PRAISE FOR THE STRIKE SERIES ''One of crime''s most engaging duos'' Guardian ''Magnificent'' Sunday Times ''Finely honed, superbly constructed'' Daily Mail ''Terrific'' Daily Express ''A blistering piece of crime writing'' Sunday Times ''The work of a master storyteller'' Daily Telegraph ''Unputdownable'' Daily Express ''Highly inventive storytelling'' Guardian ''Superb . . . an ingenious whodunnit'' Sunday Mirror ''Come for the twists and turns and stay for the beautifully drawn central relationship'' Independent ''Outrageously entertaining'' Financial Times
Quand on entame un polar de 1000 pages, on espère toujours que cela en vaut la peine.
Et comme toujours avec Robert Galbraith, AKA J.K. Roling, je n'ai pas été déçue.
Nous plongeons cette fois dans le monde des jeux en ligne et du virtuel avec tout ce qu'il a de meilleur... et de pire bien entendu, c'est un polar! Cyber-harcèlement, achats d'objets prohibés sur le dark web, extrême droite, pédophiles qui cherchent leurs victimes sur le net parmi des jeunes vulnérables, etc. une belle brochette.
Le duo Cormoran - Robin fonctionne toujours à merveille, même s'ils n'osent pas s'avouer les sentiments qu'ils ont l'un pour l'autre. Leurs qualités diverses s'associent parfaitement pour faire la lumière sur les meurtres perpétrés autour d'un cartoon à succès publié sur Youtube : The ink black heart, à commencer par l'une de ces deux auteurs.
Bon courage à mes collègues qui traduisent cette brique, avec toutes les reproductions de tweets, discussions en ligne sur des chats privés, etc. !
Quand je me suis offert ce pavé le jour de sa sortie il y a presque 6 mois, j'ai fait une story disant "Rdv en 2023". Sur le moment, c'était une blague. Bon...
J'ai donc commencé ce roman en septembre puis je l'ai un peu laissé de côté et quand je l'ai repris, j'avais tout oublié.
Le second départ aura été le bon et armée de mes post-it, blocs-notes et autres organigrammes, j'ai passé une des lectures les plus excitantes de ce début d'année.
Il faut dire que le duo Cormoran Strike/Robin Ellacott fonctionne toujours aussi bien, Robin est même plutôt sympathique dans ce tome, maintenant qu'elle verse un peu moins dans l'auto-apitoiement.
The Ink Black Heart est un dessin animé diffusé sur YouTube, qui rencontre un succès inattendu. Un jeu en ligne en est même tiré mais très vite, les relations entre le créateur du jeu (anonyme, bienvenue dans le monde merveilleux d'Internet) et la créatrice du dessin animé s'enveniment.
Lorsque celle-ci est poignardée dans un cimetière après des mois de cyber-harcèlement, les soupçons tournent vite autour du jeu en ligne.
L'enquête est passionnante, les suspects sont légion et les connexions entre eux nombreuses et travaillées. Autant vous dire que mes petits neurones ont chauffé. Autant vous dire aussi qu'ils ont chauffé en vain, je ne suis arrivée à rien.
L'autre aspect intéressant de cette enquête est qu'elle tourne autour du cyber-harcèlement d'une femme qui a créé une œuvre culturelle à fort retentissement. Si ça vous rappelle quelque chose, j'imagine que ce n'est pas pure coïncidence.
Les extraits Twitter sont édifiants de haine gratuite et de mauvaise foi.
Et en attendant le prochain tome (d'ici deux ans j'imagine), je vais donc me rabattre sur la série de la BBC, que je vous conseille très chaleureusement.
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