Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Fondé à chicago en 1880, the dial devint dès 1920 un lien culturel essentiel entre l'ancien et le nouveau monde, mais ce n'est qu'à partir de 1923 - et jusqu'en 1929 - que paul morand y rédigea, directement en anglais, ses lettres de paris, qui composent un véritable panorama de la littérature française et de la vie artistique de l'entre-deux-guerres.
Destinées à des lecteurs américains cultivés, ces chroniques passent en revue tout ce qui comptait alors en france dans les domaines de l'art. plus éclectique qu'à l'accoutumée, paul morand ne s'est guère trompé dans ses choix, que la postérité à presque toujours confirmés. qu'il évoque barrès, huysmans, proust, cocteau, delteil, radiguet, aragon, giraudoux, breton, colette, bernanos, larbaud, brancusi, braque, degas, derain..., on a l'impression qu'il a tout lu, tout vu, tout entendu, et ses jugements, étayés par un goût sûr et une curiosité toujours en éveil, nous font revivre avec enthousiasme cette période riche en créateurs.
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