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Eté 1958.
Ted cole, auteur de livres pour enfants, pousse son assistant de seize ans dans les bras de sa femme marion. il veut précipiter un divorce devenu inévitable depuis la mort de leurs deux fils. mais la belle et triste marion décide de tout quitter, laissant derrière elle une petite fille désorientée, ruth. automne 1990. ruth est devenue un écrivain de renom. en tournée à amsterdam, elle est confrontée à une aventure tout droit sortie de ses terreurs enfantines...
Bon d'accord, ce n'est pas "Le monde selon Garp" mais j'ai encore eu beaucoup de plaisir à lire ce John Irving ; ce que ce type écrit bien.
Comme d'habitude l'histoire est loufoque mais c'est ça qui est bien.
On va suivre la petite Ruth, quittée par sa mère à 4 ans, qui va devenir grande et dont cette absence la marquera à jamais.
Il y a aussi tous les autres personnages ; comme d'habitude haut en couleurs.
L'histoire n'est pas racontable car on ne peut pas raconter un Irving ; c'est ce qui fait la marque de cet auteur.
Son style est inimitable.
Ce roman fait près de 600 pages et contrairement à d'autres critiques, je ne me suis jamais ennuyée.
Sans être un coup de cœur, les personnages sont plaisants à suivre malgré les longueurs et la mélancolie. On finit quand même par s'ennuyer.
J'ai été touchée par la douleur de Marion et par ce qu'elle fait subir à sa fille Ruth en faisant de leur maison un mausolée en hommage aux fils décédés. Toutes ces photos dont Ruth connaît par coeur le contexte sont à la fois fascinantes et repoussantes. Jamais l'auteur ne la juge, ce qui est plus difficile pour la lectrice, ou plutôt pour la mère que je suis. J'ai aussi aimé les remarques sur les différentes formes de fiction, l'autofiction et la fiction pure bien que parfois basé sur le réel mais dont l'intrigue a été très travaillée, qui est bien sûr ce qu'écrit John Irving. J'ai cependant quelques bémols : si la première partie est très réussie, les deux qui suivent et dont Ruth est le centre sont plus fades, à l'image des personnages qui les composent, même lorsqu'on retrouve des personnages présents dans la première partie. Je crois que je suis décidément plus fan des derniers romans de John Irving (à l'exception de L'oeuvre de Dieu, la part du Diable).
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