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Pour ne rien regretter

Couverture du livre « Pour ne rien regretter » de Henri Loevenbruck aux éditions Xo
  • Date de parution :
  • Editeur : Xo
  • EAN : 9782374487076
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un roman coup de poing

Une ode à l'espoir et à la liberté



" Je m'appelle Véra et je voulais vous parler du bruit de la pluie sur la tôle ondulée, qui fait drôlement de peine, comme bon souvenir. "

À Providence, petite ville perdue dans le grand nulle part, une voix s'élève doucement au... Voir plus

Un roman coup de poing

Une ode à l'espoir et à la liberté



" Je m'appelle Véra et je voulais vous parler du bruit de la pluie sur la tôle ondulée, qui fait drôlement de peine, comme bon souvenir. "

À Providence, petite ville perdue dans le grand nulle part, une voix s'élève doucement au milieu du silence. Une voix différente. La voix de Véra.



Peu à peu, cette jeune fille écorchée va devenir un symbole de résistance face aux injustices du monde moderne.



À la force du coeur et par amour de sa terre, elle va entraîner les siens dans l'ultime combat de David contre Goliath.



Parce que, même sur les ruines d'une terre dévastée, il est des fleurs fragiles que rien ne peut empêcher d'éclore.

Après le succès de Nous rêvions juste de liberté, le livre culte d'Henri Loevenbruck

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Avis (2)

  • Fable écologiste que ce David contre Goliath des temps modernes. « Pour ne rien regretter », sous la plume d’Henri Lœvenbruck, nous emmène dans « une petite ville perdue dans un grand nulle part » nommée Providence. Providence de Dieu, pas vraiment, car le grand « déglinguement climatique » a...
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    Fable écologiste que ce David contre Goliath des temps modernes. « Pour ne rien regretter », sous la plume d’Henri Lœvenbruck, nous emmène dans « une petite ville perdue dans un grand nulle part » nommée Providence. Providence de Dieu, pas vraiment, car le grand « déglinguement climatique » a déjà commencé, s’ajoutant à la sinistrose économique des usines fermées et pour couronner le tout une grande multinationale, justement surnommée Goliath, vient de s’implanter dans ce « trou du cul du monde »
    Véra fait partie de ces malchanceux qui résident dans la petite localité et la providence ne l’a pas servie, elle non plus. Elles s’y sont réfugiées, avec sa maman Mélaine, lorsque son papa a décidé d’arrêter de vivre. De plus, Véra souffre d’un trouble de la sphère autistique, elle est diagnostiquée asperger ce qui complique ses relations avec autrui, elle a la « maladie de l’introversion » comme elle le dit. Elle se réfugie souvent dans le garage de l’oncle Freddy, un oncle d’adoption, ami de ses parents au temps jadis d’un monde florissant. Ou bien, elle se retrouve dans son monde imaginaire, près du lavoir pour jouer à « Flo et les Robinson suisses ».
    Surnommée « la gogole » par les autres enfants, elle sera secourue lors d’une agression de garçons par Soa qui va devenir sa « grande » amie.

    Des drames divers vont accroitre la haine de la jeune fille envers le monstre « Goliath », qui a diversifié ses multiples activités économiques mais aussi crée un zoo, un barrage hydroélectrique qui vont modifier complétement la vie du village. Les habitants, en quasi-totalité main-d’œuvre de la multinationale, commencent à s’alarmer de cette mainmise et des conditions de travail.
    Partie au chef-lieu de comté pour suivre ses brillantes études, à la suite d’un malheureux évènement elle est de retour à Providence. Elle y retrouve Soa, qui lui présente ses amis Haruka et Aaron qui sont entrés dans la lutte et ont formé un groupe de rébellion pacifique « le Brasier », prônant la désobéissance civile. Des valeurs qui sont les siennes, tant elle est proche de la nature et inquiète des détériorations faites à « Notre Maison Commune », elle trouve naturellement sa place au sein du groupuscule. Une lutte disproportionnée faite de petites opérations « coup de poing », pour déstabiliser le groupe « Goliath », s’organise. Le Petit terrassera-t-il le Gros ?

    J’ai retrouvé la plume habile d’Henri Lœvenbruck, déjà rencontrée lors de la lecture de l’un de ses romans policiers « L’Apothicaire ». Véra communique d’une façon déstabilisante qui a agacé certains. Il faut comprendre que ce langage malhabile, aux expressions déformées, est due à sa maladie et on finit par rire de certains jeux de mots savoureux. On ne peut que souscrire aux idées véhiculées par ce roman et à cette ode-espoir d’un monde meilleur à l’écoute de la nature. Pour encore et encore chanter :

    J'aperçois des arbres verts
    Des roses rouges également
    Je les vois s'épanouir
    Pour toi et moi
    Et je me dis comme pour moi-même
    "Quel monde merveilleux"

    Je vois des cieux bleus
    Et de blancs nuages
    L'éclatant jour béni
    La sombre nuit sacrée
    Et je me dis comme pour moi-même
    "Quel monde merveilleux"

    What a wonderful world - Louis Armstrong 1967

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  • Je vous l’annonce d’emblée : La parenté annoncée de ce roman avec « Nous rêvions juste de liberté » est un leurre. Elle est bricolée et n’apporte rien aux enjeux de cette aventure. Ceci étant dit, vous y retrouverez quand même les ingrédients qui ont fait l’énorme succès du chef d’œuvre d’Henri...
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    Je vous l’annonce d’emblée : La parenté annoncée de ce roman avec « Nous rêvions juste de liberté » est un leurre. Elle est bricolée et n’apporte rien aux enjeux de cette aventure. Ceci étant dit, vous y retrouverez quand même les ingrédients qui ont fait l’énorme succès du chef d’œuvre d’Henri Loevenbrück.

    En effet, dans cette aventure, le lecteur est encore embarqué dans une destinée débordante d’humanité. Au fil des péripéties, il passe par toutes les émotions, qu’elles soient positives, comme l’amitié et l’espoir ou négatives, comme l’injustice et la désillusion. L’auteur a su recréer une bulle dans laquelle notre cœur est chahuté.

    Le texte est composé de deux parties qui se mélangent. J’ai beaucoup aimé celle qui concerne le destin de Vera. Comme d’habitude, le talent de l’auteur se distingue par sa maîtrise des mots. Il arrive à modeler son écriture aux besoins de son récit. Ce parcours initiatique est raconté par une fille atteinte du syndrome d’Asperger et il se fond à merveille dans la langue de son héroïne pour la rendre réaliste. On croit vraiment à ce personnage naïf et attendrissant.

    J’ai rencontré quelques difficultés avec l’autre versant de l’histoire qui s’intéresse à notre planète. L’écrivain fait des constats importants sur le comportement de l’Homme. Je suis en total accord avec tous les éléments développés et les conséquences qui nous guettent. Seulement, comme il nous les expose sous forme de monologues, j’ai trouvé cette approche très didactique, à l’instar d’un essai. Ce raisonnement aurait pu être plus subtil, plus infusé dans le roman et ainsi me paraitre moins moralisateur.

    Mais ne vous arrêtez pas à mes petits ergotages parce que ce livre est important dans le message qu’il transmet. Observé avec le prisme de l’innocence, il n’en est pas moins perspicace. C’est une vision bouleversante et intelligente de ce qui nous attend mais aussi une belle leçon d’espoir dont nous avons tant besoin !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/11/13/975-henri-loevenbruck-pour-ne-rien-regretter/

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