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Les scientifiques comme les religieux ne peuvent expliquer ce qu'elle est ni d'où elle vient.
Elle va transformer pour toujours le quotidien du monde entier, en particulier l'existence d'une mère et de sa fille.
Tout en posant la question qui nous obsède tous... Nos vies ont-elles un sens ?Un roman au suspense saisissant, hommage lumineux à Barjavel et à la littérature qui divertit, qui interroge.
Maxime Chattam comme vous ne l'avez jamais lu." Lux change plusieurs fois de forme sans jamais perdre sa trame ni son fond. " Lire" Maxime Chattam cite Barjavel en référence. Il en est le digne héritier." Gala
Dans un futur proche, le dérèglement climatique a fait son œuvre. Des tempêtes gigantesques ravagent la Terre à intervalles réguliers, la démographie s’est effondrée, l’espoir en un monde meilleur est mort, particulièrement pour les jeunes générations dont fait partie Romy. Pourtant son destin et celui de sa mère Zoé sont sur le point de basculer : la Présidente de la République va prendre la parole, en même temps que les autres dirigeants du monde. Quelque chose vient de se produire, au milieu de l’Océan Atlantique…
« Lux » est un roman très étrange dans toute l’œuvre de Chattam. On le savait pointu en thriller horrifiques, jamais avare de détails abominables et de tueurs sans pitié. On sait qu’il a aussi tâté de la « Fantasy » mais « Lux » n’a pas grand-chose à voir avec ses romans précédents. Bien-sur, le roman est écrit comme un thriller efficace, les chapitres sont bien calibrés, la petite note de suspens à la fin fait son œuvre. Les personnages sont attachants, il y a quelques fausses pistes, une révélation finale sous forme de trahison (aux motivations très contestables !), des petites histoires d’amour naissantes en filigrane. Le roman brasse des thèmes modernes (les catastrophes climatiques sont irréversibles, Romy est transgenre, elle fait de l’Urbex), l’écriture est efficace, très accessible, bref : on se croirait dans un vrai blockbuster. C’est plutôt sur le fond que « Lux » se démarque. Ce roman n’est pas un thriller, c’est à la fois un roman d’espionnage, un conte philosophique (et même un même métaphysique par moment), une épopée scientifique, et une (science -) fiction politique. C’est peu dire que Chattam n’avait jamais nagé dans ces eaux là. Le résultat est, à mon sens mitigé. L’évènement qui se produit au milieu de l’Océan (et dont évidemment je ne dirais rien) garde son lot de mystère, sauf si on décide de lire la post face. Car on peut s’arrêter à l’épilogue sans aller au-delà, et je me demande si ce n’est pas mieux d’ailleurs : garder une part de mystère et de même de poésie sans cette postface assez peu crédible et qui « casse » un peu l’intrigue. L’aspect espionnage et géopolitique est plutôt bien vu, même si une fois (de plus) les vilains russes sont vraiment très vilains (et fourbes aussi.).Le côté conte philosophique est moins, beaucoup moins efficace et m’a un peu fait soupirer d’ennui par moment. Quant au côté scientifique, il faut quand même s’accrocher. Certains passages où il est question d’acoustique, de fréquences et d’ondes magnétiques sont ardus. Même si Chattam, je n’en doute pas, à fait un gros effort de simplification et de pédagogie, cela reste des notions complexes pour le lecteur lambda. On peut trouver que certains personnages sont dessinés à grands traits, comme les deux américains (Belle et sa casquette MAGA est imbuvable, et Ronnie sont contradicteur n’est pas tellement plus sympathique), mais sur ce point je serais moins dubitative : certains américains ne sont-ils pas en train de devenir la caricature d’eux même ? On arrive au bout du roman sans problème, mais quand on le referme, on se dit qu’on n’a pas été convaincu à 100%, et encore plus si lit la postface, ce qui est évidemment très tentant. Il vaut mieux, je crois, accepter la possibilité d’un roman frustrant que de lire le chapitre de trop. Cet avenir, que Chattam décrit, ne fait évidemment nullement envie et c’est pour lui l’occasion de mettre sa petite pierre « dystopique » à la grande angoisse moderne de la « 6ème extinction ». Le moins que l’on puisse dire est que l’on ne sort pas de « Lux » avec l’optimisme chevillé au corps !
Cela fait 2 livres que je suis déçue de maxime chattam, pourtant Lux partait bien, je me disais ahhhh enfin du Chattam il revient à ses premiers amours, un sujet sur le changement climatique qui me plaisait bien et vers la fin du roman, plat cela devenait long, donc encore une fois dé9ue...
J'ai hésité avant de lire ce dernier Chattam. J'ai été intriguée par le titre et la couverture blanche et dorée. Et puis, je me suis lancée le thème est, tout à fait, dans l'air du temps pour ne pas dire les tempêtes de vent. Soumis à des rafales de vents à plus de 200 km/h en novembre, j'ai retrouvé dans les premières pages, ce que l'on ressent quand la furie se déchaîne, que tout parait sur le point de s'envoler et de disparaitre à des kilomètres de distance. L'intrigue , les personnages ne sont pas très étonnants. Petit à petit, chacun y trouve sa place, et un rôle assez convenu. J'ai aimé la fin où .....Mais, je n'en dirai pas plus.
Bonjour,
J'avoue j'ai été un peu déçue par ce roman de Maxime Chattam, cela avait déjà été mon sentiment à la lecture de "Le signal" un peu trop "copié" sur du Stephen King.
Autrement le sujet traité dans Lux est hyper intéressant ; mais l'écrivain à mon avis n'a pas assez gratté là où ça fait mal; pas pas assez énoncé de vérités , par peur d'être pris pour un complotiste ?
Sans trop dévoiler : l'histoire se déroule dans le futur , un futur proche.Le changement climatique, est au centre de ce roman.
A lire pour que chacun se fasse son opinion, pour ma part j'aurai vraiment aimé lire un roman d'anticipation sur le devenir de l'humanité, j'ai eu l'impression de quasiment lire notre quotidien.
ça commence très fort; normal c'est du Chattam! Projetés dans un futur potentiellement proche avec un réchauffement climatique un peu plus évolué et des catastrophes climatiques qui fragilisent toujours plus les systèmes économiques et sociaux sur cette bonne vieille planète Terre.
Ensuite, une énorme boule lumineuse apparait au dessus de l'Atlantique et elle potentialise tous les espoirs. Elle rassemble un échantillon de la population sous elle pour l'étudier sur une gigantesque plateforme.
C'est bien écrit et riche d'informations sur l'évolution climatique, la perception de chacun concernant cette dernière, les possibles transformations économiques et politiques. Je me découvre "clicy"= climatocynique. A vous de découvrir ce que cela signifie.
Il y a un peu trop d'invraisemblances malgré tout... Trop d'espoir?
Maxime Chattam est l’un de mes auteurs préférés et ce, depuis de très nombreuses années. Chaque livre qu’il sort, je l’achète en grand format, je lis tous les articles le concernant. Bref, une vraie aficionado ! Ainsi aussi, par son excellente « Trilogie du mal », il m’avait fait aimer la littérature noire dans ce qu’elle a de plus sombre. Elle appartient d’ailleurs aux livres que j’emporterais avec moi sur une île déserte, comme mentionné dans Babelio.
Mais voilà que là, je viens de me prendre une claque, une terrible et vraie claque mais alors pas du tout, dans le sens positif, bien du contraire….
Que Maxime Chattam annonce lui-même que son dernier livre soit plus dans le domaine du fantastique ou de la science-fiction ne me dérange pas du tout car j’aime que les auteurs et autrices ne se reposent pas sur leurs lauriers et tentent de nouvelles choses.
D’ailleurs, il y est évoqué l’excellent roman «La nuit des temps » de René Barjavel et là, je saute de joie car c’est un des livres que j’avais dû lire à l’école et qui m’avait vraiment fait aimer la littérature en général. Mais une fois terminé, la déception est là et c’est bien une énorme déception !
Je ne vous parlerai pas de l’histoire car la quatrième de couverture est elle-même assez mystérieuse et je ne souhaite donc pas vous spoiler des éléments du récit.
Bien que les idées du livre soient bonnes, j’ai trouvé que cela avait été exploité de façon beaucoup trop lisse et trop dans le politiquement correct (y a-t-il des «sensitivity readers » dans la place ?). Même la plume de l’auteur semble avoir complètement changé : le style est loin d’être fluide, certains passages sont longs, voire même trop longs et accessoires, les personnages sont dans les clichés au possible, …
Que l’on souhaite écrire un livre sur les grands sujets actuels de société, je peux le comprendre mais encore ne faut-il pas non plus tomber dans le surfait et la facilité. Mais pourquoi donc ces choix ? Je n’en ai pas la moindre idée….
Cela me fait de la peine de devoir écrire ce genre de chronique, d’abord et je le répète parce que c’est un des auteurs que j’apprécie le plus et ensuite, parce que ce n’est jamais agréable à faire. Mais je me dois d’être la plus objective possible par rapport à cette lecture de « Lux » et c’est hélas mon ressenti.
Je pense que ce livre trouvera son lectorat, surtout vu son auteur mais mon plaisir de lecture n’a pas été à la hauteur de ce j’attendais de sa part…
Remarque évidente : ceci n’est que mon humble avis personnel et je vous invite à vous procurer ce livre pour vous en forger votre propre opinion.
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Bien d'accord avec cet avis en ce qui concerne le parallèle avec Barjavel... C'est complètement racoleur...
Et on est loin du fantastique c'est trop collé à nos réalités.