau de Dodo. Le garçon de vingt-trois ans (pianiste) est...
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    Avril 1939. L’industriel allemand, Paul Melzer, rentre de voyage : il est allé à New-York avec son plus jeune fils (Kurt) âgé de treize ans et sa fille Doroty (« Dodo ») dans le but de visiter son épouse (Marie) et leur fils ainé (Leo) jumeau de Dodo. Le garçon de vingt-trois ans (pianiste) est parti s’installer en Amérique juste avant la guerre, avec sa mère dont l’aïeule était juive … Paul Melzer, de son côté, continue à vivre à Augsbourg pour y diriger son usine de textile.

    La montée du nazisme puis la déclaration d’un conflit mondial va rapidement diviser les membres de la famille. Alors que Sebastian (le mari d’Elisabeth, la soeur de Paul) a été déporté à Dachau pour crime politique (il est communiste) leur fils ainé (Johan) est fier de porter son uniforme de la jeunesse hitlérienne … Alors que Doroty imaginait poursuivre des études aéronautiques en toute tranquillité à Munich, son statut de « métisse juive » risque de bouleverser quelque peu ses plans …

    Chacun devra survivre à cette nouvelle épreuve. Marie à New-York devra prouver qu’elle n’est pas une espionne allemande. Leo s’engagera dans l’armée américaine et se retrouvera face à des soldats de son pays d’origine …

    À la villa aux Étoffes, on ne peut pas occulter la présence des domestiques, qui partagent fidèlement les privations de leurs patrons. Il sont tous solidaires et forment une grande « famille » (Hanna, Augusta, Else, Liesel, Christian, Humbert ou encore Mme Brunnenmayer, sans oublier la petite Anne-Marie)

    Sixième – et dernier – opus de cette fort passionnante (et touchante) saga allemande, aux multiples personnages aussi attachants les uns que les autres. Rien n’est tout noir ou tout blanc dans cette intrigue. Ils vont me manquer, je crois !

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    Couverture du livre « Le manoir oublié : Les temps glorieux » de Anne Jacobs aux éditions Charleston

    Spitfire89 sur Le manoir oublié : Les temps glorieux de Anne Jacobs

    Premier tome de cette saga qui se passe sur deux temporalités avec les années 90 et l'après de la seconde guerre mondiale. Anne Jacobs revient donc avec une littérature historique, sentimentale pour parler des conséquence de la guerre, d'espoir, de famille d'amour et de retrouvaille. On...
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    Premier tome de cette saga qui se passe sur deux temporalités avec les années 90 et l'après de la seconde guerre mondiale. Anne Jacobs revient donc avec une littérature historique, sentimentale pour parler des conséquence de la guerre, d'espoir, de famille d'amour et de retrouvaille. On retrouve une multitude de personnages qui ne rend pas la lecture évidente, mais on s'attache a certains d'entre eux.
    La plume de l'autrice est documenté, immersive, touchante. On retrouve le courage, la solidarité, l'amitié, l'entraide et l'amour. Il y a de la profondeur et des secrets. Le prochain tome sort en septembre 2024 et le troisième sans doute fin 2025. En attendant je me rabattrai sur le second tome du café d'Engel.

    "Sans famille, on n'est rien, avait-elle déclaré. On s'est serré les coudes pendant des siècles, on a survécu aux temps difficiles. Ceux qui prospéraient soutenaient les moins fortunés. Ceux qui avaient des relations les mettaient au service de la carrière des jeunes gens. Il n'est pas nécessaire d'aimer tout le monde. Mais ensemble, on forme une grande communauté, un refuge sûr."

    "Après quelques gorgées, elle se sentit mieux. Elle avait franchi le premier obstacle, de façon un peu chaotique, mais tout de même. À l’avenir, elle ne se laisserait plus déstabiliser si facilement. Que pouvait-il lui arriver à son âge ? Elle était libre, personne n’avait à lui dicter sa conduite, elle était financièrement indépendante et irait au bout de son projet. Et, si le résultat se révélait décevant, accablant, dégrisant, eh bien, tant pis ! Au moins, elle aurait fait ce qu’elle jugeait nécessaire. Et c’était ce qui comptait."

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    Couverture du livre « Café Engel Tome 1 : Une nouvelle ère » de Anne Jacobs aux éditions Harpercollins

    Spitfire89 sur Café Engel Tome 1 : Une nouvelle ère de Anne Jacobs

    Un véritable plaisir de retrouver une saga d'Anne Jacobs, un regard coté Allemand après la défaite de la seconde guerre mondiale, nous plongeons dans le temps de reconstructions avec une galerie de personnages dont Hilde qui est attachante.
    Une belle écriture qui met en avant la mentalité des...
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    Un véritable plaisir de retrouver une saga d'Anne Jacobs, un regard coté Allemand après la défaite de la seconde guerre mondiale, nous plongeons dans le temps de reconstructions avec une galerie de personnages dont Hilde qui est attachante.
    Une belle écriture qui met en avant la mentalité des habitants, leurs regards et le recul qui peuvent avoir. On prend plaisir de suivre Hilde qui tente de refaire vivre le café qui fût un passage emblématique de la région.
    Historique, Guerre, Famille, Amour, un coup de coeur comme souvent avec cette autrice, lecture captivante et prenante.

    "Avec le brouhaha des clients, les parapluies mouillés rangés à l'entrée, l'odeur du café et des tartelettes… Le Café Engel est une île, un endroit protégé, un refuge."

    "Pourtant, très tôt, un certain nombre de faits lui ont ouvert les yeux. Le traitement réservé aux juifs, notamment. Personne ne savait précisément ce qu'ils devenaient. On disait juste qu'ils étaient envoyés dans des camps de travail. Mais ni lui ni Else ni avait cru. Il y avait des rumeurs. Tard dans la soirée, lorsqu'ils restaient seul avec les Koch, certains clients du café, surtout des soldats en permission, racontaient bien autre chose. Ils parlaient de famille et de misère, d'assassinats ciblés visant exterminer tout un peuple."