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LE CONTENU. Les premières odeurs, les premières foulées en culotte courte, les fleurs cultivées par sa grand-mère sur le parvis de la petite maison, voilà les plus anciens souvenirs, que Sylvestre Clancier entretient, comme on entretient son jardin. On est de son enfance comme on est d'un pays, idée ramassée dans le néologisme Enfrance. Mais on est aussi l'enfant du pays de ses rêves : L'Herbier d'enfrance & des rêves.
Le rêve, c'est toujours le souvenir du rêve. On se le raconte au réveil, comme on se raconte son enfance lorsqu'on prend de l'âge. Quand on est dans le rêve, ou dans l'enfance, on est « ailleurs », dans un monde irréel où le temps ne passe pas. On est au présent. Ce que Sylvestre Clancier tente depuis tant d'années dans ses poèmes, c'est de raconter comme s'il y était cette enfance et ces rêves. Une sorte de rétroversion, comme lorsque on essaie de retrouver sous la traduction, ou la traduction de traduction, le texte en langue originale et originelle. Sylvestre Clancier ne remonte pas aux origines, il s'y transporte. Il n'est pas question de nostalgie dans cette démarche poétique - la nostalgie viendra plus tard, dans le recueil, rejetée plutôt qu'acceptée -, il est question de voyage dans le temps. Un voyage instantané, sans temps de trajet. La nostalgie est une douleur, la poésie de Clancier est un bonheur. (Christine Bini)
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