Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Au xviie siècle, Johannes van der Beeck, peintre flamand, réalise sous le nom de Torrentius les natures mortes les plus extraordinaires de son temps. Subjugué par son talent, le roi d'Angleterre, Charles Ier, charge un émissaire d'acquérir une de ses oeuvres à n'importe quel prix.
Mais Torrentius est un séducteur, un noceur, un provocateur qui travaille quand bon lui chante et vend des gravures érotiques sous le manteau. Et certains sont prêts à tout pour nuire à cet homme qui fascine autant qu'il dérange.
Soupçonné d'être membre de l'ordre des Rose-Croix, les instances religieuses y voient l'opportunité de punir le blasphémateur et l'écrouent après l'avoir torturé. Si la couronne d'Angleterre l'aide à s'échapper, Torrentius, brisé, a tôt fait de renouer avec ses démons. Cette fois, ses relations n'y pourront rien.
Avec un raffinement aussi précis et coloré que les toiles de son personnage flamboyant, Colin Thibert lève le voile sur un génie méconnu de la peinture des Provinces-Unies.
À travers son existence aussi passionnante que tragique, il ausculte la figure de l'artiste, trait d'union entre le profane et le sacré.
Ce jour-là, Charley, alors que les suppliciés hurlaient et se tordaient au milieu des flammes, j'ai cessé de croire en ce Dieu derrière lequel on s'abrite pour voler et assassiner d'autres hommes en toute impunité. "
Ah l'Inquisition ma période préférée: oui celle où la science et les Arts se confrontent à la religion, où l'obscurantisme affronte les contradictions de l'être humain. Piété , blasphème, tortures, hypocrisie...
Je ne suis pas déçue par la vie de ce Torrentius peintre de natures mortes et accessoirement d'eaux-fortes pornographiques dans les Pays-Bas du XVII siècle.
Un artiste haut en couleur qui profite de la vie dans tous les sens du terme et ce jusqu'à sa perte (je ne divulgache rien on le sait dès le début).
Un roman historique court trouvé au hasard de mes déambulations à la mediatheque et qui m'a donné envie de continuer à découvrir cet auteur. Sa plume est drôle et précise sans tomber dans les excès de descriptions.
Un roman fait pour les amateurs d'art et de la vie.
L'auteur nous entraîne dans les pas de ce peintre qui réalisait les natures mortes les plus incroyables de son temps, dans la Hollande du XVIIe siècle.
Torrentius a du talent, mais il a aussi le verbe haut et c'est un homme frivole, ce libertin assumé est aussi grand amateur de vin et de filles.
C'est oublier qu'il vit dans un pays calviniste austère où il ne fait pas bon parfois sortir du rang. Le bailli d'Harlem a juré sa perte.
En peu de pages, Colin Thibert nous fait ressentir toute l'atmosphère de l'époque, et l'ambiance qui règne alors.
Et découvrir ce génial peintre dont il ne reste qu'une seule toile au Rijksmuseum d'Amsterdam.
[ Ce qu’il y a de meilleurs dans les religions, ce sont leurs hérétiques – Nietzsche ]
Partons au XVIIe siècle découvrir la vie trépidante et licencieuse du peintre Jan Symonsz van der Beeck, alias Torrentius.
La mode est aux natures mortes et Torrentius excelle dans ce domaine. Il est sans doute le plus doué pour magnifier des objets inertes savamment disposé, pour exalter la vie figée.
Mais Torrentius n’est pas un personnage aussi lisse que pourrait le laisser penser ses tableaux.
Séducteur, provocateur, libertin, débauché, il peint aussi de sulfureuses gravures érotiques qui se vendent sous le manteau.
Ce grand amateur de femmes, de vin et de bonne chère, ne tarde pas à tenir en public des propos inconsidérés et à s’attirer les foudres de la pourtant très tolérante Hollande.
Son pinceau serait guidé par le Diable.
Pour les instances religieuses Torrentius est un hérétique.
Le voilà arrêté, torturé et jugé.
La suite est à découvrir dans ce roman historique qui se dévore en quelques heures.
Emportée par la flamboyance du personnage principal et son destin hors norme, séduite par l’écriture de Colin Thibert (sensuelle, gourmande, anachronique et teintée d’humour) qui dépeint à merveille les excès et la folie de la religion face à l’art, j’ai adoré découvrir la vie de ce peintre.
A ce jour il ne reste de son œuvre qu’un seul tableau, conservé au Rijksmuseum, à Amsterdam.
Je n’ai donc qu’un seul reproche à faire à ce livre : trop court.
Encore un livre ayant pour personnage principal une personne ayant réellement vécue, même si c'est un peintre très peu connu.
Cet ouvrage se lit bien, mais sans plus.
Ce peintre, soit disant flamboyant, ne l'est pas tant. Dommage, car sa vie trépidante aurait méritée d'être un peu plus développée.
De Torrentius (de son vrai nom Johannes van der Beeck), peintre hollandais du 17e siècle, il ne reste qu'un tableau, une nature morte conservée au Rijksmuseum d'Amsterdam. Mais l'homme aurait aussi été, à côté de sa peinture officielle, un grand pourvoyeur d'estampes pornographiques. Soupçonné d'être membre des Rose-Croix, il est condamné à vingt ans d'emprisonnement. Grâce à la protection du roi Charles 1er d'Angleterre, grand amateur d'art et collectionneur, Torrentius est relaxé et envoyé en Angleterre où il devient peintre de la Cour.
Colin Thibert s'empare de cette figure, condamnée pour hérésie et immoralité, pour dresser le portrait d'un homme talentueux et hâbleur, hédoniste revendiqué, à la pensée critique, fustigeant non pas la foi mais le carcan rigoriste dans lequel on l'enferme. Torrentius est un homme à l'alcool bavard, un fort en gueule, un « dissident » que son époque aura su faire taire à coups de tortures et de procès. Avec cette biographie romancée au rythme enlevé, Colin Thibert livre également la photographie d'une époque qui condamnait la liberté de penser. Et c'est justement cette liberté qui nous rend attachant ce Torrentius, pourtant grossier et outrecuidant. Car l'homme et l'artiste ont compris l'hypocrisie de l'époque qui condamne en place publique la licence mais achète à prix d'or, sous le manteau, ses représentations de la lubricité la plus débridée.
Colin Thibert nous fait découvrir un peintre flamand méconnu, contemporain de Rubens et Hals, il fait les plus belles natures mortes de son époque...il fait aussi des gravures érotiques ; c'est le secret qui le fait vivre. C'est un noceur, il séduit toutes les femmes, il travaille quand bon lui semble, il est provocateur et cela lui vaut d'être poursuivi par les protestants qui le jetteront en prison et le tortureront en vain pour qu'il abjure. Il réussit à fuir en Angleterre, protégé par le roi qui apprécie ses oeuvres. Mais il s'ennuie et revient aux Pays-bas où son sort est écrit.
L'auteur parvient à nous mettre en empathie avec un être pourtant peu sympathique.Un bon moment de lecture.
Contrairement à la règle que j'observe d'habitude, j'ai écrit sur un livre qui ne sort que fin août! Il faut dire que Babelio ne répond pas à ce sujet; je me demande d'ailleurs s'il y a un pilote dans l'avion: j'ai reçu un message du type minitel rose!
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Il ne figure pas sur le site de la BDP... Je vais leur demander s'il peuvent l'acquérir