Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Maux fleches

Couverture du livre « Maux fleches » de Alain Bron aux éditions In Octavo
  • Date de parution :
  • Editeur : In Octavo
  • EAN : 9782848781198
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Extrait :

«Élie n'aurait jamais dû s'emporter. Jamais il n'aurait dû hurler à son voisin: «Un jour, j'aurai ta peau!». Et devant témoins, par-dessus le marché! Il aurait mieux fait d'obéir à sa culture parpaillote et laisser à Dieu seul le soin du châtiment. Ces quelques mots ne lui avaient... Voir plus

Extrait :

«Élie n'aurait jamais dû s'emporter. Jamais il n'aurait dû hurler à son voisin: «Un jour, j'aurai ta peau!». Et devant témoins, par-dessus le marché! Il aurait mieux fait d'obéir à sa culture parpaillote et laisser à Dieu seul le soin du châtiment. Ces quelques mots ne lui avaient valu rien de moins qu'une garde à vue, suivie d'une mise en examen et une incarcération à la maison d'arrêt de Privas. Pas fort pour un Ardéchois silencieux, travailleur et tenace. Un Ardéchois, quoi.Résumé :Salade de truands à l'ardéchoise: saisissez un paroissien ordinaire, laissez mijoter en cellule; ajoutez un voyou lyonnais et son calibre; relevez d'une poignée de mauvais garçons, d'une veuve et d'un colonel de gendarmerie mélomane; assaisonnez de vendettas urbaines et de rancoeurs agricoles. Servez chaud au creux d'une vallée perdue. Que diable Quentin Cherrier, pigiste épris de ruralité, avait-il besoin d'ajouter son grain de sel? Il est des estomacs qui ne supportent pas plus les châtaignes que les pruneaux...



L'auteur:

Né d'un père franc-comtois et d'une mère italienne, le petit Alain Bron découvre l'existence des microbes en ramassant dans la rue tout un tas de cochonneries qu'il rapportera à la maison. À douze ans, il invente le cure-pipe électrique. À seize ans, il expérimente sur son avant-bras la loupe solaire. À trente ans, il fait semblant de comprendre les effets systémiques du management matriciel. Aujourd'hui, il écrit des nouvelles, des textes d'humour et des polars qui, à son grand étonnement, sont bien accueillis par le public.

Donner votre avis

Avis (1)

  • Dans les hameaux ardéchois, les haines peuvent être tenaces. C'est ainsi qu'Élie, un paysan, se retrouve incarcéré à Privas, accusé du meurtre de son voisin Charles, un citadin récemment installé qui a réussi à se faire détester de tous. Elsa, une cousine d'Élie, ne croit pas en sa culpabilité...
    Voir plus

    Dans les hameaux ardéchois, les haines peuvent être tenaces. C'est ainsi qu'Élie, un paysan, se retrouve incarcéré à Privas, accusé du meurtre de son voisin Charles, un citadin récemment installé qui a réussi à se faire détester de tous. Elsa, une cousine d'Élie, ne croit pas en sa culpabilité et demande à Quentin, pigiste et auteur de mots croisés, de mener une enquête parallèle au cours de laquelle il va se heurter au grand banditisme lyonnais.

    Ce n'est pas, loin s'en faut, le premier roman d'Alain Bron que je lis et, espérons-le, pas le dernier. Ils partagent tous un trait commun : l'intrigue, policière en général, s'inscrit dans un contexte, une ambiance, un passé, que l'auteur veut nous faire découvrir. Ici, il s'agit de la paysannerie protestante des montagnes ardéchoises, marquée par des guerres de religion vieilles de plus de trois siècles.
    Reconnaissons que c'est très réussi : l'intrigue tient la route et entretient le suspense jusqu'à la fin, et l'on se prend à aimer ces rudes paysans toujours prêts à aider leurs voisins mais ne supportant pas la trahison. On sent bien qu'Alain Bron les aime ces ardéchois, et qu'il a sans doute mis un peu de lui-même dans un des rôles principaux.
    Les personnages; également; sont très réussis : Élie et sa famille, Quentin et ses voisins, les prisonniers de la maison d'arrêt de Privas, Jacky Tassin, le truand lyonnais. L'auteur en a peut-être un peu trop fait avec le Colonel Fleury, chef des gendarmes en lutte contre le grand banditisme, mais c'était pour une bonne cause : ajouter un brin d'humour et de fantaisie.
    La narration est bien rythmée, suivant alternativement les personnages principaux. L'écriture est belle et simple, sans fioritures inutiles, facile à lire. La lecture est agréable, et peut devenir addictive si l'on s'intéresse à l'avenir immédiat des protagonistes.

    Un roman très abouti. Pour moi l'un des meilleurs, sinon le meilleur, de l'auteur.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/07/30/maux-fleches-dalain-bron-chez-in-octavo-editions-du-tres-bon-polar/

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.