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Marie de Médicis ; la reine dévoilée

Couverture du livre « Marie de Médicis ; la reine dévoilée » de Jean-Francois Dubost aux éditions Payot
  • Date de parution :
  • Editeur : Payot
  • EAN : 9782228903936
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Accusée par Sully, vilipendée par Michelet, Marie de Médicis (1575- 1642) ne trouve pas davantage grâce aux yeux des historiens récents. S'ils lui reconnaissent des talents de mécène, ils lui dénient souvent toute intelligence politique, l'accusant même d'avoir bien failli, par son soutien à... Voir plus

Accusée par Sully, vilipendée par Michelet, Marie de Médicis (1575- 1642) ne trouve pas davantage grâce aux yeux des historiens récents. S'ils lui reconnaissent des talents de mécène, ils lui dénient souvent toute intelligence politique, l'accusant même d'avoir bien failli, par son soutien à l'Espagne, entraver la marche triomphale de la France vers le Grand Siècle de Louis XIV.
Or Marie est-elle vraiment cette « grosse banquière » florentine qui, devenue régente à la mort de son époux Henri IV, conduisit le royaume au bord de l'abîme sous l'influence d'aventuriers sans foi ni loi, ses fidèles Concino Concini et Leonora Galigaï ? Est-elle cette reine qui, après des années de complots contre son fils, le jeune Louis XIII, est enfin écartée du pouvoir par un Richelieu dont elle a pourtant favorisé l'ascension ? S'appuyant sur une lecture attentive de sources parfois inédites, l'auteur s'inscrit à contre-courant de cette historiographie négative et volontiers xénophobe qui n'envisage selon lui l'action de la reine mère qu'à la lumière de l'échec de la journée des Dupes. S'il admet les contradictions des différentes politiques qu'elle a pu mener, il insiste sur ses capacités d'innovation pour détourner à son profit la légitimité monarchique qui lui manquait et sur son rôle de chef de file des catholiques zélés qui a hypothéqué son action. S'efforçant de rester fidèle à la fois à l'héritage d'Henri IV, restaurateur de la paix civile, et à une conception aristocratique du pouvoir, Marie est finalement victime de l'inflexion absolutiste de la monarchie à laquelle elle a elle-même contribué.

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