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Joseph a douze ans lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps d'une fillette assassinée. Une des premières victimes d'une longue série de crimes.
Des années plus tard, alors que l'affaire semble enfin élucidée, Joseph s'installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d'enfants se multiplient...
Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante.Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu'il met en jeu.
Joseph Vaughan vit avec sa mère à Augusta Falls, une petite bourgade de Géorgie. A l’âge de douze ans, il découvre le corps horriblement mutilé d’une petite fille qu’il connaissait bien. Ce sera le début d’une très longue série de crimes perpétrés sur cinq états durant une trentaine d’années. La police ne parvient pas à démasquer le tueur, et le petit Joseph qui s’était promis avec sa bande d’amis de protéger les filles du quartier échoue lamentablement à sa mission. Des années plus tard, lorsque l’enquête semble enfin élucidée, Joseph pense oublier cette histoire. Il est devenu écrivain à succès et s’est installé à New York, mais il comprend brutalement que le tueur est toujours à l’oeuvre, et décide alors de reprendre l’enquête pour démasquer le coupable.
L’affaire démarre en novembre 1939, dans l’Amérique profonde, à la veille de la seconde guerre mondiale: le contexte impressionne et l’auteur retranscrit habilement cette époque. Dans la petite ville d’Augusta Falls, tout le monde se connait; Joseph qui perd son père très jeune, est un enfant sensible et rêveur, il aurait probablement eu beaucoup de difficultés à surmonter les épreuves futures sans l’aide précieuse de son institutrice, qui va le guider vers sa future carrière d’écrivain. Comment ne pas être traumatisé à vie lorsque l’on découvre à 12 ans le corps démembré d’une enfant ? Si l’important pour Joseph est de protéger les filles de son quartier, puis de découvrir le coupable, l’intérêt que portera le lecteur à ce roman ne réside pas dans l’intrigue elle-même mais plutôt dans le style littéraire de l’auteur.
Il y a bien un serial killer, trente-deux victimes tout de même, même profil, même mode opératoire mais on ne s’attarde pas sur l’enquête, les policiers de diverses villes et états se réunissent, mais sans avancée probante. Le suspense est pourtant bien présent, un roman de 600 pages qui se dévore et pourtant il ne s’y passe presque rien. Pourquoi ce roman est-il si addictif ?
L’écriture sensible et poétique de R.J Ellory que j’ai découvert pour la première fois l’an passé dans le Carnaval des ombres m’a de nouveau convaincue : métaphores et comparaisons sont sans cesse renouvelées pour retranscrire le plus précisément possible les sentiments de son personnage, durement malmené par la vie. Seul le silence est un récit d’une noirceur sans pareille, outre les multiples crimes atroces, le narrateur lui-même est mis à mal: lorsque l’on croit percevoir une éclaircie dans la vie de Joseph Vaughan, le voilà frappé par la foudre. Celui-ci possède un caractère opiniâtre mais n’est pas sans faille et les multiples cicatrices que possède son l’âme pourraient bien le perdre, on ne peut que s’attacher à ce narrateur-écrivain qui relate les trente années les plus difficiles de sa vie. Sa quête de justice se fait en parallèle de sa quête d’écrivain : touché personnellement par les actes du tueur, Joseph en tant que romancier se construit par sa recherche désespérée du coupable, jusqu’à aboutir doublement à l’œuvre de sa vie.
L’écriture puissante et profonde de R.J Ellory, que certains n’hésitent pas à comparer à celle de grands auteurs classiques américains, sert donc parfaitement ce roman qui, plus qu’un thriller, est un excellent roman noir, témoin d’une époque et confiant à son principal protagoniste une quête personnelle vitale.
Seul le silence de R.J Ellory
De cet auteur j’avais lu faisant partie du jury de la sélection du livre de poche, Papillon de nuit et j’avais été enthousiasmé par la qualité de l’écriture et la force de ces personnages, disant à la fin de la critique de ce livre : « Vous serez touché et bouleversé par cette histoire ! Comme moi, je suis persuadé qu'après avoir lu ce thriller de R.J Ellory, vous regarder différemment un papillon de nuit. » Je peux maintenant ajouter lorsque vous aurez lu Seul le Silence de R.J Ellory , comme il est indiqué sur la jaquette de ce livre, cette histoire vous hantera longtemps. Vous retrouverez, là aussi la qualité des descriptions, des paysages, des ambiances, des sentiments, des attitudes, des non-dits de cet auteur. Seul le silence va au-delà du thriller classique. R.J Ellory par cette histoire, nous transcrit des instants de vie qui font réfléchir à notre propre existence. Comment agirions-nous si nous étions confrontés nous aussi dès notre prime jeunesse à ce qu’a vécu Joseph Vaughan. Quel serait notre comportement dans le temps, si nous avions cette quête, cette mission, ce devoir à accomplir et ceci pendant trente années. « Nous entrons dans la vie de Joseph Vaughan, le 12 juillet 1939, une plume blanche indiquait la visite d’un ange. C’est de la que venaient les rêves dit-il. C’est ce jour-là que La Mort vint. Appliquée, méthodique, indifférente aux us et coutumes ; ne respectant ni la Pâque, ni la Noël, ni aucune célébration ou tradition. Elle vint prendre mon père Earl Théodore Vaughan. Le 3 novembre 1939, » Plus tard ce fut le corps d’Alice Van Horne qui est retrouvée nue dans un champ tout au bout de la grande route, là où La Mort avait dû commencer son voyage lorsqu’elle était venue chercher mon père. Elle avait onze ans. Quelqu’un l’avait apparemment déshabillée, battue, lui avait fait des choses qu’aucun être humain… » Quant à l’enquête, relatait un journaliste, le shérif Dearing s’est refusé à tout commentaire. Quelques mois plus tard se sera Joseph qui retrouvera le corps d’une de ses petites filles élève dans sa classe. Cette vision le hantera toute sa vie. Joseph veut arrêter ce massacre. Mettre un visage sur cet homme qui s’attaque aux petites filles du comté. Il veut être leur ange-gardien. Avec son groupe d’amis le club Les Anges Gardiens est fondé après un serment scellé de leur sang. Joseph et ses amis vont se mettre en chemin pour traquer cet assassin en surveillant les allées et venues des habitants de cette petite ville, des étrangers qui passent car il semble impossible de croire que c’est quelqu'un du village qui commette ses actes abominables. Dans cette même période, Joseph qui vit seul avec sa mère, est remarqué par son institutrice Alexandra Weber, pour son goût de la lecture et sa facilité d’écriture. Plus tard elle deviendra son amie. En Europe, débute la seconde guerre mondiale. Les Allemands, sont désignés à la vindicte populaire pour leur barbarie et pour le mal qui est ancré dans leurs gênes. Voici qu’une famille Kruger, des réfugiés Allemands, habite dans le village près de leur maison et non loin des lieux ou a été découverte le corps d’une fillette, tuée et violée, l’une parmi une longue série de crimes que vous découvrirez au fur et à mesure des chapitres de ce livre. La rumeur se met en marche et sera également un fil rouge dans ce récit. Joseph, lui s’attachera à Ellen Kruger et cherchera aussi, à la protéger. Y parviendra-t-il je vous laisse le découvrir. Pendant 30 années nous suivrons Joseph, dans ses amitiés, ses amours, ses chagrins, et comme lui nous nous dirons que tant qu’il n’aura pas arrêter l’assassin qui rôde autour de lui, sa vie ne sera qu’un fardeau à porter, hanté qu’il est par les voix cristallines des petites filles martyrisées et les fantômes de ses êtres chers, qui le supplient de les aider à retrouver la Paix. RJ Ellory, revient souvent dans sa narration de la vie de Joseph, sur tous les évènements douloureux qui auront marqué 30 ans de la vie de Joseph Vaughan, comme pour mieux ancrer ceux-ci dans notre mémoire et nous faire réfléchir sur ce parcours quasi initiatique ou à chaque étape La Mort est la compagne fidèle de Joseph l’amenant à se poser la question sur son échec à protéger toutes ses victimes et se dire à quoi ont servi les serments prêtés lorsqu’il était enfant avec son Club Les Anges Gardiens . Les avons-nous trahis. Sa quête pour exorciser les démons qui le poursuivent ne va s’arrêter que lorsqu’il aura retrouver ce tueur qui ne lui aura pas laisser le moindre répit. Ce qui l’amènera à être condamné et jeté en prison pour un crime qui vous révoltera. Le tollé que fera le livre autobiographique de Joseph Vaughan, Une douce foi dans les Anges, sorti clandestinement de la prison par son ami Paul Hennessy, fera revenir La Cour Suprême des Etats Unis sur son verdict après que Joseph est passé plus de treize années derrière les barreaux. Pendant tout ce temps ou Joseph fut emprisonné les crimes n’ont pas cessé, environ un par an. Joseph repars alors à la recherche de cet assassin en compilant toutes les informations qu’il peut glaner dans les bibliothèques publiques, en relisant les articles de journaux, en revenant sur les lieux des crimes, ou La Mort a fait son passage. Plusieurs hypothèses sont présentées. Ce n’est qu’à la fin de ce livre, que vous ferait connaissance de l’auteur de ces crimes, après avoir, à différents épisodes, pensez l’avoir découvert. Ce livre Seul le Silence fait aussi une part belle à l’amitié, celle de Reilly Hawkins qui sera là présent auprès de Joseph jusqu’à la dernière ligne de ce roman, celle de Paul Hennessy et d’autres personnages que je vous laisse découvrir qui mettra un peu de bonheur éphémère dans la vie de Joseph. Alors si vous souhaitez vous aussi connaitre l’extraordinaire vie de Joseph Vaughan, plonger vous dans seul le silence de RJ Ellory. « Inspirez. Retenez votre souffle. Expirez, tout doit être silencieux. » Bien à vous.
Mon premier Ellory. Il m'a captivé et fait mal en même temps. Une enquête qui ramèene des blessures du passé. C'est fréquent me dites-vous, par contre içi c'est très bien fait. C'est très bien mené, et c'est une réussite totale. Je me suis senti parti-prenante de l'enquête. J'espèrais que le meurtier soit capturé rapidement.
Originaire d’une petite ville de Géorgie, le petit Joseph Vaughan coulait une enfance modeste mais heureuse jusqu’à la mort de son père. A partir de ce moment, là, tout est parti en sucette dans sa vie. On était en 1939, et le premier cadavre de petite fille violée, assassinée puis démembrée est découvert tout près. Puis on découvre un deuxième cadavre dans un comté voisin, puis un troisième et la série macabre ne semble jamais devoir s’arrêter. Joseph connaissait quelques unes des petites victimes, des copines de classe, des gamines fréquentées à l’église, et tous ces crimes le plonge dans l’angoisse. Dans cette ambiance d’assassinats non élucidés qui continuent encore et encore, Joseph grandit, tombe amoureux, souffre, perd sa maman devenue folle, puis finit par fuir vers Brooklyn, dans la perspective de laisser derrière lui toute cette violence et de devenir écrivain. Alors que l’affaire de Géorgie semble avoir été tardivement élucidée, c’est la mort qui rattrape Joseph à New York, une mort qui ressemble trait pour trait aux crimes du Sud. Tout cela n’a pas de sens, tout cela n’a qu’une explication : le meurtrier court toujours et en a après lui à présent.
C’est une gageure de résumer « Seul le Silence » tant le roman de RJ Ellory est dense. Jusqu’au dernier chapitre ou presque, on aura tout envisagé, tout imaginé de l’identité du coupable de tous ces crimes abominables. Ce roman a plein de qualités mais la plus grande d’entre toute, c’est d’avoir réussi à conserver une opacité totale sur la question du coupable et ce jusqu’au bout du bout. Les chapitres relatant les aventures de Joseph sont entrecoupés de chapitres courts, écrits en italique et ce sont visiblement des flash forwards, dans lesquels Joseph, devenu adulte, tient en joue le véritable criminel qu’il aura réussi seul à identifier après des années et des années de recherches. On a donc une idée de comment cela va finir et le sel, c’est de trouver qui est à l’autre bout du revolver. Et de ce point de vue, la révélation est totalement réussie. A part l’intrigue policière a proprement parler, il y a aussi Joseph. Le roman étant écrit à la première personne, on s’identifie vite à ce gamin orphelin de père, dont la mère glisse doucement vers la folie, et qui ne supportant pas qu’un sale type assassine des petites filles, entreprends de vouer sa vie à le confondre. Il lui faudra presque une vie pour le faire, et il y laissera beaucoup de plumes en route. De son premier amour (un amour au gout d’interdit, carrément audacieux pour l’époque) au drame absolu qu’il connaitra à New York et qui aurait pu lui couter la vie (là encore, j’ai été cueillie comme une fleur par l’auteur car je n’avais rien vu venir : chapeau !), Joe Vaughan traverse l’Amérique dans années 40 aux années 70. Il n’oublie jamais de rapprocher ce qu’il vit de la violence du monde, de la guerre d’abord (son voisin est d’origine allemande, ce qui ne va pas sans rajouter au problème), puis de la ségrégation, de la violence politique dans années 60, comme pour bien cadrer sa lutte pour le Bien dans un cadre plus large. Un bémol cependant, dans tous les chapitres qui se déroulent pendant la guerre, les populations de Géorgie ont l’air drôlement bien informées de ce qui se passe en Europe, dans les rues de Berlin et dans les camps nazis. D’un point de vue historique j’émets quelques doutes sur la question ! RJ Ellory réussi, avec « Seul le Silence », à inclure une histoire de crime en série (à une époque où le mot et le concept n’existe pas) dans l’histoire d’une vie. Frustrant quand, pour retarder au maximum l’identification du meurtrier, il décide de ne jamais donner la moindre piste sur las motivations du tueur, sur sa psychologie, sur le sens que toutes ses horreurs avaient pour lui. Bien-sur, quand on cantonne le nom de l’assassin aux dernières lignes d’un livre, on prive le lecteur de tout un pan de cette histoire criminelle, et pas la moins intéressante. Sur beaucoup de jaquettes de romans qu’il écrira après, on lit « Par l’auteur de « Seul le Silence » » comme si ce roman était fondateur dans l’œuvre de RJ Ellory. Honnêtement je comprends, en dépit de ses petits défauts, c’est un roman dense et diablement réussi.
Paru il y a 12 ans, ce polar noir et puissant est mon thriller préféré. Il s'agit là d'un roman magistral avec une intensité psychologique forte qui décrit une série de meurtres de jeunes enfants sur une trentaine d'années et la recherche du coupable. L'originalité de l'histoire et toute sa puissance repose sur le fait que ces événements sont vécus à travers les yeux de Joseph Vaughan qui découvre un premier cadavre à l'âge de 12 ans. Le lecteur va suivre le parcours de ce garçon qui deviendra un célèbre auteur à succès mais qui ne pourra jamais tourner le dos à ces événements même en fuyant les lieux de son enfance.
La plume de RJ Ellory est magnifique et intense avec des descriptions sur les paysages et les personnages amenant cette atmosphère pesante et glaçante du livre. Les personnages sont présentés avec profondeur et force et le lecteur éprouve vite une certaine empathie pour Joseph accompagnant progressivement son parcours de vie.
C'est le roman que je conseille à tous les amateurs de thrillers qui veulent lire un roman qui diffère un peu des enquêtes policières classiques.Un roman qui ne vous laissera pas indifférent !
Joseph Calvin Vaughan a douze ans et vit seul avec sa mère, le douze juillet 1939, lorsqu’il rencontre la mort pour la première fois (son père est décédé brutalement quand il était tout petit) Une mort particulièrement traumatisante puisqu’il s’agit de l’assassinat d’une petite fille de son entourage.
En Europe, c’est la guerre mondiale qui débute. Joseph, amoureux transi de son institutrice, Mademoiselle Weber, rêve déjà de devenir un écrivain célèbre et talentueux.
À Augusta Falls (Georgie), l’horreur va perdurer. De nombreux corps de fillettes violées et mutilées seront découverts au fil des années … Joseph va grandir et vivre des évènements hors du commun …
R.J. Ellory nous conte - avec une grande sensibilité - l’adolescence et l’entrée dans la vie d’adulte de son héros ou le destin tragique de ses voisins juifs allemands, ainsi que d’épouvantables crimes d’enfants, autant de symboles historiques sur l’horreur du climat de l’époque. Une histoire très noire qui s’écoule sur plus de soixante ans. Brillant et envoutant !
Une superbe lecture. C'est noir, c'est profond. Que ce soient l'histoire ou les personnages, rien est oublié. Amitié, Amour, Solitude, Injustice, Quête de vérité sont des sujets phares parmi tant d'autres. Une histoire de tueur en série de la pire espèce peu commune menée à tambours battants sur plus de trente ans avec l'Amérique profonde pour décor. Beaucoup d'émotion. A lire sans modération.
L'histoire était pas plate , bien au contraire l'histoire de Joseph douze ans, lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps horriblement mutilé d'une fillette assassinée puis d'une autre et pendant des années quelqu'un va se tenir dans son ombre a chaque fois qu'il pensera que cela est finit cela recommencera ... cherchez qui et pourquoi ?
Mais voila j'ai traîné sur le livre à suivre , non à lire le journal intime de Joseph , on lit que Joseph a des doutes, on voit Joseph grandir, vieillir , ses rencontres hommes , femmes ... a force on en oublie même le meurtrier qui lui attends son tour ... sans surprise d'ailleurs quand on finit par savoir qui est cette personne , pas d'action , pas de rebondissement ou si peu ... Premier livre que je lis de lui, Je ne sais pas ce que donne les autres livres de cet auteur mais celui ci me donne pas envie de poursuivre sur un autre à moins que ...
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