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Milieu du XIXe siècle. Les frères Fleming, trois chasseurs de baleines, natifs de l'île de Nantucket, répondent à l'appel de l'or venu de la lointaine Californie, à l'autre bout des États-Unis d'Amérique.
À bord du Freedom, le navire dont ils ont hérité à la mort de leur père, Mercator, Nicholas et Michael forment leur équipage et mettent les voiles. Au terme d'une odyssée de six mois, de New York à Valparaíso, en passant par le cap Horn, les voici en vue de la terre promise. Mais le petit village assoupi dans la baie de San Francisco est devenu une cité grouillante où quelques chanceux descendus de la Sierra les poches pleines de pépites jouent leur fortune dans les tripots, tandis que d'autres se préparent à tenter l'aventure sur leurs traces. C'est le choix que fera Michael, le cadet. Mercator, lui, comprend rapidement que, loin de se tapir seulement dans les montagnes, la fortune est en réalité sous ses pieds, quitte à abattre la forêt de séquoias géants marquant l'entrée de la Porte d'Or.
Dans ce monde nouveau au coeur du Nouveau Monde, voici le roman d'une fratrie de baleiniers héroïques devenus chercheurs d'or, prêts à tout pour assouvir leur soif de conquête et de fortune, jusqu'à une ultime aventure, en mer de Béring.
[ Des cachalots et des hommes ]
Voilà un vrai roman d’aventures dans lequel, dès les premiers pages, le néophyte est mis dans le bain, c’est peu dire, à bord d’un baleinier qui chasse/massacre le cétacé pour son « huile », commerce très lucratif au XIXème siècle. On ne peut s’empêcher de penser à Moby Dick. Mais connaissiez-vous Mocha Dick, le terrible cachalot albinos ?
Ensuite l’apprenti aventurier embarque à bord du Freedom, le bien-nommé, tel un argonaute moderne pour un périple de six mois, passage par le redoutable Cap Horn. Destination : la Californie, ce « nouveau monde du Nouveau Monde » qui vient d’être cédé par les Mexicains à la nation de la bannière étoilée mais qui n’en est pas encore devenu le trente-et-unième État.
Vous faites désormais partie des « forty-niners », les premiers colons (arrivés en l’an de grâce 1849 donc) ! Choisirez-vous la pelle et la pioche dans l’espoir de trouver « the » filon, le « mother lode » ? Ou saurez-vous reconnaître les opportunités offertes par cette nouvelle contrée qui voit affluer des hommes du monde entier par la Porte d’Or et où tout est à construire dans ce petit village nommé San Francisco. Cette autre richesse, c’est l’or vert, ces arbres géants que l’on nomme redwood ou séquoias…
Et si le cœur vous en dit, un dernier périple vous poussera vers l’Alaska, pour une dernière chasse à la baleine et à la découverte du déroutant ingrédient des parfums de luxe. L’Alaska, la dernière ruée de l’or vers l’Ouest, le nouveau Eldorado contemporain depuis que le cours du métal précieux s’est envolé au début des années 2000 !
Un roman d'aventure bien construit qui nous fait vibrer. Le lecteur suit trois frères de Nantucket, issus d'une lignée de chasseurs de baleine. La vie à bord des navires baleiniers est exaltante lors de la chasse, mais la violence est toujours présente, surtout pour les plus jeunes. L'appel de l'or en Californie saisit les chasseurs et la fratrie se déchire. Un bel hommage à l'Amérique du milieu du 19e siècle et une description très fine du quotidien tant sur la côte Est qu'à l'Ouest. Les personnages sont attachants. Il est question d'aventure, de jalousie, de rancune et de trahison dans ce roman passionnant.
Un beau roman d'aventure qui fait du bien, nous entraîne loin, dans un monde étonnant où l'homme est fort, courageux et parfois victorieux. Après les Indiens de Ciel d'acier, Michel Moutot s'attaque aux chasseurs de baleines et nous parle de ruée vers l'or et de conquêtes. Un très bon moment de lecture et une promenade fascinante de l'île de Nantucket jusqu'en Alaska.
De quoi se remplir la tête d'images magnifiques !
Une épopée très documentée!Malouine de coeur,je me suis accrochée aux premières pages rudes sur la vie à bord! puis le voyage des 3 frères sur le bateau paternel,le Freedom,le bien nommé nous conduit via le Cap horn à San Francisco:personnages hauts en couleurs,péripéties tragiques,une pointe de romantisme,Mercator nous embarque dans sa destinée.Pas de ruée vers l'or pour lui ,mais le commerce des séquoias,la réussite est au bout du chemin .On apprend beaucoup sur cette époque ,passionnante,pleine d'aventures sans complaisance pour l'homme blanc .Tous les immigrés n'auront pas la même réussite!Addictif ,ce livre se lit presque d'un trait 500 et quelques pages quand même,si les dernières pages nous instruisent sur l'utilité de l'ambre à notre époque et nous ramène à Nantucket,elles n'ajoutent(à mon avis) pas grand chose à ce livre d'aventures captivant,enrichissant de bout en bout!
Et voilà un livre qui a su me faire voyager sur les océans et à travers les époques. Tout commence sur l’île de Nantucket en 1832 pour se terminer en 2018, en Alaska.
Il s’agit d’une véritable épopée à travers les membres de la famille Fleming, trois frères, fils de baleiniers au XIXème siècle. Je ne compte pas en résumer plus l’histoire car cela serait un travail vraiment trop compliqué pour moi tant il se passe des choses sur près de 500 pages.
L’auteur, Michel Moutot, parvient à vous donner l’impression que vous naviguez avec l’équipage sur les eaux déchaînées de l’Atlantique et ensuite, du Pacifique. Le récit est vraiment très bien documenté et on y apprend plein de choses : sur la chasse à la baleine (mais quelle horreur !) telle qu’elle se déroulait à l’époque, le contexte de la ruée de l’or aux États-Unis,… Je pense que l’auteur en connaît beaucoup sur ces sujets ou alors il est vraiment parvenu à me le faire croire tout du moins. Tout m’a semblé cohérent, réaliste et sans anachronismes même si ce ne sont pas mes sujets de prédilection, je dois bien l’avouer ;)
Amoureuse des animaux, j’ai eu du mal avec la chasse aux baleines et cachalots et surtout les prises réussies. Bien entendu, je reste réaliste et continue à croire en la cruauté des êtres humains envers le monde animal. Je ne vis pas dans le monde des Bisounours et me doute bien que la chasse à la baleine doit être d’une cruauté sans nom. Malgré ces passages, j’ai lu ce livre comme un véritable récit d’aventures (un peu à la « Pirates des Caraïbes »). Le côté technique des descriptions n'est pas rébutant pour autant.
Comme dit dans mon précédent article, les sagas familiales ne sont pas un thème que j’affectionne particulièrement mais quand c’est bien écrit et aussi divertissant qu’ici, j’en redemande. J’avoue avoir eu envie de progresser avec les personnages et savoir quelle allait être leur destinée. J’ai passé ainsi un très bon moment grâce à cette histoire qui m’a totalement déconnectée du quotidien. J’ai aimé découvrir l’Amérique de la sorte (Nantucket, les débuts de la cité qu’est devenue San Francisco, un peu plus sur l’histoire des Indiens,…). La partie concernant les français n'était pas utile selon moi mais il ne s'agit que de mon avis personnel.
Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/11/last-but-not-least-il-sagit-du-dernier.html
La ruée vers l'or, ça vous parle ? Et bien Michel Moutot vous fait vivre cette épopée au plus prés de ses personnages, avec principalement Mercator Fleming, issu d'une lignée de chasseur de baleine.
La nature tient aussi une grande place dans ce roman, les forêts étant alors immenses, quasiment vierges de coupes, d'où la beauté des Séquoias, pins, cyprès et autres essences sylvestres.
Cette fièvre là a touché le monde entier et les hommes, principalement, de toutes conditions ont tout quitté pour un rêve de fortune. Mais les illusions de beaucoup seront vite mises à mal, car dans ce nouveau monde en construction que sont les USA en 1848, tous n'accéderont pas au rêve américain.
J'ai vraiment aimé suivre les aventures du capitaine Mercator Fleming, qui lui fera sa fortune sans pioche ni batée; des passagers de son baleinier, dont une femme, qui emprunteront chacun des chemins bien différents.
Et voir la naissance de la ville de San Francisco, port au début insignifiant, est assez impressionnant .
Le seul reproche que je pourrais faire à l'auteur c'est que malgré les 500 pages du livre, je l'ai trouvé bien trop court. Il y a tellement de personnages passionnants, que beaucoup auraient mérité un plus grand développement.
Mais ce fut un excellent moment de lecture.
Séquoias ! D’embruns, de vagues, d’aventures houleuses, les courants enferment les hommes alloués d’écumes et de courage. L’incipit « Allez me chercher le petit Fleming on va voir ce qu’il a dans le ventre. » pousse d’emblée le lecteur dans le dos. Ce dernier vient de franchir le cap d’une époque en l’occurrence celle du XIX e siècle qui est matière à forger un roman digne des plus grandes épopées maritimes. 492 pages qui vont faire du lecteur un marin des plus visionnaires. L’auteur Michel Moutot est habile. Il sait captiver le lecteur qui regarde l’horizon en cherchant des yeux la baleine mythique digne des plus belles pêches en devenir. Trois frères, trois tempéraments différents et bien sûr un fort, un faible et un juste. Qui est qui ? Mercator l’aîné est donc le fort, Mickael le juste et Nicholas le faible, l’enfant en demeure qui paiera le prix fort jusqu’à la déchirure de cette fratrie. Mercator Fleming est un chasseur de baleines qui au fur et à mesure de son apprentissage de la vie va devenir un héros à ses propres yeux. Le lecteur n’approuve pas forcément cette forte tête, qui pourtant, prévisible, écarte les pans de ce siècle pour voir au travers tous les trésors à convoiter. Jusqu’à quel point peut-on ainsi faire abnégation de sa propre vie ? Mercator dans ce roman est l’inspiration d’une nouvelle Ere. A lui seul il représente ce siècle qui, par les colonisations, cette soif de l’or, ces chasses frénétiques pour anéantir le plus de baleines possibles à des fins mercantiles, ces tribus indiennes massacrées, ouvrent les voile d’un nouveau monde en devenir. Mais la trame de l’histoire n’est pas ici. Elle se trouve dans le chant des baleines, le murmure des séquoias géants, dans cette ville naissante dont le port va s’enrichir et ce pour toujours. L’essence de « Séquoias » est une majesté d’écriture. Le lecteur est l’ombre de Mercator. Plus rien d’autre ne compte que de vivre dans ses pas. Et c’est un pari réussi. Ce roman est l’emblème de ce monde en devenir, où les hommes ont, sans états d’âme aucun abattu des séquoias immortels. Où la nouveauté venait des richesses d’un monde encore inexploré, où les Dieux vénérés se lovaient en des totems de séquoias. La fortune n’est jamais la même pour personne. Ce roman est frénétique et fascinant. Cette histoire est une page de notre Histoire. Le bruissement des séquoias n’est- il pas notre conscience ? C’est pour cela que ce roman est majeur. Michel Moutot est un auteur perfectionniste, un connaisseur de ce monde où la symbolique de la mer, des baleines et des séquoias peut construire une belle histoire, celle d’une humanité dans une aube nouvelle. C’est un très grand et très beau livre. Il laisse après le point final de la brume dans les yeux du lecteur. Publié par les Editions Seuil, en lice pour le Prix Relay des Voyageurs Lecteurs 2018, il a toute sa place et c’est tant mieux !!
Un livre encore coup de coeur j espere le lire bientôt , la mer , les baleines de quoi rêver en perspective super
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