Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Vous êtes allés au Rwanda ? Avez-vous vu des cimetières ? Au Rwanda, il n'y a pas de cimetières ; dans les années 1960 du moins, il n'y en avait pas ! Au Rwanda, on ne parle pas de la mort. Seule la vie compte. « Murare hargiana », « puissiez-vous dormir avec des puces », voilà la salutation la plus raffinée pour vous souhaiter une bonne nuit : que les puces vous réveillent et vous rappellent que vous êtes vivants, que votre sommeil soit en même temps réparateur et vigilant, parce que les vaches ne sont jamais à l'abri des voleurs ! Trente ans plus tard, plus je lisais les journaux pendant et après le génocide, plus la colère, la peine et la honte montaient en moi devant l'incompréhension et l'eurocentrisme de la plupart des journalistes. Je me mis à écrire pour crier que c'était faux, que ces massacres « ethniques » n'étaient pas si ethniques que ça. Il fallait que j'y aille, je savais qu'ils étaient morts, mais je faisais toujours le même cauchemar ; j'étais à Kigali, chez les Blancs, et je n'arrivais jamais chez mes amis. Il fallait que j'aille au Rwanda pour les enterrer.
Une semaine en juillet 1995. Au cours de ma vie, je n'ai jamais eu autant l'impression d'être à ma place que pendant cette semaine-là.
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