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« Colette est remorte. Ce mot n'existe nulle part. Remourir, ça n'existe pas. »
Colette était une femme sans histoire. C'est du moins ce que l'on croyait jusqu'au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans...
Avec ce roman virtuose où s'entrelacent destins et intrigues palpitantes, Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour.
Valérie Perrin m’avait bouleversée avec « Changer l’eau des fleurs » et j’avais été emportée par son dernier roman « Trois », c’est le livre que j’ai le plus conseillé ces dernières années. Des romans profonds sur la complexité de la nature humaine, par une conteuse hors pair. C’est donc avec une grande impatience que j’attendais la sortie de ce dernier roman « Tata ».
Et je dois avouer que j’ai été déçue. J’ai longtemps attendu la petite étincelle qui n’est finalement jamais arrivée. On retrouve toujours le schéma réussi de l’autrice, avec ses myriades d’histoires de temporalités différentes qui finissent par se retrouver, mais cette fois avec une forte dose de coïncidences qui apportent trop d’invraisemblances au récit.
De trop nombreuses thématiques et digressions sont esquissées dans ce roman : passion du football, cinéma, cirque, musique, déportation, adoption, séparation, homosexualité, domination perverse, pédophilie… et j’en ai regretté le manque de profondeur. Le style trop scénarisé ne m’a pas fait vibrer, tout comme les multiples personnages souvent caricaturaux et stéréotypés. Valérie Perrin a semble t-il cherché à trouver des situations plus originales les unes que les autres, alors que je l’aimais justement pour sa simplicité. J’ai eu la sensation de lire un roman de ces « auteurs à succès » que de fuis généralement.
Ce qui a sauvé pour moi le roman est le personnage central de Colette, cette tante « re-morte » qui dévoile peu à peu ses secrets, et le roman aurait gagné en profondeur à se concentrer uniquement sur elle. La description de la ville de Gueugnon à travers les années est de même particulièrement réussie.
Mauvais point également aux trop nombreuses coquilles dans l’édition qui ont ajouté à mon agacement...
Une vraie drogue ce roman, lu sur une semaine. Vous imaginez le dilemme, abandonner le livre pour être à l'heure au bureau, pour dormir ? un vrai crève-coeur. Valérie Perrin a fait fort encore une fois. Elle fait partie des "poids lourds" de la rentrée littéraire mais c'est justifié par sa qualité de conteuse hors pair.
Dans "Tata" elle nous entraine dans plusieurs histoires individuelles qui s'entremêlent et deviennent une histoire familiale. Inutile d'en dire plus, je ne ferai pas la bêtise d'essayer de faire un résumé du livre tant c'est dense et surtout par peur de vous dévoiler quoique ce soit qui enlèverait tout le charme du roman.
J'avoue j'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. J'ai trouvé le début un peu brouillon, décousu. Mais lorsque l'histoire de Colette commence à se dessiner on ne peut plus résister.
Alors à votre tour découvrez qui sont Colette, Blanche, Jean, Lyèce, etc... bonne lecture !
Ce roman est captivant, riche en émotions , avec des rebondissements merveilleux même si parfois improbables,, beaucoup d'amour ,de joies aussi. Je me suis laissé porter par Colette que j'ai aimé sincèrement, par Blanche très touchante. j'ai aimé "écouter" les cassettes, j'ai aimé cette vie. On ne connait pas la vie de ceux qui nous sont chers et ce témoignage est très fort. Il est parfois bon de se laisser porter par un tel livre. Déjà 3changer l'eau des fleurs" m'avait profondément touché .Ainsi Valérie Perrin m'emporte dans son univers où même quand c'est triste ,il y a toujours une belle lumière.
Histoire familiale, recherche des origines, de la source. Beau récit.
Voici une sortie que j'attendais car il me tardait de découvrir le nouveau roman de Valérie Perrin et je dois dire que je ne suis pas déçue.
"Tata" c'est l'histoire d'une belle relation qui unissait Agnès, la narratrice, à sa tante Colette, morte quatre années auparavant. Enfin, c'est ce que pensait Agnès jusqu'à ce qu'un appel de la gendarmerie lui apprenne que sa tante Colette venait d'être retrouvée morte à son domicile. C'est complètement incompréhensible pour cette nièce attachée à cette tante qui partageait ses vacances avec elle. S'ensuit alors une enquête qui va conduire Agnès sur le chemin d'une vérité qu'elle était loin d'imaginer...
Quels secrets cachait Colette ? Pourquoi avoir fait croire à sa mort?
Autant de questions que le lecteur se pose dès les premières pages de ce roman.
Après avoir lu les trois précédents romans de Valérie Perrin et les avoir appréciés, j'ai ouvert "Tata" avec confiance. Mais, cette fois, le charme n'a pas agi.
Bien sûr l'accroche est alléchante : Agnès, scénariste, divorcée, une fille, apprend, le 21 octobre 2010, que sa tante vient de mourir; or elle était déjà morte et enterrée depuis trois ans. Elle retourne à Gueugnon, là où elle a passé toutes ses vacances, chez Colette, cette tante "remorte", pour essayer de comprendre.
Bien sûr, le personnage de Colette sort des sentiers battus : cordonnière, fan du football club de Gueugnon, qui ne s'est jamais mariée et n'a pas eu d'enfants. Cette femme discrète, en apparence sans histoire, mal fagotée est dotée d'une volonté de fer, se fait toujours passer après celles et ceux qu'elle aime et a eu une vie incroyable.
Bien sûr, il y a une enquête sur cette deuxième mort mais c'est aussi une enquête sur l'histoire d'Agnès et de sa famille; ce sera, pour elle, une renaissance grâce au retour dans le passé, au retour à Gueugnon.
Bien sûr, il y a toute la tendresse de Valérie Perrin pour cette ville où elle a grandi, où ses parents tenaient un commerce, où son père a été une légende du football local à la place d'ailier et pour ses habitants. C'est un hommage à une ville et à ceux et celles qui y ont vécu, qui l'ont façonnée, qui se sont enthousiasmés pour leur club de foot.
Mais, malgré les talents de conteuse de l'auteure, un style vivant, je n'ai pas accroché pour cause de trop de tout. Un roman de 640 pages avec trop de personnages qui ne m'ont pas paru essentiels dont l'histoire se greffent assez artificiellement à l'intrigue principale, trop de thèmes superficiellement traités (le destin des Juifs pendant la 2ème Guerre Mondiale, les Justes, la violence conjugale, la pédophilie, la vengeance, le déterminisme social, le racisme, le foot, ...), trop de sauts temporels qui m'ont souvent perdue, trop de mélange entre les cassettes audio laissées par Colette, celles enregistrées par d'autres personnages, le scénario en cours d'écriture par Agnès sur la vie de sa mère (dont une partie est répétée deux fois dans le roman!!!!), les extraits de la presse... et trop d'invraisemblances même si je sais que nous sommes dans une fiction.
Bref, une déception.
Agnès est contactée par la gendarmerie pour lui annoncer le décès de sa tante, Colette qu'elle pensait avoir enterrée trois ans auparavant. Une histoire de famille qui commence comme un roman policier. Des amis d'enfance retrouvés grâce à sa tante, des secrets divulgués peu à peu grâce à des cassettes enregistrées par cette tata bien énigmatique et bien touchante. (Cette idée de cassettes posthumes m'avait déjà bien plu dans le roman de Rachid Benzine Les silences des pères).
Un roman très émouvant et très beau écrit d'une plume délicate. J'ai quitté à regret les personnages auxquels je vais penser encore longtemps je crois...
"Colette est remorte. Ce mot n'existe nulle part. Remourir, ça n'existe pas". Et pourtant.. quand un capitaine de gendarmerie d'un petit village de Bourgogne appelle Agnès pour lui annoncer la mort de sa tante, il y a forcément une erreur. Pourquoi ? Car la tante en question est décédée il y a 3 ans auparavant !
"Tata" se dévoile alors dans une enquête plus qu'incroyable autour d'une femme banale, cordonnière de profession, fan du football club de Gueugnon : Colette Septembre. Agnès se retrouve dans ce petit village avec des tas de questions, des silences, des souvenirs, jusqu'au moment où elle découvre cette valise remplie de cassettes audios enregistrées par Colette et.. ! Le passé, le présent, le futur de Colette apparaissent alors avec intrigues, rebondissements, secrets et révélations.
Valérie Perrin est de retour en saisissant l'ordinaire pour en faire de l'extraordinaire, et nous happer avec des personnages complètement captivants, en nous décrivant leurs émotions et leurs secrets avec sensibilité, avec toujours ce lien invisible qui nous rattache à eux. Passé et présent s'entrelacent à merveille, la tension monte à chaque chapitre, pour dévoiler des vies difficiles, remplies de douleurs, de bonheurs et de mystères. Chaque personnage et destin a sa place, son importance et touche plein en coeur.
Un roman ambitieux, plus personnel que les précédents, ce qui se ressent : Valérie a mis tout ce qu'elle aime, tout ce qui l'anime, tout ce qui la révolte, tout ce qui la touche dans ses lignes. L'écriture est toujours aussi merveilleuse, Valérie est une magicienne des mots, une orfèvre des émotions. Sur les douces mélodies d'Alain Souchon, on les aime : Agnès, Adèle, Jean, Lyèce, Hervé, Blanche...
Nos coeurs chavirent, et on en redemande après avoir refermé les 632 pages de cette histoire totalement magnétique. Coup de coeur absolu, c'est officiel, je vous aime ma chère Valérie !
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