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Un roman glacé idéal pour rafraîchir l'air chaud de l'été, ça vous tente ?
Avec Thilliez j'admets que j'ai 1 chance sur 2 de rester confinée dans ma latence livresque, étant généralement soit conquise soit déçue. Avec Norferville bingo, il me donne le coup de boost que j'attendais.
On plonge au cœur d'une ville fictive qui s'inspire du grand froid et de l'isolement des espaces du Grand Nord. Là-bas un meurtrier s'adonne au massacre de jeunes femmes dont l'une s'avère être une proche d'un célèbre profiler. La lieutenant chargée de l'enquête a d'ailleurs également de lourds secrets et le retour dans sa ville d'origine va s'avèrer éprouvant. J'ai apprécié l'enquête tout en suspense qui instille le doute s'en rendre le récit indigeste. Ce n'est pas le meilleur Tilliez (pour moi Pandemia est un bijou) mais dans Norferville l'aventure est concise, l'environnement délicieusement glaçant et le côté thriller plutôt soft ("soft" est à prendre avec les pincette d'une fan de Chattam). Les personnages sont intéressants bien que le profiler mériterait plus de profondeur, je l'ai trouvé un peu lisse, parfois paradoxal.
Bref un bon moment lecture, grâce une histoire courte mais efficace au cœur d'un environnement intrigant inspiré de faits tristement réels.
Teddy détective et criminologue à l'intuition redoutable se retrouve au cœur d'une enquête glaciale suite à la découverte du corps sans vie de sa fille au cœur de l'univers froid et hostile de Norferville. Léonie inspectrice d'origine innue est née là et bien que sa famille se soient expatriée suite a la fermeture de la mine, l'enquête, la ramènera vers un passé traumatique. Une enquête qui pique au vif et où la vérité surgit au dernières pages.
Dans cette fiction, Norferville est la ville la plus au Nord du Québec, la plus proche de Sept-Iles, pourtant située à 800 kms de là… De la bouche de ses habitants, c’est une « triste prison au milieu de la taîga« , une ville « jaillie du fond des Enfers« , née dans la violence causée par l’asservissement des autochtones indiens au profit des gisements de fer. Si cette bourgade isolée est créée de toutes pièces par Franck Thilliez, le sort réservé aux autochtones, notamment aux femmes et filles d’origine innue est avéré…
Teddy Schaffran est détective et criminologue à Lyon. Lorsqu’il apprend que sa fille Morgane a été retrouvée morte dans une province isolée du Québec, il abandonne aux soins de son associée son agence privée et gagne les terres du Grand Nord dans l’ultime but de comprendre l’impensable : ce que sa fille faisait dans cette région hostile et la raison pour laquelle son corps a été sauvagement mutilé et abandonné non loin d’une réserve autochtone. Les blessures ont-elles une origine humaine ou animale ? Le mythe du Windigo, cette créature mi-Dieu, mi-bête, laisse peser une ambiance des plus inquiétantes sur la réserve de Papakassik… Sur place, Teddy rencontre Léonie Rock, une jeune policière métisse, contrainte de revenir dans la ville de sa naissance dans laquelle trois individus, vraisemblablement motivés par la haine raciale, l’ont violée alors qu’elle était adolescente. Le détective lyonnais et la flic québécoise se confrontent à l’inspecteur Liotta et sa clique qui semblent terroriser la population locale.
Armé de personnages attachants opposés à des êtres abjects, ce thriller dénoue une histoire bien menée évoquant les violences à l’encontre des Amérindiennes, victimes de ce que l’on appelle une « cure géographique », une base sordide qui nous rappelle que l’enfer règne sur Terre, y compris dans des contrées où la température avoisine les – 20°. Ce roman tout à fait louable traite d’un sujet intéressant de façon plutôt convaincante, toutefois je n’ai pas retrouvé l’engouement que j’éprouve habituellement à la lecture des romans de Franck Thilliez, qui me semblent (principalement les plus récents) beaucoup plus intenses et puissants que celui-ci. Norferville n’est pas représentatif du talent de l’auteur, mais il est normal lorsque l’on a atteint des sommets de redescendre quelques marches. Vivement le prochain !
Il est génial, j aimerais bien me relancer dans ses nouveaux romans , il est le limoges comme moi , il etait a fete du livre genial ,j ai eu de la chance de le voir est discuter avec lui , c est un grand auteur bravo
En lecture.....haletante et passionnante
Le meurtre atroce d’une jeune française dans une ville minière isolée du grand nord canadien oblige Léonie Rock ,jeune métisse de père blanc et de mère autochtone, lieutenant de police criminelle, à retourner à Norferville. Cet enfer qu’elle a fui après une agression sexuelle qu’elle a subi à 16 ans par trois individus masqués lors d’une cure géographique.
Lors d’une cure géographique les policiers , embarquent en toute impunité les amérindiens aux sorties des bars et les abandonnent en pleine nature quelquefois sans chaussures afin de les punir de sortir de leur réserve , de s’alcooliser et de, soit disant, troubler l’ordre public. Quelquefois, ça dérape…
Léonie va être aidée dans son enquête par Teddy Shaffran, le père de la victime, qui, avant d’être détective privé était un brillant criminologue qui a collaboré avec la police française sur de nombreuses affaires.
A peine arrivée à Norferville, Léonie se heurte à l’hostilité du sergent Liotta qui voit d’un sale œil arriver dans SA ville cette petite amérindienne qu’il a vu grandir et qui va maintenant lui donner des ordres. Hostilité réciproque pour Léonie qui va mettre à profit cette enquête pour retrouver ses agresseurs.
Le duo va se créer et très bien fonctionner entre Léonie qui connait parfaitement cette ville et ses habitants et Teddy qui est habitué à entrer dans la tête des criminels.
Franck Thilliez profite de ce thriller pour mettre le focus sur un véritable phénomène de société au Canada : les disparitions et les meurtres de femmes amérindiennes, ces invisibles que jusqu’alors la police ne recherchait même pas.
Dans ce thriller, l’auteur installe un climat de tension extrême ainsi qu’une ambiance climatique qui va nous emprisonner jusqu’à la fin de l'histoire.
Nous avons ici un huis clos malgré la nature immense qui n’en finit pas de s’étendre. L’environnement est hostile de par cette ville minière très isolée, centre de toutes les exactions, piégée par le froid et l’immensité de la nature implacable.
Un thriller qui nous glace par ses révélations et par les descriptions pointues des dangers du froid qui peut tuer.
En 1996, à Norferville, Léonie et Maya, deux amies adolescentes se font violer par trois individus.
En 2016, Teddy Schaffran, criminologue et détective privé résout une affaire à Lyon lorsqu'il apprend que sa fille vient d'être retrouvée sauvagement assassinée à Norferville, dans le grand noir canadien.
Il prend immédiatement un vol pour se rendre sur place.
Là ; il fait connaissance avec le lieutenant Rock, qui n'est autre que Léonie, qui n'avait pas remis les pieds depuis vingt ans dans la ville de sa jeunesse.
S'ensuit alors une longue et douloureuse enquête qui les mène d'horreur en horreur avec une histoire de mystérieuses disparitions de jeunes femmes autochtones.
La ville est sordide.
Le froid est omniprésent et peut se relever mortel à tout instant.
Des paysages somptueux, des aurores boréales......
On sent le froid presque à chaque page.
C'est là qu'on apprécie le canapé ou le lit confortables dans lequel on est installé pour lire cette qui fait froid dans le dos (décidément, le froid est partout)
J'ai lu histoire avec avidité ce roman dépaysant où les intrigues sont nombreuses.
Si des personnages sont particulièrement horribles et odieux, Léonie et Teddy ont eu toute ma sympathie.
Fidèle à lui-même, Franck Thilliez a encore su emporter ses lecteurs dans des aventures improbables et captivantes.
Norferville par Franck Thilliez, lu par Lila Tamazit, Lizzie, 2024 (1ère édition : Fleuves Éditions, 2024)
Détective et criminologue à Lyon, Teddy Schaffran apprend que le corps de sa fille, sauvagement mutilé, a été découvert à Norferville, une ville minière du Quebec, très isolée, proche d’une réserve autochtone.
Sur place, l’enquête est confiée à la police locale, peu motivée, chapeautée par Léonie Rock, une flic métisse, parachutée sur l'affaire, contrainte de renouer avec cet endroit coupé de tout où elle est née et où, adolescente, trois inconnus l'ont violée.
Teddy et Léonie, deux héros particulièrement cabossés, vont former un binôme et se démener pour trouver des réponses malgré l'inhospitalité de la nature et des hommes.
Je crois bien que ce roman, le quatrième que je lis de cet auteur, est, pour l’instant, mon préféré ! Une histoire qui m’a un peu fait penser à l’univers d’Olivier Truc que je suis de loin en loin.
Une dimension identitaire, un rejet de l’autre et de ses différences, les dérives du communautarisme…
Un dépaysement dans le Grand Nord québécois…
J’ai vraiment apprécié que le roman ne soit pas une succession de péripéties, genre action/réaction (ce que je reprochais un peu à Il était deux fois, par exemple) et développe de vraies problématiques.
La version audio est très agréable à écouter. J’ai passé un excellent moment.
Allez, juste un petite réserve : j’ai trouvé la fin vite expédiée, la manière dont Léonie est tirée d’affaires un peu trop rapide, compte tenu de tout ce qui a précédé. C’est, hélas, trop souvent le cas avec les thrillers : les auteurs baladent longuement les lecteurs et bâclent le dénouement…
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