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Mutée disciplinairement à New York, Colorado, un petit village raciste du fin fond de l'Amérique, sans couverture mobile et où il ne se passe jamais rien, la lieutenant de police de couleur noire, à forte corpulence, Agatha Crispies a trouvé un échappatoire à son désoeuvrement dans l'animation d'un club de lecture au sein du commissariat. Mais alors qu'elle désespérait de pouvoir un jour enquêter à nouveau sur un meurtre autre que celui d'un écureuil, une série d'effroyables assassinats et disparitions viennent (enfin) troubler la tranquillité des lieux, mettant à l'épreuve ses connaissances littéraires.
Puértolas signe un drôle de thriller loufoque, un poilar !
Hilarant, déjanté, dans la veine du Fakir ..., c'est avec grand plaisir que je retrouve la plume joyeuse de Romain Puertolas, et qu'on peut suivre les aventures d'Agatha Crispies, policière reléguée au fin fond de New York (Colorado) à la suite d'une bavure. Un coin perdu, ennuyeux à mourir, où rien ne se passe jamais, et PAS DE RESEAU, un comble ! Mais c'était sans compter sur l'imagination de notre héroïne, et voilà qu'il s'en passe de belles, dans ce village perdu ! Un excellent moment de lecture et de détente, à privilégier après quelques lectures dites sérieuses.
Ayant lu L’extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa et Re-Vive l’Empereur, j’ai retrouvé, en lisant Tout un été sans facebook toute l’imagination débridée de Romain Puértolas avec des situations invraisemblables et abracadabrantes.
À New York (Colorado), petit village raciste, au cœur de l’Amérique profonde, se trouve le commissariat le plus petit du monde. Le superintendant Godwin, afin de remédier au désœuvrement de ses effectifs, autorise des activités extraprofessionnelles durant les heures de service.
En effet, dans ce village du bout du monde, il n’y a pas Facebook, pas d’internet tout court. On ne peut donc même pas faire profiter de son ennui aux autres !
Pour le patron, c’est la pêche. Il y a aussi les ateliers de tricotage, de sudoku, les concours de testostérone pour les groupes opérationnels, c’est-à-dire fléchettes, bières et rots.
Le lieutenant de police Agatha Crispies, noire, mutée disciplinairement ici, elle, pour échapper au désœuvrement, préside un club de lecture, club d’une importance capitale car, comme le lui a enseigné son père, on peut élucider de grands crimes grâce à la littérature. Comme le dit Agatha : « Le rôle d’un club de lecture, c’est de faire aimer la lecture, de partager des émotions, de donner envie de lire aux autres. »
Mais cette vie calme et déprimante va être secouée par plusieurs assassinats et disparitions et c’est Agatha qui va mener l’enquête.
Ce livre est bien sûr plein d’humour, d’ironie, de dérision et épingle avant tout la xénophobie présente aux États-Unis. Ce qui m’a le plus marquée, c’est l’amour que porte Romain Puértolas à la littérature et son éloge de la lecture qu’il fait passer remarquablement par le biais de son héroïne et de son club de lecture.
En résumé, un polar qui fait rire, « un poilar », comme le définit lui-même l’auteur, un hymne à la lecture et une brillante célébration du plaisir de lire.
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
J'ai choisi de lire ce "poilar" car le titre me semblait prometteur.
Ainsi que le résumé du roman.
Un titre de "détoxication de réseaux sociaux" très à la mode en ce moment.
Mais ce n'est pas du tout ça dans ce livre. On parle bien de réseau inexistant dans une bourgade perdue aux Etats-Unis.
Une jeune policière (punie par ses pairs à new York) a été envoyée à New York (Colorado) pour travailler à la police locale. Il ne se passe vraiment pas grand chose, la jeune dame crée un club de lecture. On peut vraiment dire que c'est une passionnée et une grande lectrice.
Et bine sur l'existence d'un crime (improbable! mais réel:) met la policière dans tous ses états.
C'est un polar au ton humoristique, des chapitres courts aux noms accrocheurs. Des situations loufoques voire absurdes, des dialogues percutants.
Et ce qui m'a le plus plu, c'est la référence bibliographique distillée par la policière tout le long du roman.
Un livre qui se lit vite , pour un été sans Facebook :)
Qui ouvre un Puértolas prends le chemin de l'absurdité, de l'humour, de l'imaginaire, et surtout de l'humain.
Cette fois-ci, l'auteur s'attaque au polar.
Ne vous y méprenez-pas, c'est un vrai polar.
Avec des meurtres, des flics, des suspects, et un dénouement.
Parce que comme dans tout polar, nous, lecteurs, cherchons à savoir qui donc a commis ses meurtres.
Puértolas retombe sur ses pattes, dans une logique imparable.
Et agrémente son récit d'amour envers la littérature, quelle qu'elle soit. Puisqu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise littérature, de sous-littérature, pourquoi vouloir à tout prix coller des étiquettes sur les livres, comme on le fait, à regret, sur nos semblables.
Les vrais lecteurs ne sont-il pas friands de tous les genres ? S'émerveiller sur la lecture d'un poème de Rimbaud, décider de changer de vie après avoir lu un feel good de Gounelle, frissonner de peur sur un Stephen King, pleurer de bonheur aux mots de Vénus Khoury-Ghata ?
Pourquoi un livre serait-il plus mauvais qu'un autre ? Ou un style.
Et notre héroïne, Agatha Crispies, noire, gourmande de donuts, en surpoids, et fondatrice du club de lecture du commissariat, nous rappelle que l'apparence est encore un sacré point de jugement à la hâte dans notre société actuelle.
Ce roman est loufoque, déluré. Et on y va, on embarque à New York, Colorado. On mange les donuts avec Agatha (n'aurais-je d'ailleurs pas pris du poids pendant cette lecture ?), les crimes s'enchainent, dans le plus grand mystère.
Parmi les blagues potaches, Puértolas nous distille l'amour de la littérature en nous rappelant l'histoire d'un roman, d'un personnage, d'un écrivain. Agatha Christies, James Joyce, Anna Karenine, Victor Hugo, Rimbaud, Guerre et Paix, Autant en emporte le vent, Oscar Wilde ... Les références foisonnent, et on aime ça.
On s'attache à cette flic, aux honneurs et aux mérites amputés à New York, New York, le vrai, le grand, le connu.
On est censé s'ennuyer à New York, Colorado, mais tout ce que je peux dire, c'est que j'ai dévoré ce nouvel opus de Monsieur Romain Puértolas, aussi gourmande de livres et d'histoires que l'est Agatha Crispies de Donuts !
Et puis, ne vous méprenez pas, vraiment, c'est un polar, un vrai.
Avec une Agatha Crispies, jubilante, qui semble prendre un malin plaisir à saboter, malgré elle, les scènes de crime, et à élaborer des motifs aussi absurdes qu'énorme est sa gourmandise.
Un mot, enfin quatre : VIVEMENT LE PROCHAIN PUERTOLAS !
Un 4eme roman de cet auteur loufoque q j'ai eu le plaisir de rencontrer il y a 2 ans à Paris..
Prenez une flic littéraire, Boire ds un bled perdu( et déconnecté de tout )des États Unis entièrement composé de Blancs, 1 absence de travail pour ce commissariat contraint de faire des cellules"tricot",Et autres.
Ms 3 meurtres successifs d humains et non d écureuils radioactifs vont perturber ce petit monde..
À nouveau,R Puertolas est allé loin ds son humour, son ironie et sa dérision de notre Monde moderne tourné autour de l'individualisme et des réseaux sociaux.. Agatha est haute en couleurs,en personnalité ms tellement attachante telle fin addiction aux bouquins et aux donuts chocolat. Les autres personnages ne sont pas en reste non plus..
On redécouvre les absurdité de notre vie, le travail des forces de l'ordre et les références littéraires sont top!
Un très très agréable moment de lecture et surtout une bonne tranche de rigolade!!!
Un livre drôle, qui reste entraînant et étonnant. Cette grosse note humoristique au fil des pages n'enlève rien à l'intrigue et à l'enquête que mène Agatha Crispies !
À lire sur la plage, sur un fauteuil, dans son lit, bref partout où on peut se laisser à rire librement ...
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