Plus de 30 ans après "La Servante écarlate", la romancière canadienne publie la suite de son roman culte
Lorsque les portes du fourgon se referment sur Defred, à la fin de La Servante écarlate, les lecteurs n'ont aucune idée de ce que lui réserve l'avenir : la mort ou un nouveau départ. Les Testaments apportent enfin une réponse à leurs questions.
Nous y retournons à Gilead quinze ans après avoir laissé Defred à son avenir incertain, grâce aux témoignages explosifs de trois narratrices.
« Chers lecteurs : pour ce livre, j'ai puisé mon inspiration dans toutes les questions que vous m'avez posées à travers les années sur Gilead et ses rouages internes. Enfin, presque toutes ! Mon autre source d'inspiration, c'est le monde dans lequel nous vivons, » Margaret Atwood.
Plus de 30 ans après "La Servante écarlate", la romancière canadienne publie la suite de son roman culte
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J'avais eu un gros coup de cœur en lisant la servante écarlate il y a quelques mois. J'appréhendais donc de lire cette suite de peur que ce soit un peu "réchauffé", mais j'ai finalement beaucoup aimé cette histoire, qui mêle les témoignages de trois femmes aux vies très différentes. Cependant j'ai tout de même préféré la servante écarlate. En effet "les Testaments" a une narration plus classique et apporte des éléments à la compréhension de la société de Galaad, mais j'ai l'impression que l'autrice nous tient davantage par la main et l'on se retrouve nettement plus passif face à cette lecture que lors de la première. Les personnages qui témoignent sont très intéressants et nous offrent un nouvel éclairage sur cette société, mais j'ai ressenti moins d'empathie pour eux que pour la servante.
Du coup, je dirais qu'il s'agit d'un très bon livre, peut-être être plus accessible que son prédécesseur, mais qui selon moi n'arrive pas à sa hauteur. Après il n'y a plus cet aspect "découverte" de Galaad comme dans le premier, ce qui peut aussi jouer sur mon opinion.
La parution, du livre : « Les Testaments » 35 ans après « La servante écarlate », répond aux demandes récurrentes des lecteurs et sans doute des maisons d’Éditions. Ainsi Margaret Atwood a décidé dans cette suite d’une vision microscopique d’une femme brisée, réduite à l’état de conteneur, sans animosité, sans volonté, à une vision macroscopique de la femme dans une société totalitaire et fondamentalement machiste.
À cette fin, nous suivons, principalement, le destin de trois femmes : la symbolique Tante Lydia, une jeune fille Agnes Jemima condamnée très jeune à un mariage et de Jade dont le destin sera l’importante raison de la perdition de Galaad. Une situation où l’on suit les pérégrinations de celles-ci pour faire diverger leur destin implacable, se soustraire à un manque d’avenir, au profit des privilèges de la caste dirigeante. Comme il arrive parfois, l’auteure interpelle le lecteur directement, sur les valeurs de la société ; principalement mis en exergue par Tante Lydia, qui devient au fur et à mesure de l’écoulement du temps : une légende vivante, un croquemitaine, mais surtout un modèle de perfection morale. Un moment pour chacun à d’intenses réflexions.
Si d’une façon unanime, le premier volet a emporté l’enthousiasme des lecteurs, par la force des idées, du style et d’une certaine prémonition d’événements actuels ; la suite fait l’objet d’un happy end quant à cette société inégalitaire bardée des maux qu’elle voulait éradiqués. Un épilogue aisé, face à l’atmosphère étouffante du premier tome, mais qui n’en consacre pas moins la déliquescence d’une société -pure et vertueuse !- pour qui l’égalité reste un vain mot ; et qui favorise comme toujours la jouissance du pouvoir, l’utilisation de la religion, la bassesse des hommes envers les femmes, bref un leitmotiv sociétal !
Mon premier sentiment serait d’inciter à une lecture de ces deux tomes qui semble indissociable ; cependant je pense que Margaret Atwood aurait dû éviter de se plonger dans une suite, et laisser plutôt, le lecteur passionnée de « La servante écarlate » imaginer lui-même sa suite.
Margaret Atwood sait trouver les mots pour dépeindre une société où la femme est réduite à l'état de génitrice, liée à la suprématie masculine. 35 ans après La servante écarlate, ce livre est brûlant d'actualité. Un grand roman.
Trente quatre ans plus tard, Margaret Atwood nous offre la suite de la servante écarlate. Dans ce roman choral, trois femmes ont la parole : la terrifiante Tante Lydia, Agnès, le fille de June et Daisy, le fameux Bébé Nicole. Chacune d’elles va contribuer à la chute de Gilead. On dévore ce roman comme un thriller, les confessions de Tante Lydia sont glaçantes, l’auteur crée un climat angoissant : vont-elles y arriver ? Ce roman interroge également le bien et le mal : les choix que nous sommes forcés de faire font-ils de nous des monstres ? Une intrigue haletante qui ne vous décevra pas. Under his eye !
La suite du premier, je dirais plutôt les débuts de Galaad. Toutes les réponses aux questions que l'on se pose dans la servante écarlate. On retouve une des tantes et l'auteur nous raconte une suite possible.
Un livre complémentaire au premier. Lisez le et regarder également la série.
Enfin la suite tant attendue de la servante écarlate,
4 femmes racontent leur emprise sous Gilead, et nous emmènent 15 ans après la Servante Ecarlate.
Un roman qui nous embarque de nouveau dans cette dystopie qui pourrait devenir réelle.
Un monde inventé par Atwood, effrayant , oppressant
Une suite beaucoup plus abordable car beaucoup moins introspective que le premier tome. De nombreuses questions trouvent enfin leurs réponses. Le côté social et géopolitique de Gilead est beaucoup plus développé, comblant une lacune du premier. Il s'agit toujours de témoignages mais cette fois-ci avec de nombreux dialogues. Un tome donc essentiel, et un très bon et indéniable compagnon à la série.
Ayant lu récemment 'La servante écarlate', j'avais vraiment hâte de découvrir la suite de cette histoire rédigée par Margaret Atwood 34 ans plus tard ! Dans 'Les testaments', on peut lire les témoignages de trois personnages clés : tante Lydia, en partie fondatrice des lois du régime de Galaad, Daisy, une adolescente élevée au Canada et Agnes, une autre jeune fille grandissant à Galaad. Les routes de ces trois femmes vont bien entendu se croiser.
J'ai tout de suite retrouvé la plume envoûtante de Margaret Atwood qui m'avait tant plu et je suis rapidement rentrée dans le récit. Ce second opus m'a paru à la hauteur de 'La servante écarlate'. Je conseille d'ailleurs fortement d'avoir lu ce premier livre avant de s'attaquer aux testaments.
On ne retrouve pas June, la protagoniste phare du précédent livre mais les nouveaux personnages lui sont tous liés. La personnalité de tante Lydia est fascinante tandis que Daisy incarne brillamment l'adolescente tête à claques. Cette dystopie où les droits des femmes sont bafoués fait toujours aussi froid dans le dos.
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