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Ce premier livre d'Eva Mulleras se déploie entre infraction et extraction, dans une dimension corporelle à la fois creusée et bafouée. Un corps sans corps, en dévoration, en dissolution. Une oscillation de masses et d'ombres, en vertige. Avant la chute, en tension retenue, des mains des formes, des clartés. Le monde est coupant comme la lumière, dans la confusion des corps on déchire un regard ou le ciel. On s'épuise, on fuit, expulsés à la fois du rêve et de « notre peau inhabitable ». On se sort de soi-même, dans une extraction violente. Quand dehors tout s'effondre, la nuit éclate, les forêts et les branches, les racines en perte et en prolifération. À l'endroit comme à l'envers d'un texte en tension constante entre soulèvement et pesanteur, souffle et asphyxie.
Présences hantées, effarées, lentement enfoncées dans la nuit, doigts enfouis dans la peau. En coupes, fixes, en avalanches, on se regarde, dans la multitude des visages, nos « tas de visages vides ». On tourne, la lumière tourne, masses oscillantes et humaines oui, en relief jusque dans leur disparition.
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