Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Sorbonne plage

Couverture du livre « Sorbonne plage » de Edouard Launet aux éditions Stock
  • Date de parution :
  • Editeur : Stock
  • EAN : 9782234079250
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La presqu'île de l'Arcouest, entre Paimpol et l'île de Bréhat, est un joli coin de Bretagne qui a hérité dans les années 1930 des surnoms de « Sorbonne-Plage », « Fort-la-Science » ou encore « Presqu'île atomique ». C'était en effet le repaire de professeurs de la Sorbonne et de savants qui,... Voir plus

La presqu'île de l'Arcouest, entre Paimpol et l'île de Bréhat, est un joli coin de Bretagne qui a hérité dans les années 1930 des surnoms de « Sorbonne-Plage », « Fort-la-Science » ou encore « Presqu'île atomique ». C'était en effet le repaire de professeurs de la Sorbonne et de savants qui, chaque été pendant la première moitié du xxe siècle, venaient y séjourner avec leur famille. Le reste de l'année, les membres de ce phalanstère menaient ensemble à Paris de grands combats politiques et scientifiques : dreyfusisme, pacifisme, rationalisme, anti-fascisme. et recherche atomique.
Dans les rangs de ce « groupe de l'Arcouest », rien moins que quatre prix Nobel : Marie Curie, Jean Perrin, Frédéric et Irène Joliot Curie, lesquels furent à deux doigts de prouver, juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale, qu'une énergie formidable pouvait être extraite de l'infiniment petit pour être mise au service de l'humanité. Les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945 feront s'effondrer le rêve de ces idéalistes et sonneront la fin de la belle aventure humaniste de l'Arcouest, ainsi que celle de notre foi sans bornes en la science.
Le narrateur de cet ouvrage, qui se confond presque avec son auteur, part à l'Arcouest pour tenter de comprendre les raisons de cet échec. Quelle fut la nature exacte de l'utopie qui a couvé dans cette matrice bretonne à partir de 1900 ? Sur quels ferments idéologiques a-t-elle poussé ? Et puis à quoi donc ces universitaires et chercheurs éminents employaient-ils leurs longues vacances au bord de la mer ? Quelles traces ont-ils laissées sur ce bout de Goëlo ?
Au terme de son enquête, flâneuse et contemplative, le narrateur découvrira que la bombe d'Hiroshima était en fait une bombe à retardement, et les étés de l'Arcouest des étapes insouciantes vers une issue forcément fatale.

Donner votre avis

Avis (6)

  • Intérêt documentaire de ce court ouvrage.
    La pointe de l'Arcouest ( Côtes d'Armor, face à l'île de Brehat) héberge dans les années 1920 ,3 colonies sans interaction entre elles.
    Des Parisiens viennent y passer l'été et marquent le paysage par des constructions de maisons.Ce sont les Nobel( Les...
    Voir plus

    Intérêt documentaire de ce court ouvrage.
    La pointe de l'Arcouest ( Côtes d'Armor, face à l'île de Brehat) héberge dans les années 1920 ,3 colonies sans interaction entre elles.
    Des Parisiens viennent y passer l'été et marquent le paysage par des constructions de maisons.Ce sont les Nobel( Les Curie, les Joliot -Curie etc…) des artistes parisiens et des artisans du faubourg Saint- Antoine,

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Sorbonne plage de Edouard Launet (journaliste scientifique) : voici un excellent et opportun contrepoint au gros album sur La Bombe dont on parlait ici même il y a quelques jours.
    Ce roman historique est en quelque sorte le point de vue 'français' sur la naissance de cette bombe atomique.
    Un...
    Voir plus

    Sorbonne plage de Edouard Launet (journaliste scientifique) : voici un excellent et opportun contrepoint au gros album sur La Bombe dont on parlait ici même il y a quelques jours.
    Ce roman historique est en quelque sorte le point de vue 'français' sur la naissance de cette bombe atomique.
    Un point de vue d'autant plus intéressant et original que l'auteur a choisi de nous retracer cette histoire (une "histoire qui commence bien et qui finit mal" comme chacun sait) à travers le prisme des vacances que nos scientifiques allaient passer régulièrement en Bretagne ! Savoureux.
    Un angle d'attaque où, de l'aveu même d'Edouard Launet, il peut
    [...] sembler excessif d'aller traquer les prémices de la catastrophe jusque dans les balades en mer et les photos de famille, de donner un arrière-plan dramatique à chacune de ces anodines scènes de vacances.
    [...] Ces images sont en effet bien banales si l'on fait abstraction du pedigree des personnages qui les composent.

    Pedigree, voilà bien un mot-clé : Launet nous décrit par le petit bout de la lorgnette et de l'historiette, le microcosme très fermé de ces universitaires bardés de diplômes et de prix Nobel, la double-crème de l'intelligentsia française.
    Aveuglés par leur arrogance, ils refuseront de voir les conséquences de ces recherches, tout comme ils ne verront pas venir les américains qui les devanceront dans la course à la bombinette.
    Avec cette peinture acide et désabusée, on n'apprendra pas grand chose sur l'histoire de la bombe (l'album déjà évoqué est clairement plus instructif sur ce plan) mais beaucoup sur l'exception intellectuelle franco-française.
    Pour celles et ceux qui aiment l'Histoire.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Qu’advient-il des romans qui paraissent en mai et juin au moment du déferlement de la rentrée littéraire de septembre? Sont-ils condamnés à disparaître sous les piles des livres qui envahissent les librairies à la fin août? Il faut malheureusement répondre par l’affirmative dans la plupart des...
    Voir plus

    Qu’advient-il des romans qui paraissent en mai et juin au moment du déferlement de la rentrée littéraire de septembre? Sont-ils condamnés à disparaître sous les piles des livres qui envahissent les librairies à la fin août? Il faut malheureusement répondre par l’affirmative dans la plupart des cas et, par conséquent, condamner ce roman. Pourtant, il ne mérite vraiment pas ce traitement tant il est original.
    Car il y a au moins cinq niveaux de lecture possible pour ce roman, un niveau géographique, un niveau «people», un niveau historique, un niveau scientifique et un niveau sociologique.
    Le niveau géographique, c’est celui qui nous fait découvrir la presqu’île de l’Arcouest, d’abord depuis la mer. Le narrateur, parti de Paimpol pour rejoindre la Bretagne sud et faire escale à l’île d’Ouessant, doit diriger son voilier entre les rochers, raser le bourg de Pors-Even avant de découvrir ce coin de Bretagne qui va tant plaire aux intellectuels parisiens. À l’occasion de sorties en mer, de baignades ou de promenades, le lecteur est invité à en découvrir les recoins, mais aussi de suivre le développement économique avec la construction des maisons de villégiature et le Développement du tourisme.
    On peut considérer l’historien Charles Seignobos comme l’initiateur de ce mouvement. Avec le physiologiste Louis Lapicque, il est en effet à l’origine de ce qui deviendra au fil des ans la communauté scientifique qui donne son titre à l’ouvrage. On y croisera pas moins de quatre Prix Nobel : Pierre et Marie Curie, Frédéric et Irène Joliot-Curie et Jean Perrin. Au fil des ans, il seront rejoint par Emile Borel, Pierre Auger ainsi que par quelques industriels tels que Eugène Schueller, le fondateur de l’Oréal. Quand sa fille Liliane prend des bains de mer, elle peut tester l’ambre solaire et observer ces vacanciers humanistes que la presse va finir par rassembler sous le nom générique de «Fort la science». Car s’il est bien question de vacances, notamment pour les enfants de ces scientifiques, l’endroit se prête aussi aux échanges et à l’élaboration de quelques projets communs comme, par exemple, la création d’outils de formation. Ainsi le CNRS ou du CEA doivent sans doute beaucoup à l’Arcouest.
    L’engagement social, l’idée que la science doit être au services des hommes donnera lieu à des débats enflammés – notamment quand il sera question des recherches dans le domaine nucléaire – tout comme l’affaire Dreyfus en faveur duquel une majorité, sinon une unanimité, se dégage très vite.
    « Il y avait là l’image la plus achevée de ce que fut le XXe siècle : idéalisme, puis violence, puis désillusion.» Quand des milliers de Japonais meurent des radiations émises par la première bombe atomique, par exemple.
    La cohabitation des Bretons avec cette communauté donne aussi quelques pages savoureuses, même s’il faut bien avouer une petite déception avant de refermer ce livre: le souffle romanesque qui aurait pu accompagner cette épopée n’est qu’une petite brise qui ne parvient pas à faire gonfler les voiles d’un récit qui reste un peu encalminé dans sa très solide documentation.
    http://urlz.fr/44nB

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Un jour, en navigant sur un voilier en Bretagne, Édouard Launet découvre par hasard une avancée rocheuse entre Paimpol et l'île de Bréhat, c'est la presqu'île d'Arcouest où se trouve la maison de Liliane Bettencourt.
    Il apprend qu'au début du siècle dernier, ce coin alors sauvage et sans...
    Voir plus

    Un jour, en navigant sur un voilier en Bretagne, Édouard Launet découvre par hasard une avancée rocheuse entre Paimpol et l'île de Bréhat, c'est la presqu'île d'Arcouest où se trouve la maison de Liliane Bettencourt.
    Il apprend qu'au début du siècle dernier, ce coin alors sauvage et sans touristes, était le refuge d'illustres chercheurs et de professeurs à la Sorbonne qui formaient "le groupe de l'Arcouest" également surnommé "Sorbonne plage". Chaque été, une quinzaine de personnes se retrouvaient à "Taschen Bihan", la maison de l'historien Seignobos, ouverte à tous.

    C'était un groupe convaincu du rôle essentiel de la science dans le progrès de la société qui "avait une foi solide en un avenir radieux et penchait nettement à gauche", un groupe soudé par l'affaire Dreyfus.

    Ce repaire estival de grands noms français de la physique atomique abritait une petite société élégante, unie par le goût de la science et de la réflexion politique mais aussi coincée dans ses traditions, un microcosme fermé d'aristocrates idéalistes aux idées de gauche qui avaient peu de contact avec la population locale. Peu à peu, un certain nombre d’entre eux vont s'installer dans cette presqu'île en y construisant leur propre maison.

    Parmi eux, quatre prix Nobel : Marie Curie, Jean Perrin, Frédéric et Irène Joliot-Curie.

    Edouard Launet a mené une enquête auprès des descendants de ces familles dont certains habitent encore la région et s'est appuyé sur la biographie de Marie Curie écrite par sa fille Eve, sur les récits de la femme de Borel qui était romancière, sur des photos (la photo en couverture du livre date de 1919), sur des films muets, sur une rencontre avec la fille de Frédéric et Irène Joliot Curie...

    Il nous dépeint la Bretagne du début du 20ème siècle endeuillée par les disparitions en mer de marins pêcheurs en mer d'Islande, bercée par les poèmes du poète breton Anatole Le Braz.
    Il évoque le contexte historique avec l'exposition universelle de 1900, la découverte des rayons X par Becquerel et de la radioactivité par les Curie, la mobilisation du groupe lors de la première guerre mondiale, les liens de Frédéric Joliot-Curie avec Schueller le père de Liliane Bettencourt, la découverte du neutron en 1932, la terrible année 1939 avec la déclaration de guerre et la découverte de la fission nucléaire en chaîne, le premier essai nucléaire en 1945 pour finir par l'apocalypse d'Hiroshima et Nagasaki ...
    Tous ces savants résideront l'été dans ce coin de la Bretagne jusqu'à la deuxième guerre mondiale.

    L'auteur nous montre le terrible engrenage qui a fait que ces découvertes ont, à un moment donné, échappé aux savants pour passer entre les mains des militaires avec les conséquences que l'on connait... On imagine les états d'âme des scientifiques, le poids de la responsabilité qui a pesé sur ces hommes et ces femmes, pour certains engagés dans des mouvements pacifistes, qui avaient foi dans l'homme et dans le progrès...

    J'ai trouvé très documentée et passionnante cette enquête où l'on croise Albert Camus, Eistein, Oppenheimer et Tibbets, le pilote qui a largué la bombe sur Hiroshima. C'est une page d'histoire centrée sur la découverte de l'énergie atomique que nous retrace avec beaucoup de rigueur Édouard Launet .

    Ce livre n'est pas du tout rébarbatif au contraire, truffé d'anecdotes le récit est très vivant. Sorbonne plage est très instructif et tient à la fois de l'essai et du roman.

    http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2016/07/sorbonne-plage-dedouard-launet.html

    thumb_up J'aime comment Réagir (1)
  • Etonnant récit qui mène l'enquête dans le microcosme scientifique de la" bande de l'Arcouest" réunissant physiciens nobelisés et artistes !

    L'auteur, ancien ingénieur, mêle habilement images sépia d'un monde perdu, évoque les vacances sur cette presqu'île au nord de la Bretagne, et instille...
    Voir plus

    Etonnant récit qui mène l'enquête dans le microcosme scientifique de la" bande de l'Arcouest" réunissant physiciens nobelisés et artistes !

    L'auteur, ancien ingénieur, mêle habilement images sépia d'un monde perdu, évoque les vacances sur cette presqu'île au nord de la Bretagne, et instille très finement une réflexion sur les limites du progrès. Quel regard, autre que celui de la fierté des découvertes scientifiques, a pu avoir cette élite intellectuelle quand a explosé la bombe à Hiroshima ?

    On croise Albert Einstein et les Curie, Albert Camus et des marins naufragés comme dans un album-photos qui étireraient ses pages sur tout le XXème siècle et ses bouleversements.

    La plume de l'auteur sert ce document qui évite les écueils d'un ouvrage trop scientifique : les références aux découvertes nucléaires, les quelques notions de physique et de chimie n'étouffent pas cet ouvrage qui offre de belles lignes, poétiques, sur la parenthèse enchantée à "Sorbonne-Plage".

    Une belle découverte !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Lien : http://livresselitteraire.blogspot.fr/2016/06/sorbonne-plage-edouard-launet.html

    Edouard Launet est un journaliste scientifique et quoi de plus normal pour un journaliste scientifique que d’écrire un livre sur la science ?
    Avec Sorbonne Plage, l’auteur nous emmène en Bretagne et plus...
    Voir plus

    Lien : http://livresselitteraire.blogspot.fr/2016/06/sorbonne-plage-edouard-launet.html

    Edouard Launet est un journaliste scientifique et quoi de plus normal pour un journaliste scientifique que d’écrire un livre sur la science ?
    Avec Sorbonne Plage, l’auteur nous emmène en Bretagne et plus précisément sur l’Arcouest où chaque année se rejoignent artistes et grands scientifiques nobelisés tels que Pierre et Marie Curie, Charles Seignobos, Jean Perrin, Louis Lapicque, Anatole Le Braz mais également leur descendance. Cette petite bourgade devient le théâtre, durant les quelques mois d’été, de têtes pensantes à l’apogée de leurs découvertes.

    Tous ces grands noms de l’Histoire y font construire des résidences secondaires après être tombés en amour pour ce havre de paix. Ils s’y amusent en navigant, en créant des spectacles estivaux où chaque membre de cette grande famille a un rôle à jouer.
    Le « groupe de l’Arcouest » ne se mêlent pas aux autres habitants à part le jeune Frédéric Joliot (gendre de Pierre et Marie Curie) qui venant d’un monde moins bourgeois se plaît à rencontrer les habitants et pêcheurs de l’île.


    Humanistes socialistes, dreyfusards (voir même peu à peu communistes), tous sont convaincus que la science peut apporter à l’humanité une paix certaine, Pierre Curie dira « Je suis de ceux qui pensent, avec Nobel, que l'Humanité tirera plus de bien que de mal des découvertes nouvelles ». et il est bien dur de rentrer dans leur monde idéaliste.
    Le reste de l’année, ils militent politiquement mais surtout ils travaillent avec acharnement sur les avancées scientifiques de l’uranium puis de l’atome.
    Mais cette douce utopie virera au cauchemar dans les années d’après-guerre.

    Ces scientifiques si brillants ne se doutaient-ils pas du danger encouru par de telles découvertes ? N’ont-ils pas été précurseurs dans le domaine de la fission atomique ? Certains d’entre eux n’avaient-ils pas auguré la catastrophe qui se profilait ?

    C’est ce qu’Edouard Launet nous démontrera tout au long de ce récit très bien documenté par des témoignages ou l’étude de documents provenant parfois mêmes de ces Arcouestiens.
    Comment ces physiciens ont-ils pu laisser la bombe atomique voir le jour ? La fierté d’une telle avancée sera-t-elle plus forte que le remord ?

    Si je dois admettre avoir été effrayée, dans un premier temps, à la lecture de la quatrième de couverture et des premiers pages, je dois également admettre que mon inquiétude s’est bien vite dissipée. Je ne suis pas une femme de sciences, je n’y connais d’ailleurs strictement rien et tout cela m’échappe (déjà les maths alors la physique et la science !), j’avais donc peur que ce récit soit indigeste pour mon pauvre petit cerveau novice. Et pourtant, il n’en est rien. Edouard Launet ne nous écrit pas des tartines de formules, ni de procédés physiques, juste le nécessaire pour que nous puissions comprendre cette fabuleuse et dramatique aventure à laquelle les plus grands scientifiques, physiciens et historiens ont été à l’origine.

    Nous voyageons à travers des photos en noir et blanc, des souvenirs de vacances remplis d’insouciance sur cette presqu’île. L’auteur nous plante le décor de ces avancées et nous distille peu à peu les prémices de cet holocauste que la bombe atomique provoquera sur Hiroshima.

    Le récit nous offre de belles lignes : la plume d’Edouard Launet se fait à la fois poétique et scientifique mais jamais le lecteur n’est noyé dans les explications. Et j’ai trouvé que c’était réellement un point fort pour cet ouvrage. On vogue entre deux époques celles des ancêtres (Pierre et Marie Curie) et celle de la relève, celle de la première guerre et celle de la seconde, entre la France et les Etats-Unis.

    Quelle ironie d’apprendre que tous militaient pour la paix, tous étaient humanistes voir même anti-armes nucléaires. Tous étaient bercés d’idéalisme et pourtant leurs travaux ont servi à créer une arme de destruction massive alors qu’ils étaient conscients des dangers de telles découvertes.

    Sans parler de la dernière partie où l’auteur aborde la culpabilité qui a rongé ces chercheurs et universitaires après l’explosion. Où il nous emmène au Japon pour nous retracer l’horreur vécue par les habitants d’Hiroshima. Rien n’est laissé au hasard et la douleur qui s’en dégage parvient à nous glacer le sang.

    J’ai aimé l’écriture fluide, les paysages, et j’ai adoré rentrer dans l’intimité de ces physiciens, en apprendre davantage sur ses illustres personnages et sur leur vision du monde.
    Je ne pense pas que ce type de récit puisse être un coup de cœur néanmoins c’est une très belle découverte qui nous en apprend davantage sur les avancées scientifiques et leurs dérives.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.