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Le temps d'une journée hors normes, Leyla arpente frénétiquement les rues de Paris, ses bars, ses boîtes, rencontrant un peuple de marginaux, mais aussi amis et amants de passage. Déchirée entre une famille traditionnelle arabo-musulmane et une quête sensuelle, incantatoire, et refusant de choisir entre les modèles qui lui sont imposés, la jeune femme revendique avec rage sa liberté. Monia Aljalis s'est affranchie de tous les classicismes pour décrire dans une langue poétique et crue les tourments et les espoirs d'une génération. Après un réquisitoire contre les dérives modernes surgiront les miroitements de la beauté et enfin, au bout de la nuit, une forme d'apaisement. L'aube de tous les recommencements.
Monia Aljalis est née en 1990 en banlieue parisienne et a passé son adolescence à Tunis. Elle a fait paraître plusieurs textes poétiques et fondé la scène artistique Le Boeuf Monstre. L'Extase est son premier roman.
C'est rare que j'ai autant de retard pour poster mes chroniques, mais j'espérais avoir une étincelle et avoir envie de reprendre ce roman dont j'avais interrompu ma lecture.
Leyla, Paris, une journée, des amis, des amants des rencontres.
Leyla, jeune femme franco-marocaine qui veut vivre sa vie, le sexe, les rencontres, la liberté, l'extase.
Leyla qui pourtant ne m'a ni convaincue ni passionnée.
Leyla jeune femme libre aux mots crus, au rythme de vie parfois difficile à appréhender, qui se cherche mais ne m'a pas trouvée.
Merci pour la lecture et la découverte. Même si ce n'était sans doute pas le bon moment pu pas pour moi.
Leyla déchirée entre une famille traditionnelle de culture arabo-musulmane et une quête sexuelle, revendique avec rage sa liberté. Dans les rues sombres et les nuits agitées, elle rencontre le bien et le mal. Elle souffre, pleure et s’émerveille. Un premier roman percutant qui étonne, interpelle, parfois violent, provocant, mais très vrai.
Vite lu, vite oublié.
Je ne sais toujours pas ce que cherche l’héroïne principale, entre sa religion et le monde extérieur.
Certes, j’ai fini ce roman, mais c’est d’un ennui ...
Je suis bien désolée de le dire mais d'extase il n'y eut point.
Le sujet me semblait intéressant, j'étais curieuse de découvrir les errances de Leyla, jeune femme déchirée entre son éducation arabo-musulmane et ses désirs de liberté sexuelle, durant une journée de sa vie. Hélas, l'écriture très hachée ne m'a pas touchée et de ce fait je ne suis pas parvenue à rentrer dans l'histoire malgré mes efforts.
Un rendez-vous manqué pour moi.
L’Extase de Monia Aljalis, Seuil, 2024
Un titre qui évoque énormément de possibles, un état mystique privilégié, un ressenti qui permet de se soustraire au monde sensible, un émerveillement qui dépasse tout autre sentiment…
Et finalement le récit d’une errance, poétique et tragique.
Un lieu : Paris, ses rues, ses bars, ses boites de nuit, son cosmopolitisme, ses excès…
Une unité de temps : 24 heures dans la vie d’une jeune femme, Leyla, déchirée entre une famille traditionnelle arabo-musulmane et ses désirs de liberté.
Une quête identitaire, sensuelle, frénétique, autodestructrice… Une lutte entre tradition et modernité écrite à travers un prisme déformant, troublant, dérangeant.
Une héroïne complexe, pas forcément sympathique ni attachante…
J’ai eu du mal à la suivre dans sa déambulation digressive, pathologique, dans une forme de fuite en avant, de mise à nu peut-être trop érotomaniaques pour moi…
Mais quelle écriture ! C’est poétique, épique, théâtral… Un mélange de prose, entrecoupée de passages en vers libres.
Le style de Monia Aljalis sauve ce livre, lui permet de trouver grâce à mes yeux, porte à un niveau extatique les contradictions et l’ambivalence de Leyla.
Un bon format. À peine plus de 180 pages, il n’aurait pas fallu plus pour ce monologue à la 3ème personne, cette alternance de langage élevé et de mots crus, ce tourbillon d’émotions à fleur de peau.
Un dénouement en forme de recommencement, réflexif.
Une lecture que j’ai volontairement fractionnée pour éviter un effet logorrhéique ; c’est peut-être pour cela que j’ai parfois un peu perdu le fil des rencontres de Leyla, médecin, marginaux, amants de passages, compagnons de sorties, psychiatre, copines…
Je pense que la dimension sexuelle occulte un peu trop la quête de sens d’une génération française d’origine maghrébine dans un monde en perdition, décevant, clivant, et c’est un peu dommage.
En conclusion : une plume audacieuse, un sujet intéressant, mais…
#massecritiquebabelio #lesglosesdelapiratedespal
Ce que la 4e de couverture appelle langage « cru » est ce que l'on désignait, il n'y a pas si longtemps encore, comme grossier et obscène. À la recherche de l'extase, Leyla nous montre celle du sexe désacralisé, celle de la cruauté et de l'abject. Sa profonde déception et son ennui viscéral de la société dans laquelle elle vit se teintent de culpabilité envers...quoi exactement?
L'autrice a voulu choquer, l'éditeur a tiré parti de la provocation. Quant à nous, lectrices et lecteurs, à moins de passer pour rétrogrades, on ne peut qu'être empathiques – mais impuissants et médiocres, selon les critères du personnage – devant toute cette désespérance.
Avec une telle connaissance de la littérature et une telle habileté dans l'écriture, on se demande comment la narratrice pourrait illuminer un texte, si elle voyait ne serait-ce qu'une parcelle de beauté dans toute la laideur du monde.
L'extase se trouve-t-elle à la fin, dans un retour aux sources (maternelles), à des repères perdus par cette « beurette » (sic, p 100) en rupture de ban ? Piètre consolation pour une fin en pointillés.
anne.vacquant.free.fr/av/
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