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Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. » Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuseoe Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop prèsoe Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l'action.
Mort aux cons, la tâche est ardue, digne des travaux d'Hercule et sans doute l'objectif est-il inatteignable. Je me dis que 400 pages ne seront pas de trop pour tenter de résoudre le problème. Les premières sont réjouissantes, le narrateur n'ayant pas encore défini le mot con, ne cherchant qu'à se débarrasser des importuns, des empêcheurs de penser et de vivre comme il l'entend. Puis, un déclic après avoir supprimé un petit chef de service : "Le con, m'écriai-je, voilà l'ennemi ! " (p.153). A noter que Carl Aderhold commencera tous les (petits) chapitres suivants, pendant un douzaine de pages, par un mot débutant par la syllabe "con", histoire de bien enfoncer le clou.
Et puis, plus j'avance, plus je me dis que l'homme est en train d'empiler des cadavres et l'auteur des banalités. Il se répète, ne fait pas avancer la cause de la chasse aux cons. Il est drôle par moments lorsque le narrateur, pur intellectuel qui n'aime ni la campagne, ni les enfants, ni les animaux, ni le travail -ce n'est pas moi qui le blâmerait sur ce dernier point-, écrit un scénario et se retrouve à parler philosophie sur un plateau de tournage de porno. Mais dans l'ensemble, je m'ennuie, ça tourne à vide et je me dis finalement que 400 pages c'est long, très long. Et de me dire que ce mec qui théorise la connerie d'autrui devrait aller faire un tour dans les télés et sur les réseaux dits sociaux -mais ça serait un véritable génocide- avant d'envisager un suicide, parce qu'il faut bien le dire, je le trouve un peu con...
Qui n'a pas été confronté un jour aux individus que décrits l'auteur et qu'il considère comme des « cons » ?
Qui n'a pas été tenté de mettre une claque (ou pire) à certains de ses concitoyens dont les comportements, les propos, les attitudes, sont insupportables car aux antipodes de nos convictions et de nos valeurs ?
Bon, c'est vrai que des cons il y en a toujours eus, et qu'il y en aura toujours, mais de là à les tuer froidement, méthodiquement et sans aucun remord, il y un pas difficile à franchir.
La lecture de ce roman sympathique, dominé par un humour noir, parfois cruel, est dérangeante car on se prend un peu au jeu en cherchant dans son propre entourage, voire sa famille, s' il n'y a pas aussi quelques « cons », et le plus malheureux, c'est qu'on fini par en détecter.
Un serial killer de cons, pourquoi pas.... mais si l'idée n'est pas mauvaise la mise en forme laisse franchement à désirer. Un peu bancal et assez mal ficelé, voilà l'impression que m'a laissé ce livre. Dommage.
Partant du con-stat — que le monde « cir-con-volurai » mieux sans les cons — le héros re-con-verti en serial-killer, décide de tous les con-voquer ad patrès sans con-trainte et sans con-cession, à commencer par sa con-cierge. On peut con-céder que le con-cept paraît un peu in-con-gru mais con-crètement qui n’a jamais rêvé de con-tusionner un de ses con-génères pour un tel motif.
Cet ouvrage, manifeste tout sauf abs-cons, est surtout un catalogue de cons. Il me semble que l’auteur s’est plu à con-signer con-sciencieusement les cas con-crets que chacun peut con-sidérer au quotidien. Qui-con-que le lira s’y reconnaîtra dans de nombreuses cir-con-stances : qui n’a jamais été con-fronté à un employé con-descendant de l’administration (poste, pôle emploi, asssurance maladie, fisc). Personne n’est épargné : collègues, supérieurs, voisins et même le con-joint…
Mais me voilà con-trainte de con-fesser qu’au milieu de l’ouvrage j’ai eu une indigestion de cons. Je suis allée jusqu’au bout mais sans grande con-viction et qu’à moitié con-quise.
L’auteur con-teste l’adage selon lequel on es toujours le con de quelqu’un… moi j’ai plutôt envie de con-clure qu’en la matière on ne peut con-jurer de rien !
Je rejoint les divers commentaires, histoire peu crédible à mes yeux et puis qui peux décider de qui est un con. Chacun à sa perception des choses.
ce livre a été un bon divertissement mais je pense que l'auteur aurait pu en faire un chef-d'oeuvre avec un peu plus de travail.
La lecture est sympathique, par moment même jouissive tellement on reconnaît dans une situation une personne que l'on a connu ou connaît encore mais plus on avance dans le bouquin moins cela est vrai est plus la méchanceté est gratuite.
Et puis évidemment l'histoire manque de crédibilité tant le narrateur n'est jamais inquiété par la police même si à la fin on a une explication mais ce n'est pas crédible.
En résumé le début m'a bien plu mais le livre est long au final.
qui n' a pas rêver un jour de supprimer les cons qui l'entoure? le seul soucis c'est que comme dis la chanson on est tous le con d'un autre
Le titre et l'idée m'ont donné envie, l'histoire part bien puis la narration s'essouffle vite et on se lasse!
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