Un jour de novembre 1758, un certain Baptiste arrive chez son ancien ami Jean-Jacques, humble tisserand de la ville. Celui-ci vit un amour secret avec sa voisine Jeanne-Catherine, veuve depuis peu, qui subit régulièrement les affronts violents des habitants. Pourtant elle sera la seule femme parvenue à obtenir la confiance de Bigeol le maître tisserand qui n'hésitera pas à lui confier un métier. Que vient chercher Baptiste en demandant asile, envoyé précisément là par Voltaire en personne ? Et qui est Micard, le lieutenant de corporation, dont l'épouse vit cachée aux yeux du monde ? J'attends avec impatience la suite... pour retrouver des personnages auxquels je me suis fortement attachée. Merci Patricia de me rendre aussi curieuse et intéressée. Je vois ces héros animés sur un écran de télévision... Un futur feuilleton de l'été. Agnès Parola. Originaire de l'est de la France, Patricia Gavoille cultive depuis l'enfance une parenté étroite avec les mots et avoue écrire depuis toujours. Passion récompensée par le prix des poètes de l'est à 19 ans, le prix Matenet l'année suivante pour des recueils de poésie .Après une formation littéraire, suivie d'un travail d'enseignante puis de psychologue, elle se consacre maintenant à temps plein à l'écriture. Doucement entourée de ses chats, Patricia Gavoille travaille plusieurs heures par jour et nous livre aujourd'hui après « l'arbre dehors », un deuxième roman, premier tome d'une trilogie. « Dieu vous garde ! Me permettrez-vous d'entrer ? J'ai vu votre porte entrouverte, alors je l'ai poussée... C'est peut-être un peu sans-gêne, j'en conviens... » Jean-Jacques, stupéfait, ne trouve pas de mots pour répondre à l'intrus. Debout dans sa cuisine, près de la table sur laquelle il vient de déposer son pain et un quart de fromage sec, il regarde l'homme qui vient d'entrer chez lui. Planté sur le seuil, l'autre ne bouge pas et semble attendre l'invite. Il est vêtu en bourgeois, habit brun, gilet noir de bonne coupe, jabot de dentelle. Sur ses épaules une lourde cape de voyage. Par la porte grande ouverte derrière lui l'air froid et l'humidité de novembre s'engouffrent à grandes lampées et viennent miauler dans la cuisine jusque dans les jambes. « Ne restez pas ainsi, il fait froid. Achevez d'entrer et fermez la porte. »
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