Né en 1748 et mort à Rome en odeur de sainteté en 1783, Benoît-Joseph Labre fut canonisé en 1881. Échouant dans ses nombreuses tentatives d'entrer dans la vie religieuse, il ne perd pas confiance allant jusqu'à dire : « Le bon Dieu m'assistera et me conduira dans l'entreprise qu'Il m'a Lui-même inspirée. » Il devint alors pèlerin et mendiant sur cette terre, parcourant l'Europe, de Saint-Jacques-de-Compostelle à Rome en passant par Lorette. C'est dans la Ville éternelle qu'il passa les dernières années de sa vie dans la pauvreté absolue.
Témoin d'une pauvreté mystique dans un siècle de plus en plus matérialiste, il fut à l'image du Christ un « signe de contradiction ». Entrer dans l'Évangile à la suite de ses paroles et de ses actes, c'est entendre la pureté de la Parole de Dieu et toucher du doigt le besoin d'une Église pèlerine et pauvre.
Ce texte continue la collection « Vivre l'Évangile avec » en l'étoffant d'une personnalité hors norme que le peuple de Dieu a immédiatement reconnue sainte.
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