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Avec Making of, Xavier Durringer nous fait passer de l'autre côté du miroir et nous dévoile les coulisses rocambolesques d'un tournage déjanté. Un roman drôle et sensible, une déclaration d'amour au septième art.
Vous êtes au cinéma. Sur l'écran, un homme et une femme font l'amour. La lumière est magnifique, le cadre parfait. Un long mouvement de travelling, à peine perceptible, fixe l'instant. Ils s'aiment, c'est sûr ! Mais que s'est-il passé une heure avant et une heure après sur le plateau ? Ça, heureusement, assis dans votre fauteuil, vous ne le saurez jamais ! C'est ce qu'on appelle la magie du cinéma...
Un ancien taulard qui s'improvise acteur et s'obstine à ne pas dire son texte, son remplaçant retrouvé nu accroché à un arbre dans le maquis corse en train de manger des gambas, un assistant séquestré dans le coffre d'une voiture, une actrice qui se prend une mandale au moment le plus chaud d'une scène d'amour, et Corso, le réalisateur, qui entre tendresse et exaspération envers son équipe tente désespérement de maîtriser ce chaos... Avec Making of, Xavier Durringer nous fait passer de l'autre côté du miroir et nous dévoile les coulisses rocambolesques d'un tournage déjanté. Il y a des voitures cassées, un restaurant de Calvi braqué, il y a des pleurs et des cris, des négociations secrètes, des tractations interminables... Et une incroyable histoire d'amour digne des meilleures comédies romantiques américaines. Vous pensez que tout ceci n'est que pure fiction ?
Un roman drôle et sensible, une déclaration d'amour au septième art.
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C'est la nuit américaine de Truffaut, version comique. Tout au long du livre, le metteur en scène, Corso, alter-ego de Durringer, clame à l'envi qu'il veut écrire un roman, qu'il en a marre du cinéma et de ses multiples contingences : l'humeur des acteurs, les facéties de la météo, les caprices de la production, et j'en passe. Durringer a donc réalisé son rêve. C'est une écriture très visuelle, qui ne s'attarde pas sur la psychologie des personnages ou la douceur des paysages. C'est donc une forme de scénario développé. On ne va pas s'en plaindre. Le livre est vivant, on ne le lâche pas, on rit franchement. Que demande le peuple ? J'ai particulièrement apprécié les révélations de Durringer, quand il lâche quelques secrets de fabrication comme les voitures qui vont à deux à l'heure pendant les courses poursuites. On entre alors dans un monde inconnu. La description du tournage des scènes d'amour est savoureuse. On ne peut l'oublier, d'autant qu'elle monopolise un tiers du livre. Un bon moment de lecture, donc. Seule réserve : certains dialogues que j'ai trouvés faux et une fiction qui peine parfois à intégrer les incongruités du réel.
Making of, comme le titre l’indique c’est le récit d’un tournage ; un tournage déjanté : le producteur a imposé à son réalisateur un ex-taulard comme acteur. La présence de cet acteur hors-normes va entraîner une série de dérapages, de situations rocambolesques, grotesques et un enchaînement tout-à-fait inattendu.
Jusqu’à la page 100, je suis restée dubitative, je doutais de ce livre, de cette histoire, craignant l’ennui.
Et c’est pour autant là qu’un tournant s’amorçait, le récit s’accélérait, prenait une tournure burlesque propre à déclencher le rire en cascade. J’étais invitée à assister au tournage comme à une attraction dont je ne pouvais imaginer l’issue.
Au fil des pages, au début de la fin, le rire s’attenue pour laisser place aux émotions : celles de ces gens dont la vie est rythmée par les tournages et qui s’y soumette au point parfois de voir le cinéma les broyer, les dévoyer. Qu’il me soit permis de paraphraser Maxime Leforestier pour préciser mon ressenti : « Ces émotions quand on les jette, elles rebondissent n’importe où, de cœur en cœur, de tête, elles en deviennent folles… » L’auteur nous a fait découvrir l’univers de ces saltimbanques du cinéma, les coulisses d’un tournage, ses désillusions. Un écrit qui démythifie un monde dont on ne perçoit trop souvent que le glamour sans imaginer un seul instant les turpitudes de ces divers acteurs.
Je referme ce livre, sourire aux lèvres et, en même temps, ce que le mot cinéma m’évoque a quelque peu évolué, grandi, mûri.
L’auteur nous livre un roman traversé de sa sensibilité au cinéma et son honnêteté paie, il m’a émue.
Avis à la page 100 :
Un roman qui parle de cinéma pour une accro des salles obscures, j’étais enchantée.
Les premières pages ont quelque peu raboté mon enthousiasme : l’écriture ne me semblait pas suffisamment raffinée, le propos quelconque.
Petit à petit, cependant, le rythme de cette histoire de tournage un peu fou s’est emparé de moi.
Un producteur a imposé à son réalisateur un acteur ex-taulard qui s’avère très difficile à gérer. Incidents, péripéties burlesques et contretemps contrecarrent le tournage.
A la page 99, l’actrice principalement se fait magistralement gifler par cet acteur.
Qu’adviendra-t-il ensuite ?
Je vais retourner à ma lecture pour le découvrir, en espérant encore quelques passages qui suscitent le rire comme ce fut le cas déjà dans ces 100 premières pages.
Avis à la page 100 :
Écrivain inconnu pour moi jusqu'à présent, et c'est un plaisir de découvrir un nouvel auteur.
Le début m'a tout de suite emportée. Le tournage d'un film, en pleine action.
L'auteur présente, dans ses cents premières pages, différents personnages, auxquels on s'attache. J'ai envie de découvrir la suite du film, la suite du livre, la vie des personnages et leurs évolutions. Joseph la brute, Marie la malheureuse, Corso le réalisateur.. mais que va-t-on obtenir de ce mélange ?
Je vous laisse, je m'en vais continuer à tourner les pages de mon livre...
Chronique:
Le roman se passe dans le monde du cinéma. On assiste au tournage d’un film, sous les ordres du producteur nommé Corso. Dès le premier chapitre, on est dans le film, dans une scène d’action. Le bad boy de l’histoire, Joseph Monterey, ancien taulard dans la vraie vie et imposé par le supérieur de Corso, va imposer un tout autre sens au tournage. Un lot de péripéties va arriver à Corso, qui va devoir faire face aux folies de cet énergumène ainsi qu’à celles de son équipe.
L’auteur a choisi une lecture fluide, le livre se lit facilement. Au début, les longs passages descriptifs m’ont laissé dubitatives, mais finalement, ils s’avéraient nécessaires. Moi qui ne suis pas une grande connaisseuse en ce qui concerne le septième art, ces passages m’ont aidé. On est dans le vif du sujet, et on a même parfois l’impression de faire partie de l’équipe ! Toutes les aventures que vont vivre les acteurs nous entraîne, que se soit Marie l’actrice un peu triste mais qui se dévoile et se découvre au cours de l’histoire, Joseph l’ancien détenu et tueur au comportement inattendu et impulsif, Corso le producteur perdue dans ses réactions mais essayant de maîtriser tous ses collègues ou encore l’assistant Norbert et son humour. L’évolution des personnages est importante, et on s’y attache.
Le roman m’a emporté, je suis un peu mitigé quant à la fin du livre, je m’attendais à autre chose. Cependant, je conseille tout de même ce livre, qui je pense, va séduire un large panel de lecteurs. Moi en tout cas, j’ai été séduite.
Dans Making of , Xavier Durringer décrit l'envers du décor d'un film, la face cachée d'un tournage absolument déjanté. Il est question de personnages hauts en couleur, à l'image d'un ex-taulard incapable de réciter son texte, d'un assistant-réal ancien punk, d'une actrice versatile ou d'un réalisateur qui fait ce qu'il peut pour gérer son équipe.
A première vue, la couverture de ce livre n'avait rien pour me séduire, trop "Romance" à mon goût, et le résumé ne me faisait pas vraiment de l'œil ...Franchement désarçonnée donc. Bref, ne sachant à quoi m'attendre, je n'ai pas débuté ma lecture de manière très enthousiaste.
Un premier chapitre écrit à la façon d'un scénario m'a un peu rassurée et fait entrer directement dans le vif du sujet, on est bien sur le tournage d'un film !
J'ai trouvé ce début d'histoire sympa car très rythmé, imagé, et la présentation des différents personnage, se trainant tous des casseroles, a quant à elle fini d'attiser ma curiosité. A ce moment là, j'ai eu envie d'en savoir plus, de voir ce qu'il allait se passer en poursuivant cette lecture.
Bien que loin de ce que j'attends en général d'un livre (m'évader, être émue, être happée par une histoire), Making of a eu le mérite de me faire sourire à plusieurs reprises tant les situations sont rocambolesques et les dialogues complètement fous. Aucun temps mort, ni pour nous lecteurs, ni pour Corso le réalisateur qui doit gérer mille crises à la seconde, peut-être un peu trop d'ailleurs pour être crédible.
Malheureusement je l'avoue, la fin m'a déçue, un peu trop attendue et fleur bleue à mon goût. En somme, une lecture rigolote mais qui ne va pas me laisser un souvenir impérissable.
Avis de la page 100:
J'avoue qu'en premier lieu, je n'ai été séduite ni par la couverture ni par le résumé et que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre ... De fait, Making of est à mille lieux de ce que j'ai l'habitude de lire !
L'écriture du premier chapitre est très rythmée, les phrases courtes, à l'image des différents plans d'un film ce qui est très agréable à lire. Vient ensuite la description des différents personnages, tous plus déjantés et originaux les uns que les autres, peut être trop pour être crédibles. A ce moment du livre, je reste dubitative mais curieuse de voir où cela va mener.
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