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Ils sont trois : deux garçons et une fille, la séduisante et intrépide Mica, qui semble si inaccessible à Stephan, mais si proche des bras de Phil, son meilleur ami. La jalousie de Stephan s'insinue en lui comme un poison qui vient teinter de noir les lumineux jours d'été. Alors que le trio se lance dans la traditionnelle chasse au trésor qui les rassemble chaque année sur l'île d'Yeu, s'accrochant une dernière fois à l'enfance, Stephan se sent prêt à tout pour exister aux yeux de Mica.
Même pas peur! Même pas cap! Voilà des phrases types de l'adolescence.... le titre m'a tout de suite attiré. Je recherchais un livre à conseiller à ses adolescents en mal de lecture... La couverture m'a également plu. Elle symbolise l'adolescence, cette période de transition où les contradictions s'entremêlent et où les rêves s'enchaînent. L'écriture est juste; elle révèle le monde de Stéphan bousculé par la force de ses sentiments, comme l'océan qui l'entoure...
Sur la première de couverture, une adolescente, photographiée au vol – en plein saut, la tête dans les nuages, donne le ton.
Structuré autour d’une course d’orientation, le récit nous présente les aventures d’un groupe d’adolescents venus sur l’Ile d’Yeu avec leurs familles pour les vacances.
Tiraillés entre l’enfance – les jeux, les rires, les confiseries et l’aventure, et l’adolescence – les premiers émois, les rivalités, la détresse sentimentale, les protagonistes s’étant tout d’abord jetés corps et âme dans cette quête de « trésor », vont progressivement se laisser déborder par leurs états d’âme…
« On peut nous faire croire ce qu’on veut, mais le monde ne pèse pas lourd. Il pèse juste le poids de nos sentiments. » p79
Le lecteur, même adulte, appréciera le vocabulaire d’une réelle richesse, parfois spécialisé notamment dans les domaines ichtyen, fongique et des sports de glisse.
Si certains passages, narrés par un jeune homme, peuvent surprendre par leur maturité, l’auteur a su construire progressivement l’environnement adolescent, notamment à travers le vocabulaire peu édulcoré (parfois même carrément grossier) qu’elle attribue à ses jeunes personnages ou encore leurs centres d’intérêt (musique, sports extrêmes…), ce qui confère au récit une forte crédibilité.
Il serait intéressant de pouvoir interroger l’auteure sur l’origine de l’histoire du petit garçon qui avait peur du noir : est-elle réelle ou pas ? Est-ce une histoire qu’elle s’est laissé conter dans sa propre enfance ? Qu’elle a lue, adulte, à un enfant effrayé ? Ou bien l’a-t-elle elle-même rédigée pour les besoins du présent roman ?
Quoi qu’il en soit, cette mise en abîme, empreinte de sensibilité et de douceur, permet une échappée du joyeux ouragan sentimental et émotionnel emportant, tout au long du récit, lecteur et protagonistes sur les chemins de l’Ile d’Yeu…
Louable attention de la part de l’auteure, un récapitulatif des références musicales est présent en fin d’ouvrage…
Un roman d’une simplicité reposante, d’un ordinaire étudié et d’une agréable fluidité…
Mille mercis à Lecteurs.com de m’avoir offert cette bulle de légèreté.
Dans le roman Même pas peur, Ingrid Astier évoque l'amour adolescent.
L'histoire se déroule sur l'Île d'Yeu. Pendant leurs vacances d'été, Stephan, Phil et leur bande de copains ont bien l'intention de profiter des plages rocailleuses pour s'adonner à leurs passe-temps favoris: les sports de glisse et les plongeons du haut des falaises.
Mais ces vacances sont troublées par la belle Mica, dont Stephan est fou depuis qu'il la connaît. Seulement voilà: Mica et Phil sont de plus en plus proches, et Stephan devient très jaloux de son meilleur ami. Incapable d'avouer ses sentiments à Mica, il ne peut passer à autre chose.
C'est pourquoi, lorsque le groupe d'amis rencontre la superbe Milena lors d'une chasse au trésor, il en profite pour la provoquer... mais ce jeu de piste leur réserve encore bien des surprises.
Ce roman très court se lit d'une traite, et le seul reproche qu'on pourrait lui faire est le manque d'action. Il s'y passe peu de choses, et perd en originalité.
Cependant, le point de vue est pertinent, puisqu'on se retrouve vraiment dans la tête de Stephan, emporté avec lui dans la tempête de ses sentiments.
Ce nouveau roman d'Ingrid Astier est un roman d'adolescence, un roman de sentiments, de chasse au trésor, de bande de copains dans lesquelles il faut toujours faire mieux que les autres et se moquer gentiment de ceux qui trainent. C'est aussi le roman des premiers regards furtifs vers celui ou celle que l'on aime sans trop savoir ce qu'est l'amour. Plutôt destiné à un lectorat adolescent, j'ai passé un excellent moment à le lire.
Tout d'abord, Ingrid Astier nous entraine vers l'ile d'Yeu, ses pêcheurs de homards ou de pousse-pied, ses sportifs accomplis. Elle nous entraine surtout vers ses jeunes vacanciers bien dans leur peau, sportifs, sympathiques, des jeunes épris de soleil et de mer, amoureux comme on commence à l'être à 16 ans, quand tout semble tellement important que l'on sait déjà que l'on peut mourir d'un chagrin d'amour.
Le narrateur, Stephan, est amoureux de la belle Mica, la seule fille de la bande. En admiration, muet d'amour, lui qui sait pourtant se montrer intrépide n'ose rien lui avouer de ses élans du cœur. Oui mais voilà, Mica regarde aussi Phil, l'autre sportif accompli de la bande. Vont s'ensuivre quelques péripéties, les adolescents sans complexes apparents vont entrer en conflits, puis se retrouver, portés par le souffle de leur jeunesse, de leur spontanéité, de leur fougue aussi, et finalement par leur appétence au bonheur. le sentiment amoureux comme fil conducteur, les atermoiements de l'adolescence et les conflits avec les parents en filigrane, c'est une agréable parenthèse de vie qui nous est contée là.
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