"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Depuis le décès tragique de l'un des leurs, l'équipe de Joy Morel peine à se remettre sur pied. Pour l'adjudante, le défi est d'autant plus grand qu'il lui faut aussi trouver l'équilibre entre sa carrière et sa vie de jeune maman. Mais quand une étrange affaire se présente, Joy retrouve ses intuitions et ses réflexes d'enquêtrice. Un homme a été retrouvé mort à son domicile après un coma éthylique ; à ses côtés le cadavre de son épouse, ligotée et mutilée. Simple crime conjugal ? L'homme, un ancien alcoolique, n'avait pourtant pas bu une goutte d'alcool depuis des années. Alors que d'autres couples sont retrouvés assassinés dans les mêmes conditions, une jeune femme déroule dans une série de lettres adressées à son père, le fil de leurs souvenirs
Un roman sombre et surprenant, l’autrice nous happe dans cette enquête, l’héroïne va devoir concilier vie professionnel et personnel. Aucun personnage ne sera épargné. Enquête psychologie, seul au début, le prologue aura des détails de violences physiques mais ses assez court. Donc pour ceux et celle qui n’aime pas cela n’ayez crainte. Très bon thriller.
"- Cette question est intéressante, mais je vous propose de commencer par vous présenter avant de rentrer dans le vif de la discussion.
– Très bien, comme vous voulez. Je préfère ne pas vous dire mon prénom, il me semble que le mot "anonyme" sur votre porte me le permet. Je suis là, pour un problème lié à l’alcool, mais je ne suis pas alcoolique, et je ne l’ai jamais été.
Les visages se figent sous l’effet de la surprise.
– Pourtant, vous pouvez être fiers de moi puisque ça fait, aujourd’hui, exactement dix jours que je n’ai pas tué.
Les cœurs sautent des crans, et les cris fusent quand le canon de l’arme s’attarde sur chaque tête. Mouvement de panique. Réflexes de fuite. Les chaises tombent, les corps se ruent vers la sortie. Six détonations rapprochées. Tirs précis. Le silence envahit la pièce."
Un peu, beaucoup... jusqu'à la mort d'Angélina Delcroix
C'est difficile de quitter Joy et ses collègues après 3 aventures (Ne la réveillez pas, Si je serais grande) tant ils m'ont transportée !
A lire dans l'ordre car il y a un fil conducteur.
On y retrouve ici les suites de l'enquête 2 (sans spoiler, la transition avec la prison est parfaite !) et une nouvelle enquête autour de l'alcool, le complexe d'Oedipe...
Qui est qui ? Jusqu'où l'amour pour notre père peut-il nous emmener ? Jusqu'où l'auteure nous emmènera t-elle avant de nous dévoiler la vérité ? (Réponse à la toute fin du livre
Un couple retrouvé mort, elle assassinée et lui ivre, s’est cogné la tête en tombant, en apparence un meurtre conjugal, en réalité bien autre chose : c’est sur cette enquête que la petite équipe d’enquêteur de Joy, Ben et Barrière doit plancher. Mais l’équipe ne s’est pas remise de la mort de l’un d’eux sur une enquête précédente (qui n’est d’ailleurs pas terminée), son remplaçant est immédiatement placardisé, les tensions à l’intérieur de l’équipe sont encore vives, les nerfs à fleur de peau. Difficile dans ce contexte de mener une enquête efficace. J’ai eu du mal avec le roman d’Angélina Delcroix « Un peu, beaucoup… jusqu’à la mort » pour deux raisons (j’ajoute que je n’aime pas du tout ce titre !), la première est que c’est vraisemblablement le troisième volet d’une série, que ce roman est aussi là pour boucler une boucle mais comme je débarque complètement, je ne comprends pas tout ce qui se passe. Et l’auteure ne me facilite pas tellement la tâche, elle énonce des faits comme des évidences sans réellement les expliquer, du coup pour la lectrice que je suis, cela revient à compléter un puzzle sans avoir toutes les pièces. La fameuse enquête (sur un réseau pédophile « satanique ») n’est pas finie, elle se télescope avec la nouvelle enquête, s’imbrique avec elle, et du coup il y a des passages qui étaient franchement à la limite de m’échapper. Si je me concentre sur la seconde enquête, celles des couples assassinés, alors je dirais qu’elle fonctionne « à l’arrache », l’explication psychiatrique de l’intrigue laissant un peu circonspecte. Il y a du suspens, des rebondissements, des fausses pistes (qui fonctionnent bien d’ailleurs), c’est écrit de façon fluide, agréable à lire, mais les personnages sont assez insaisissables. Les enquêteurs, à part peut-être la jeune Joy Morel, m’ont peu ou prou laissé indifférente, je n’ai pas réussi à les cerner et à les apprécier, surement là encore à cause des romans précédents. En conclusion, je dirais que le travail d’Angélina Delcroix n’est pas dénué d’intérêt mais qu’il est impératif, pour en profiter, de lire son travail dans l’ordre. A la différence d’un Thilliez (que j’ai découvert dans le désordre sans que cela nuise à la qualité des intrigues), elle ne donne pas suffisamment de clefs pour les nouveaux lecteurs. Il serait peut-être intéressant pour moi d’aller voir les romans précédents qui s’appellent « Ne la réveillez pas » et « Si je serais grande », ainsi je pourrais revoir à la hausse mes impressions mitigées sur « Un peu, beaucoup… jusqu’à la mort ».
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