Quand la littérature célèbre l'amour... ou en dénonce les ravages
Une jeune new-yorkaise passe ses journées dans son appartement avec son bébé. Epuisée et déprimée, elle craint de lui faire du mal et cherche à comprendre comment elle a pu en arriver là, être dépossédée de sa vie et devenir un milk-bar - un bar à lait. Même les mots semblent manquer à cette traductrice chevronnée pour retranscrire la violence de cette expérience. Peu à peu, la jeune femme se lie d'amitié avec son voisin octogénaire, dont les visites l'aident à rompre sa solitude. Mais le temps presse pour tous deux : quelque chose est sur le point de se fissurer.
Quand la littérature célèbre l'amour... ou en dénonce les ravages
Milk bar
Le titre est lui même évocateur et correspond à toute la détresse et l’humour de la narratrice qui vient d’accoucher. Elle allaite et n’arrive plus à sortir de chez elle. Un voisin vient lui reprocher les bruits du bébé mais lui rend également visite de temps en temps. On ne sait pas trop si c’est réel ou non. Elle a perdu tout repère mais observe avec finesse et humour tout ce qui l’entoure, la légèreté de son mari qui vient contraster avec son mal être, ses égarements.
Un livre qui parle de post partum avec une merveilleuse langue très crue, subtile évocatrice. Un livre audacieux car il est périlleux de ne pas parler de l’amour qu’on porte à son nouveau-né qu'elle a voulu et qui représente un séisme dans son corps, son couple mais aussi dans son rythme de vie. Elle devient dépendante des pleurs.
J’ai adoré la langue mais également tous les détails qui viennent alimenter sa détresse et la mise en scène pour décrire ce mal être qui a tant de mal à être compris.
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