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Merryvère Carmines est ce qu'on appelle dans la ville de Grisaille une monte-en-l'air, un oiseau de nuit qui court les toits et les appartements bourgeois pour gagner sa vie et celles de ses soeurs, Dolorine et Tristabelle. Fauchées comme les blés, les soeurs Carmines, orphelines, partagent une vieille bicoque près de la falaise, à l'écart de la ville où les moeurs sont plus que douteuses. On s'y assassine allègrement, on s'encanaille goulument et huit familles nanties luttent en sous-main pour le trône. Il faut dire que Grisaille a le chic pour rassembler les coquins, et derrière les portes cossues des manoirs, loin des faubourgs crasseux et des ruelles coupe-gorges, vampires, nécromanciens et maîtres du feu s'affrontent. Dans ce tumulte, les Carmines tentent de tirer leur épingle du jeu...
Je m’intéresse à la littérature pour adolescents et jeunes adultes et aux séries de fantasy susceptibles de les captiver. Ainsi, je viens de découvrir, grâce aux éditions VOolume, le premier tome des Sœurs Carmines, Le Complot des corbeaux, d’Ariel Holzl, un jeune auteur de Fantasy urbaine, passionné de jeux vidéo et de cinéma.
Trois sœurs : Merryvère, une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie et celle de sa famille avec plus ou moins de réussite, Tristabelle, égocentrée, très préoccupée par son apparence, jamais contente, nonchalante et désabusée, un peu borderline et Dolorine, la cadette, à l’imagination débordante et à l’esprit curieux, qui confie tout à son cher journal intime…
Une ambiance gothique, à la fois glauque et déjantée : Grisaille est une cité perdue dans une brume tenace où huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour prendre le pouvoir. On y assassine, mutile, asservit, vampirise…
Une histoire pleine de rebondissements, des personnages attachants, un univers référentiel très riche subtilement distribué dans le récit, mythologique, littéraire, cinématographique.
Toute une galerie de créatures… J’ai apprécié le soin apporté à l’onomastique ; les noms de personnages, de races et de lieux coulent de source, semblent évident et, pourtant, sont originaux et subtilement trouvés.
Un récit polyphonique très contrasté car les trois sœurs ont vraiment des caractères différents, voire opposés. Les passages du journal de Dolorine sont particulièrement savoureux, avec ses jeux de mots et son premier degré naïf.
Une écriture soignée, travaillée, qui ne tombe jamais dans la facilité, fluide, entrainante… Un bon équilibre entre les passages descriptifs, les scènes d’action, les dialogues… Aucune longueur, pas de temps morts.
Le version audio, lue par Adélaïde Poulard, est d’excellente qualité. Sans en faire trop, cette narratrice a su donner vie à chacune des sœurs Carmine, rendant parfaitement les subtilités de leurs psychologies.
Un premier roman prometteur ! J’ai hâte de lire la suite.
Malheureusement, je ne suis pas tout de suite rentrée dans l'histoire parce que je pense que je n'étais pas habituée à lire des livres dans un univers aussi macabre et bourré d'humour noir donc j'ai été un peu surprise. J’ai eu du mal à m’imaginer à leurs côtés car on était dans un univers tellement décalé et surréaliste que je me demandais bien où l’histoire pouvait aller, je ne comprenais tout simplement pas.
Toutes les familles différentes présentées ne le sont à mon goût pas assez justement et je m'y suis perdue. C’est dommage parce que pour le coup en apprendre plus sur chacun m’aurait peut-être aidé à comprendre d’où provient toutes ses rivalités et cette haine entre les familles. L'écriture basée sur l'humour est superbement bien réalisée, l’écriture est fluide mais l'intrigue autour de la fameuse cuillère m'a parfois un peu ennuyée, je ne voyais pas où l’auteur pouvait nous emmener avec une intrigue aussi monotone que celle-ci et je n’ai pas forcément était surprise comme je le voulais.
En ce qui concerne les personnages je ne me suis pas tellement attachée à Merry que j'ai trouvé éteinte à côté des 2 autres sœurs. Oui elle est courageuse, bienveillante et tout ce que l’on veut mais finalement elle n’a pas une particularité originale qui la différencie d’autres héroïnes. Ce qui n’est absolument pas le cas de ces sœurs qui ont des personnalités plutôt très atypiques ! L’une tellement détachée de sa réalité que ça en devenait comique, on avait l’impression qu’elle ne vivait pas dans le même monde que Merry mais plutôt qu’elle s’était créée le sien pour pouvoir échapper à leur vie monotone. J'ai bien aimé les passages du journal intime de Dolorine, j'ai trouvé ça très original ! Mais de tous, je pense avoir préféré Blaise alors qu'il n'a pas été si présent que ça.
Il y a des romans dont on entend énormément de bien et quand on passe à côté on ne sait pas trop une fois lu si c'est parce qu'on en attendait trop ou parce que dans tous les cas il ne nous convenait pas. Les Soeurs Carmines entre pour moi dans cette zone floue avec des choses qui avaient tout pour me plaire et pourtant non. L'univers est pour moi à la fois le point fort et le point faible. Il est très original, interessant, complexe mais finalement à peine développé et abordé : on est centré sur les trois soeurs pas sur la ville. J'aurai aimé en apprendre beaucoup plus. Ce sentiment a surement été amplifié par le fait que si l'univers m'intriguait beaucoup, l'aventure ne m'a pas intéressée et les deux plus grandes soeurs non plus. Entre une pimbêche infecte et une complexée de ne pas être aussi belle que sa soeur qui par manque de confiance va de gaffes en gaffes non merci, vends moi ton monde pas leurs histoires inintéressantes. J'y vais fort oui mais je dois reconnaitre qu'elles sont beaucoup plus complexes que ça et y avait du potentiel c'est juste que j'avais tellement l'impression qu'avec d'autres personnages je me serais bien plus plu. Autant leur petite histoire ne m'a pas convaincu autant les pages de journal intime de Dolorine la plus jeune m'ont beaucoup plu. Elle est très premier degré et écrit du coup sur la bêtise des gens qui parlent de choses impossibles ou stupide quand on les prend au pied de la lettre. Son doudou maléfique est horrible et excellent.
Ce n'est pas une mauvaise lecture, on peut facilement être immergée dedans car l'écriture est chouette et fluide, l'univers super sympa et si on adhère aux personnages il y a une bonne dose d'humour. Ayant bloqué sur les deux filles c'était mort pour moi, je suis passée à côté.
Chronique : http://leschroniquesdenounett.blogspot.com/2018/09/chronique-litteraire-les-soeurs.html
Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions MNEMOS pour ce service presse, ce qui m'a permis de découvrir ce roman que j'ai beaucoup aimé !
J’étais très surprise par ce livre. C'est un livre jeunesse et fantastique avec un style particulier. On est face à une histoire que j'ai trouvé originale. L'Univers de l’auteur est assez vaste et nous transporte dans la ville de grisaille.
Toutes les créatures du monde fantastique - vampires, goules,...- (ou presque) sont représentées, mais avec les nuances propres à l’univers de l’auteur.
J'ai adoré le concept d'une ville où toutes ces créatures cohabitent. Les descriptions sont précises et permettent de s'imaginer facilement cette ville et ses personnages. L'auteur utile tous les codes du fantastique.
Le style inédit de l’auteur est burlesque, parfois au premier degré parfois au second degré, on jongle avec plusieurs niveaux de lecture, il y a beaucoup d’humour dans ce récit.
Ce récit mène à la fois beaucoup de mystère, de complot, d’intrigues et surtout est bourré de jeux de mots. Les trois sœurs, Merryvère, Tristabelle et Dolorine ont toutes les trois des personnalités différentes. Le personnage de Tristabelle est singulier et assez égoïste.
Le personnage de Dolorine Carmine est mon favori, car c’est la plus jeune des sœurs, avec sa naïveté à l’état pur.
L’histoire est une bonne entrée dans l’univers de cette trilogie. Elle brosse un portrait avec décadence et humour de chaque personnage.
Je ne sais pas comment décrire cette lecture inédite qui laisse sa trace. C’est à la fois original, burlesque, cocasse, gore parfois, et avec tellement d’humour.
L’auteur a réussi son pari : composer un monde où toutes les créatures vivent en harmonie, chacune avec sa place dans la société sur l’échelle sociale. Cela en est presque loufoque…
En bref, j'ai adoré cette histoire, je ne me suis pas ennuyée du début à la fin. J'ai enchaîné les chapitres avec la curiosité de savoir où cela allait me mener. Le livre idéal pour Halloween !
J'avais beaucoup entendu de bien à propos de ce livre et des tomes suivants, c'était donc avec plaisir que je me suis lancée dans ce premier opus.
L'univers de ce roman est un peu particulier, car il est sombre avec des crimes à tout-va, mais abordé de manière cynique et humoristique, légère, et c'est quelque chose que j'ai beaucoup aimé.
Les meurtres sont courants, la mort omniprésente, comblant plusieurs centaines de cimetières rien que dans la petite ville de Grisaille. Les lecteurs appréciant l'humour un peu noir, cynique, devraient aimer ce qu'a construit l'auteur dans son roman.
L'histoire, principalement sous le point de vue de Merryvère, et quelques fois de celui de sa petite sœur Dolorine, est entraînante, au fil des pages où l'héroïne que nous suivons doit faire face aux conséquences de l'un de ses actes, à lesquelles elles ne seraient pas forcément attendue. On suit ses déboires et les situations compliquées auxquels elle doit faire face avec si possible intégrité.
Car en effet, Merryvère, dite Merry, au contraire d'un grand nombre des habitants de Grisaille, n'a pas envie de tuer des gens, de les faire souffrir ou de les blesser. Si elle peut l'éviter, elle le fera, ce qui n'est pas toujours du goût de sa grande sœur Tristabelle qui, elle, n'hésite jamais à utiliser les personnes en son seul intérêt. Ces deux soeurs sont à l'opposé l'une de l'autre, mais on ne peut s'empêcher de s'y attacher, de manière différente pour chacune d'entre elle. Merry, pour sa façon d'être, sa maladresse et sa dévotion pour sa famille, ou Tristabelle pour ses critiques acerbes ou son égocentrisme flagrant, des défauts qui pourraient nous rebuter, mais qui sont ici tournés en ridicule et nous permet de ne pas détester ce personnage. Pour compléter la fratrie exclusivement féminine, on a Dolorine, la petite sœur encore innocente voyant dans les activités morbides et sanguinolentes de sa ville une normalité ancrée dans sa vie. Cette petite fille est aussi attachante, avec ses capacités lui permettant de voir les fantômes et de de parler avec sa poupée de tissu, mesquine et mauvaise. Chacune a une personnalité bien reconnaissable qui lui est propre, nous permettant sans mal de les reconnaître et de les différencier.
En dehors de cette petite famille, on pourra aussi avoir Blaise, un personnage parfois ambigu, mais dont l'on a envie de suivre aussi les aventures et d'en savoir plus, ainsi que des personnages malfaisants contribuant à l'ambiance glauque de la ville.
Le tout se lit très rapidement, les pages défilent très vite, sans que l'on ne s'en rende compte. Cela est permis par l'écriture fluide de l'auteur ainsi que de l'intrigue entraînante qu'il nous offre dans le roman.
Lors de la fin, on nous fait de nouvelles révélations et on nous donne une nouvelle situation, nous menant au second tome, que l'on suivra cette fois-ci sous le point de vue de l'aînée Tristabelle. Les dernières pages nous donne l'envie de découvrir la suite, de connaître le dénouement des nouvelles circonstances que l'on y découvre.
Pour conclure, j'ai franchement bien aimé cette lecture assez détonante de par l'ambiance particulière glauque mais cynique de la ville de Grisaille et de ses habitants, ainsi que les différents personnages, chacun avec leur propre personnalité bien reconnaissable. Cette lecture se fait très rapidement, sans temps mort, nous faisant d'autant plus apprécier ce moment passé avec ce premier tome dont la fin nous donne la situation à laquelle devra faire face la petite famille dans le second.
Ceci est l’histoire d’un échec, dont les conséquences empirent de minute en minute ! Les trois sœurs se retrouvent impliquées dans une aventure inimaginable, pour le plus grand plaisir du lecteur. Des événements improbables, des protagonistes « vraies », un humour décalé, un univers à part, j’ai absolument tout adoré dans ce roman !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2018/03/02/les-soeurs-carmines-tome-1-le-complot-des-corbeaux/
Que dire de ce roman ?
Que je l'ai acheté aux Imaginales en mai. Sur un coup de tête. Choisi en deux secondes pour sa couverture. Adopté juste après pour son synopsis. J'en ai aussi profité pour le faire dédicacé.
Qui sont les sœurs Carmines?
Elles sont trois.
Toutes trois aussi différentes que le sont les flocons de neige.
L'aînée, Tristabelle est la voluptueuse, la noble jusqu'au bout des ongles malgré leur pauvreté avérée. Elle est exaspérante, frustrante, grinçante et pimpante à toutes heures du jour ou de la nuit. A vrai dire je la déteste furieusement.
Merrywere est la monte-en-l'air. Plus discrète, plus timide, elle sait se fourrer dans les plans foireux. C'est d'ailleurs comme ça que va commencer notre rencontre en sa compagnie. En voulant assurer une soirée fructueuse, elle se retrouve avec toutes les grandes familles au train. Et pas un lys d'or en dédommagement. Mais une cuillère en argent maudite. VDM pourrait être son credo.
Et enfin la petite dernière : Dolorine. La plus délirante. Elle voit les spectres, leur parle. Elle a aussi une peluche appelée Nyx très porté sur le politiquement correct. Du coup entre Nyx et ses sœurs l'ambiance passe moyen. Je la trouve géniale et je l'adore.
Nous allons pour ce tome suivre plus attentivement les aventures de Merry. Même si nous allons aussi découvrir le quotidien de Dolorine au travers des quelques pages illustrées de son journal qui parsèment le récit.
Donc, outre le quotidien de Merry pour trouver un moyen de subsistance et leur assurer un peu de sérénité, sa rencontre avec le propriétaire de la cuillère en argent va chambouler l'avenir de beaucoup de personne à commencer par elle-même.
La voici meurtrière sans le faire exprès, par malchance. Pour continuer dans cette poisse, elle se retrouve endettée face à un brigand de la pire espèce. Et recherchée par les deux plus grandes familles de Grisaille. L'une pour la mort de son patriarche. L'autre pour le vol de la petite cuillère.
Ironique, non!!
Et dans tout ça c'est Dolorine qui va nous en apprendre le plus. A la suivre partout et surtout à lire son journal nous allons découvrir les complots les plus sordides du royaume et dans quel pétrin abominable ce sont fourrées les sœurs, enfin « surtout Merry » comme dirait Tristabelle.
Elles ont beau être différentes, pas totalement sœurs de par leurs pères, la famille pour elle c'est sacrée.
Tout cela enrubanné dans l'ambiance et la plume d'Ariel... Cela nous donne un moment décapant de lecture. Les indices que découvre le lecteur attisent la curiosité sur l'avenir des sœurs mais aussi sur celui du royaume.
On se prend à rêver à un Happy End. Reste à savoir à quelle sœur on le destine en particulier vu comme les évènements se déroulent.
C'est piquant, plein d'humour et de dérision. C'est empli d'action, de cavalcades, de malheurs aussi. Les sentiments sont présents et nous emportent parfois.
Tout ça pour dire que cet achat impulsif est une réussite totale. J'adore et j'adhère complètement à la plume de l'auteur, à son , à son humour, à sa façon de nous présenter les choses.
Un superbe moment de lecture pour soirées auprès du feu ou non.
Alors direction Grisaille, allez-vous y perdre et rencontrer les Sœurs Carmines.
J'ai d'autant plus hâte de lire le tome 2 que cette fois nous suivrons les pas d'une autre des Sœurs et ce, après ce final tendu et qui nous laisse complètement hagard sur le sort d'une autre d'entre elles.
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