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Notre-Dame du Nil

Couverture du livre « Notre-Dame du Nil » de Scholastique Mukasonga aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070456314
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d'altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, isolé, d'accès difficile, loin des tentations de la capitale, leurs filles... Voir plus

Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d'altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, isolé, d'accès difficile, loin des tentations de la capitale, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour elles dans l'intérêt du lignage. Les transgressions menacent au cour de cette puissante et belle nature où par ailleurs un rigoureux quota «ethnique» limite à 10 % le nombre des élèves tutsi.
Sur le même sommet montagneux, dans une plantation à demi abandonnée, un "vieux Blanc", peintre et anthropologue excentrique, assure que les Tutsi descendent des pharaons noirs de Méroé. Avec passion, il peint à fresque les lycéennes dont les traits rappellent ceux de la déesse Isis et d'insoumises reines Candace sculptées sur les stèles, au bord du Nil, il y a trois millénaires. Non sans risques pour sa jeune vie, et pour bien d'autres filles du lycée, la déesse est intronisée dans le temple qu'il a bâti pour elle.
Le huis clos où doivent vivre ces lycéennes bientôt encerclées par les nervis du pouvoir hutu, les amitiés, les désirs et les haines qui traversent ces vies en fleur, les luttes politiques, les complots, les incitations aux meurtres raciaux, les persécutions sournoises puis ouvertes, les rêves et les désillusions, les espoirs de survie, c'est, dans ce microcosme existentiel, un prélude exemplaire au génocide rwandais, fascinant de vérité, d'une écriture directe et sans faille.

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Articles (2)

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Avis (17)

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    Le lycée Notre-Dame du Nil est un internat catholique pour jeunes filles de la bonne société rwandaise, destinées à devenir l'élite féminine du pays. Perché dans les montagnes à 2500 mètres d'altitude, à proximité des sources du Nil et loin de Kigali la tentatrice, il est tenu d'une main de fer par des religieuses belges, dont l'objectif est aussi (surtout) de préserver la virginité des adolescentes qui y sont scolarisées, et ainsi leur garantir un beau et riche mariage.

    En ce début des années 70, le Rwanda est indépendant depuis une dizaine d'années et cherche à se faire une place et une identité parmi le concert des nations. Autant dire que le jeune Etat part sur de mauvaises bases, puisque la ségrégation des Tutsis est à l'oeuvre depuis longtemps. Leur mise à l'écart touche l'enseignement aussi, et le lycée ne peut accueillir qu'un quota de dix pourcents d'élèves tutsies, isolées au milieu des représentantes du "peuple majoritaire" hutu. Parmi ces dernières, Gloriosa, fille de ministre, s'érige bien vite en meneuse intolérante, entourée d'une cour de suivantes qui soit partagent son dégoût des Tutsis (surnommés "Inyenzi", cafards), soit sont trop lâches ou trop bêtes pour s'opposer à elle.

    Entre pèlerinage annuel à la statue de Notre-Dame du Nil et visite de la reine Fabiola, l'année scolaire s'écoule de moins en moins paisiblement, les insinuations indélicates de Gloriosa à l'égard de ses condisciples tutsies laissant peu à peu la place à un discours haineux et va-t-en-guerre, et cela dans le silence assourdissant des religieuses et des enseignants, qui ne veulent surtout pas prendre parti. Ensuite, des paroles aux actes, le pas sera aisé à franchir.

    D'une chronique parfois cocasse de la vie quotidienne d'un pensionnat select pour jeunes filles à un final dramatique et sans espoir, "Notre-Dame du Nil" explique, à l'échelle du microcosme d'un lycée isolé, la montée de la terreur et de la haine qui déclencheront, 20 ans plus tard, un massacre d'une violence exponentielle.

    A hauteur d'adolescence, l'auteure montre bien le rouleau compresseur hutu symbolisé par Gloriosa face aux "cafards" tutsis impuissants et qui ne trouveront que rarement une échappatoire. Elle dénonce le non-interventionnisme des Blancs, et plus largement, cible la politique de la Belgique, ancienne puissance colonisatrice : en fonction de ses propres intérêts, fluctuants, celle-ci a d'abord privilégié les Tutsis, avant de changer de stratégie et de se concilier les bonnes grâces des Hutus, semant les germes d'une rivalité raciale aux conséquences tragiques.

    Malgré des personnages un peu caricaturaux, on se laisse prendre par le style simple et efficace, et par le talent de conteuse de l'auteure. Elle sait s'y prendre pour nous faire ressentir la progression de l'angoisse et pour nous immerger dans la société et l'histoire rwandaises. Une question me reste cependant : imaginait-on, à l'époque, l'ampleur du massacre de 1994 ?

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  • Au Rwanda, à 2500 mètres d'altitude on trouve les sources du Nil. Et, tout à côté de ces sources, une statue de la Vierge  a été érigée : Notre-Dame du Nil. Sa particularité: avoir à peau noire ! 

    Non loin de cette statue et de la source, se trouve le lycée Notre-Dame du Nil, tenu par des...
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    Au Rwanda, à 2500 mètres d'altitude on trouve les sources du Nil. Et, tout à côté de ces sources, une statue de la Vierge  a été érigée : Notre-Dame du Nil. Sa particularité: avoir à peau noire ! 

    Non loin de cette statue et de la source, se trouve le lycée Notre-Dame du Nil, tenu par des religieuses très strictes. Y sont envoyées des jeunes filles de la bonne société de Kigali, qui viennent y préparer le diplôme des Humanités, mais pas toutes les jeunes filles, ni lees meilleures élèves du pays. 

    Un quota est imposé limitant l'accès à ce lycée d'élite à seulement 10 % d'élèves d'origine Tutsi.

    L'auteur nous décrit l'arrivée des nouvelles élèves, leur initiation aux choses de la vie, la cabane réservée au nettoyage et au séchage des serviettes hygiéniques, l'empreinte des rites sorciers, l'histoire des anciens dieux qui ont peu à peu fusionné dans les rites chrétiens. Du culte d'Isis à celui de la Vierge Marie, il n'y aurait qu'un pas.

    Scholastique Mukasonga nous entraîne dans cet univers de jeunes filles et de religieux pas si propres, de religieuses qui ferment les yeux sur les pratiques du vieux planteur blanc, tout en s'émouvant de la longueur des cheveux des coopérants français ! 

    Un roman qui nous plonge dans l'Afrique des années 70, bien avant que le génocide, dont on ressent les prémisses, ne brise les rêves de ces jeunes filles.

    Un beau roman d'apprentissages dont j'aurais aimé qu'il existe une suite pour savoir ce que sont devenues toutes ces jeunes filles ... 

    Une belle découverte. Un auteur dont je vais rechercher d'autres livres.

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  • Au Rwanda, un lycée d’excellence pour jeunes filles perché à 2500 mètres, près de la source du grand fleuve égyptien. Lorsque débute la saison des pluies, qui marque aussi le début de l’année scolaire, ce lycée baptisé Notre-Dame du Nil, prend des allures d’arche de Noé. Mais il n’échappe pas à...
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    Au Rwanda, un lycée d’excellence pour jeunes filles perché à 2500 mètres, près de la source du grand fleuve égyptien. Lorsque débute la saison des pluies, qui marque aussi le début de l’année scolaire, ce lycée baptisé Notre-Dame du Nil, prend des allures d’arche de Noé. Mais il n’échappe pas à ce qui se passe dans le reste du pays…

    Scholastique Mukasonga recrée dans ce microcosme les conditions à un prélude annonciateur du génocide de 1994 (il faut préciser ici que l’histoire se déroule dans les années 70). Elle démontre ce mécanisme implacable qui fait que les Tutsi deviennent la cible de toutes les haines… de la mise à l’écart de la société (quota limitant à 10% le nombre d’élèves Tutsi) à la volonté pure d’exterminer l’autre…

    Le rôle du colonisateur blanc est directement mis en cause, sa manie de tout classer a conduit à la création d’ethnies ennemies. Une fois l’indépendance proclamée, les Européens continuent de projeter leurs fantasmes sur les Africains (rôle du personnage du « vieux blanc » excentrique qui vit dans une plantation de café abandonnée et qui assure que les Tutsi descendent des pharaons Noirs). Sans parler de la gestion paternaliste/maternaliste allant jusqu’à s’octroyer le monopole de la protection des gorilles…

    On s’attache par ailleurs à suivre Virginia, Veronica, Immaculée - rebaptisées ainsi, leurs prénoms de naissance porteurs de sens effacés - dans l’apprentissage de la vie. Apprentissage qui se fait entre les règles strictes et hypocrites du lycée dirigé par une religieuse Belge et les consultations des faiseurs de pluie et des sorciers…

    « Maintenant j’en suis certaine, il y a un monstre qui sommeille en chaque homme : au Rwanda je ne sais qui l’a réveillé. »

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  • Notre-Dame du Nil, Prix Renaudot 2012, premier roman de Scholastique Mukasonga est également le nom de ce pensionnat catholique de jeunes filles perché sur une colline qui reçoit l'élite féminine du pays, le Rwanda. Y sont scolarisées les filles de notables, de militaires, de commerçants, et de...
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    Notre-Dame du Nil, Prix Renaudot 2012, premier roman de Scholastique Mukasonga est également le nom de ce pensionnat catholique de jeunes filles perché sur une colline qui reçoit l'élite féminine du pays, le Rwanda. Y sont scolarisées les filles de notables, de militaires, de commerçants, et de politiques, Hutus. Cette institution est tenue par des enseignants français et des religieuses belges et il ne peut y avoir plus de dix pour cent d'élèves Tutsis, dont font partie Veronica et Virginia. L'histoire se passe dans les années 1970. Gloriosa, fille de ministre Hutu va distiller peu à peu sa haine des Tutsi, persuadée de leur nocivité, et se dresser face à Veronica et Virginia. Les sœurs belges et les professeurs français, se garderont bien d'intervenir, préférant fermer les yeux, lorsque les troubles éclateront.
    J'ai été touchée par ces jeunes filles qui, pour certaines ne connaissaient que la vie au village et découvraient là d'autres façons de vivre. J'ai participé avec elles au partage des provisions préparées par leurs mères et ainsi appris à connaître les principaux mets consommés au Rwanda, participé également à la décoration de leur coin de dortoir avec quelques photos de chanteurs. J'ai aussi assisté à leurs premiers émois d'adolescentes, à la découverte de leur corps et leurs premiers amours, et à leur rêve de vie en Europe.
    Et puis il y a la pluie : « La pluie pendant de longs mois, c'est la Souveraine du Rwanda, bien plus que le roi d'autrefois ou le président d'aujourd'hui, la Pluie, c'est celle qu'on attend , qu'on implore, celle qui décidera de la disette ou de l'abondance... »
    Ce roman, par le biais de cette micro société représentée par ce pensionnat nous amène à entrevoir comment ce génocide a pu avoir lieu, comment la division des classes, la disparité économique et ne l'oublions pas le colonialisme ont créé un terreau toxique propice au ressentiment, et sur lequel la haine ethnique a pu se développer et se renforcer.
    Scholastique Mukasonga décrit dans ce récit tout en finesse la progression de la haine qui va déclencher un vrai massacre. Elle parvient de façon magistrale à nous faire comprendre cette montée en puissance de l'horreur; cette vague de violence qui emporte le pays dans les années qui suivent la décolonisation, prémices du génocide qui surviendra vingt ans plus tard en 1994, génocide que l'auteure a subi de plein fouet, près de trente membres de sa famille y ont péri, dont sa mère. Si elle n'avait pas été alors en France, elle y aurait également laissé la vie...
    Ce pourrait être un récit sur la vie quotidienne de jeunes filles dans un pensionnat mais les tensions entre Tutsis et Hutus qui sous-tendent celle-ci en font un huis clos poignant et qui nous tient en haleine jusqu'au bout, ce conflit fratricide étant le sujet principal du roman.
    J'ai eu la chance de voir le film éponyme réalisé par Atiq Rahimi, belle adaptation du roman. Lire le roman et voir le film, c'est l'idéal !

    Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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  • Rwanda, isolé dans la montagne près des sources du Nil, un lycée pour jeunes filles accueille les filles de l’élite du pays, majoritairement d’origine Hutu, et quelques Tutsis tolérées ou méprisées, pour répondre aux quotas imposés.

    Au fil de l’année scolaire, on assiste au gré des...
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    Rwanda, isolé dans la montagne près des sources du Nil, un lycée pour jeunes filles accueille les filles de l’élite du pays, majoritairement d’origine Hutu, et quelques Tutsis tolérées ou méprisées, pour répondre aux quotas imposés.

    Au fil de l’année scolaire, on assiste au gré des discussions entre lycéennes à une sorte de huis-clos où la haine s’insinue, reflet sans doute de la société rwandaise dont les fissures menacent d’exploser.

    Avec beaucoup de délicatesse mais de vérité aussi, l’auteure fait ressortir tous les non-dit, les rancoeurs, les envies de vengeance, la sensation de pouvoir et d’impunité de certaines face aux sentiments d’acceptation ou de résignation des autres, mais également l’amitié, la vie.

    La politique est aussi largement évoquée, qu’elle soit interne au pays ou en lien avec l’Europe, en un constat édifiant d’incapacité.

    L’attente monte, l’épilogue malheureux que l’on sent venir, inéluctable, se produit bien, et on garde le goût amer et peu d’espoir en achevant la lecture, l’impression que la roue tourne parfois mais revient plus souvent au pire de l’être humain.

    Evoquant les prémisses d’un génocide à travers un moment d’histoire, Scholastique Mukasonga écrit là un livre très actuel, sans fioriture, juste tout simplement, qui ne pourra que toucher.

    https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2016/10/15/notre-dame-du-nil-de-scholastique-mukasonga/

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  • Lycée Notre-Dame du Nil, Rwanda, dans les années 1970. À majorité Hutu, l'établissement accueille par quota 10% de Tutsi. Au gré de petites histoires touchantes, drôles... Scholastique Mukasonga montre les racines de la haine entre les deux ethnies.

    Lycée Notre-Dame du Nil, Rwanda, dans les années 1970. À majorité Hutu, l'établissement accueille par quota 10% de Tutsi. Au gré de petites histoires touchantes, drôles... Scholastique Mukasonga montre les racines de la haine entre les deux ethnies.

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  • Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d'altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, est éduquée "l'élite féminine de la nation", principalement hutu, et incluant un quota de jeunes...
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    Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d'altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, est éduquée "l'élite féminine de la nation", principalement hutu, et incluant un quota de jeunes filles tutsi.
    Le lycée est un huit clos qui devient le théâtre du prélude au génocide rwandais.

    L'écriture limpide permet de m'immerger dans un univers qui n'est pourtant pas familier, et le récit est très prenant.

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  • Ce roman m'a attirée parce qu'il se passe au Rwanda et qu'il se focalise sur les filles. Du Rwanda, je n'ai lu que les essais de Jean Hatzfled et je les avais trouvés si forts que j'avais un peu peur que la fiction ne me semble pas à la hauteur. Si je garde ma préférence pour les essais...
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    Ce roman m'a attirée parce qu'il se passe au Rwanda et qu'il se focalise sur les filles. Du Rwanda, je n'ai lu que les essais de Jean Hatzfled et je les avais trouvés si forts que j'avais un peu peur que la fiction ne me semble pas à la hauteur. Si je garde ma préférence pour les essais d'Hatzfeld, je trouve tout de même le roman de Scholastique Mukangosa très attachant et je regrette qu'il n'ait pas figuré sur la liste du Goncourt car il aurait sans doute beaucoup plu à mes élèves qui participaient avec moi au prix Goncourt des lycéens. On y retrouve les problèmes de toutes les filles, on y sourit en découvrant que les élèves sont récompensées par des images de Nana Mouskouri et Brigitte Bardot (mais celles de Brigitte Bardot sont confisquées par le prêtre qui les gardent pour lui). On est dépaysée et pourtant, on retrouve des caractéristiques propres à toutes l'humanité, les personnages sont à la fois rwandais et universels. Et la tension monte lentement, jusqu'à atteindre l'horreur et l'on voit que les filles ne sont exemptes ni de soif de pouvoir, ni de violence.

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