C'est pendant une cure en rhumatologie que mon chemin a croisé celui de ce roman; que je vous explique: pendant une heure et demie - deux heures, chaque jour, je me retrouvais en peignoir, sans mes affaires, et donc de ce fait sans livre ou liseuse. Seulement il y avait des périodes d'attente,...
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C'est pendant une cure en rhumatologie que mon chemin a croisé celui de ce roman; que je vous explique: pendant une heure et demie - deux heures, chaque jour, je me retrouvais en peignoir, sans mes affaires, et donc de ce fait sans livre ou liseuse. Seulement il y avait des périodes d'attente, pendant lesquelles je m'ennuyais quelque peu. De même, pendant les séances de cataplasmes, je pouvais laisser les mains dehors. J'ai donc décidé d'occuper ces moments à mon passe-temps favori... la lecture. Pendant la première semaine, j'avais trompé l'attente entre les soins en lisant "Apprivoiser son ado" de Pascale Poux, et j'avais prévu de poursuivre avec un autre livre de poche sur les adolescents. Malheureusement, ce dernier étant trop épais, il ne rentrait pas. C'est donc avec une mission particulière que je me suis dirigée vers la petite librairie du coin: trouver une bouquin qui rentre dans la poche du dit peignoir, et comme souvent sur les groupes ce roman était cité, je me suis lancée.
Résumé
Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.
Mais le voyage commence mal! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s'enfuit. Furieux, Alfonse s'arrête dans un snack pour s'enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s'amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. À l'arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l'écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que commencer... Une comédie décapante, teintée d'humour noir et d'un zeste de poésie, un hymne à la Belgique.
Mon avis
C'est un un style très particulier, rocambolesque au possible, qui je pense pourrait être rangé dans l'humour noir.
Tout au long du roman, les scènes se succèdent, toutes plus ahurissantes les unes que les autres: entre meurtres à la pelle (sans jeu de mot ;) ) et sexe inopportun, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman n'est pas traditionnel.
Une ribambelle de personnages, globalement plutôt antipathiques, qui gravitent autour du personnage central du père. Une femme superficielle, une belle-mère qui vit dans sa caravane et s'adonne à la voyance, des enfants vraiment spéciaux. Bref, une troupe de gens complètement barrés qui vivent un périple à l'occasion des vacances.
Et le moins que je puisse dire, c'est que je n'ai pas accroché. Du tout. Un humour auquel je ne trouve rien de drôle, des situations qui ne sont pas réalistes (c'est un euphémisme) et qui je suppose ne sont pas censés l'être...
Je n'ai pris aucun plaisir à cette lecture, sûrement n'ai-je pas tout compris, ou pas le bon esprit, et je ne m'aventurerai pas à lire d'autres romans de l'auteure. Attention, je ne dis pas que c'est nul, ou que ça n'a pas d'intérêt. Ce n'est juste vraiment pas ma tasse de thé. J'ai pourtant une partie de ma famille qui est belge, avec qui je ris beaucoup. Ce n'est donc probablement pas une question de nationalité...
Si vous aimez cette auteure, peut-être pourriez-vous m'éclairer?
J'ai trouvé votre analyse très pertinente et bien écrite car plaisante à lire. Merci pour cette rareté.