Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d'aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte.
Lorsqu'elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d'habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l'image que Sandrine en a.
Pourtant, l'atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu'un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d'entre eux ne quitte-t-il jamais l'île ?
Qu'est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ?
Qui était vraiment sa grand-mère ?
Sandrine sera retrouvée quelques jours plus tard, errant sur une plage du continent, ses vêtements couverts d'un sang qui n'est pas le sien...
Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
C'est l'heure des bilans ! Voici les 10 romans qui ont marqué vos lectures cette année...
Une sélection de vos lectures préférées de la rentrée !
1949. Promenant son chien sur la plage, Valérie découvre les cadavres de jeunes enfants rejetés par la mer. Une dizaine !
1986. Travaillant depuis peu dans un quotidien provincial, Sandrine rencontre un éleveur dont les flancs des vaches ont été peints de croix gammées. De retour au journal, la journaliste est informée du décès de sa grand-mère, qu'elle n'a jamais connue. A contre-cœur, la jeune femme décide de se rendre sur l'étrange île où s'était réfugiée son aïeule afin d'y régler la succession. Mais le mystère qui entoure l'îlot rocheux semble s'épaissir de jour en jour.
Ce roman est une énigme. Celle posée par un professeur de psychologie à ses élèves, ce que l'on finit par oublier au fil des pages. Une énigme à tiroirs, qui se dévoile partie après partie et dont la solution explose à la figure du lecteur à la toute fin du livre.
La narration est conduite avec brio : le suspense n'est pas insoutenable, mais la lecture devient cependant vite addictive. Les refuges se dévoilent peu à peu, comme quand on pèle un oignon en début de putréfaction mais dont on espère que le cœur soit encore sain.
Les personnages, Sandrine, la journaliste, Damien, le flic et Véronique, la psy, sont attachants. Il se dégage d'eux une vraie humanité. Mais leur réalité se révèlera plus complexe...
C'est le deuxième roman de Jérôme Loubry que je lis, après "Le douzième chapitre". Force est de constater que l'auteur a une écriture bien à lui. Pas tant dans la forme ou le style, pas particulièrement originaux. Plutôt dans la structure de la narration, mêlant passé et présent, où les rebondissements interviennent par petites touches...
Un thriller original !
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/09/11/les-refuges-de-jerome-loubry-aux-editions-de-lepee-un-thriller-original/
Excellent thriller psychologique, une intrigue bien mené et haletante, Drame, Disparition, Violence, Enlèvement, Traumatisme.
Jérôme Loubry à une écriture fluide et machiavélique, une belle imagination, nous sommes nous même manipulé par l’auteur, Trigger Warning avec certains passage dur et cru.
"Après tout, que devient un cauchemar quand vous le videz de son potentiel effrayant ? Un rêve, tout simplement."
"C’est un peu comme danser avec le diable, personne n’en a envie, mais chacun durant son existence a droit à son tour de piste."
"Déjà, petite, elle adorait courir sous les déluges d’un hiver naissant. Une météo pluvieuse la rendait plus vivante que les caresses hypnotiques d’un soleil d’été, dont les bras chaleureux vous endormaient et vous abandonnaient, apathique et inutile, au bord d’un point d’eau."
Un récit tellement addictif !!
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Même si je dois avouer que j’ai été un peu perdue dans la première partie du livre, une fois la deuxième partie commencée, il m’a été impossible de lâcher ce roman tant je voulais connaître le dénouement. En terminant ce roman, je comprends pourquoi je me suis sentie perdue dans le début de l’histoire et je pense que c’est exactement ce que l’auteur voulait.
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Totalement surprise par la fin que je n’ai pas vu venir du tout. J’ai été mené en bateau tout au long des pages et ce n’était pas pour me déplaire.
Waouh ! Quel roman incroyable ! J’ai adoré ! Comment parler de ce thriller sans trop en dire ? Peut-être en ne racontant que le point de départ. Les toutes premières pages sont focalisées sur le personnage de Sandrine, journaliste de profession, qui apprend par un notaire le décès de sa grand-mère maternelle qu’elle n’a jamais connue. Elle doit se rendre sur l’île où la vieille dame résidait pour vider sa maison. À son arrivée, Sandrine fait la connaissance des quelques habitants qui peuplent ce petit bout de terre isolé et en apprend un peu plus sur le passé des lieux, l’île ayant abrité plusieurs décennies auparavant un camp de vacances, fermé en 1949, à peine quelque temps après avoir ouvert. Il ne faut pas longtemps pour que des doutes et un sentiment de malaise déstabilisent la journaliste et, avec elle, le lecteur, plongé dans une atmosphère aussi mystérieuse qu’inquiétante, voire franchement glauque. Le suspense est magistralement mené, le roman est impeccablement construit. C’est un système de poupées russes sombre et complexe qui nous emmène loin dans la psyché humaine. C’est un roman délicieusement oppressant et cruellement réjouissant ! À lire !
J’y était presque, mais je n’ai pas assez pris en compte l’importance des chats dans cette histoire.
J’avais presque trouvé le noeud de l’intrigue, mais l’auteur a été plus fort que moi. Chapeau !
J’ai aimé découvrir les différentes balises : l’île – Le Roi des Aulnes – Les enfants.
J’ai aimé le personnage de Sandrine retrouvée pleine de sang et errante sur une plage. J’ai découvert avec effrois son histoire : celle qu’elle raconte d’une voix de machine, et la vraie.
J’ai aimé le gendarme chargé de l’enquête et la psy qui la tente de s’y retrouver dans les récits de Sandrine.
J’ai eu dans la tête tout au long de ma lecture la chanson qui hante Sandrine : Parlez-moi d’amour….
J’ai aimé découvrir pourquoi le refuge pour enfants sur l’île se nommait Le bien-être de l’Univers, et la référence au chocolat Menier.
Bref, j’ai aimé toutes les balises visibles et celles plus difficiles à trouver. Une lecture comme je les aime qui a fait fonctionner mes neurones.
L’image que je retiendrai :
Celle de cette phrase répétée : le temps est une notion instable.
https://alexmotamots.fr/les-refuges-jerome-loubry/
https://colorandbook.blogspot.com/2023/01/les-refuges-de-jerome-loubry.html?m=1
"Les refuges" a été une très bonne lecture. Mais ce n'est pas le gros coup de cœur que j'espérais en voyant tous les avis que j'ai vus. Un excellent thriller psychologique. C'était entraînant, addictif, rythmé, percutant, immersif, travaillé, complexe et profond avec juste ce qu'il faut de mystère. Cependant, j'ai trouvé cela parfois un peu trop tiré par les cheveux.
Les + :
* L'histoire en elle-même, bien que parfois un peu invraisemblable, était passionnante. J'avais comme Sandrine besoin de savoir ce qui s'était réellement passé dans cet orphelinat en 1949. Mais aussi qui était vraiment sa grand-mère Suzanne. Ainsi que ce qui était ses fameux refuges.
* L'ambiance était sombre et angoissante. L'auteur a parfaitement réussi à me mener en bateau tout le long du roman.
* Les personnages sont très bien travaillés. Ils sont complexes, subtils et profonds. J'ai particulièrement aimé découvrir ces deux femmes liées par le sang qui ne se connaissent pas. Elles étaient toutes deux intéressantes ainsi que les personnages secondaires.
* Jérôme Loubry a indéniablement beaucoup de talent. Une écriture fluide, rythmée, travaillée, immersive et complexe.
Les – :
* Quelques petites longueurs.
* Un peu trop de surenchère par moment qui font que j'avais du mal à croire en ma lecture.
Sandrine, une journaliste de province apprend que sa grand-mère, qu’elle n’a jamais connue, vient de mourir sur une petite île normande éloigné de tout et qu’elle lui laisse tous ses biens. Peu intéressée et pressée d’en finir, elle débarque sur un tout petit bout de terre qui semble vivre en autarcie, très peu peuplée mais dont tous les habitants semblent prisonniers de l’île. Ce qu’on lui raconte est déconcertant : sa grand-mère travaillait, comme tous les autres, pour une colonie de vacances insulaire qui, en 1949, a connu un terrible drame avec la noyade de 10 enfants ? Depuis cette date, la vie semble figée sur cette île et tout le monde a visiblement quelque chose à cacher, une sorte de secret honteux. Dans quel enfer Sandrine a-t-elle mis le pied en accostant sur cette île ?
Pour ma première incursion dans le travail de Jérôme Loubry (si j’excepte les quelques nouvelles lus çà et là dans des anthologies), j’ai choisi « Les Refuges » à cause de sa quatrième de couverture bien intrigante. Ce que j’en retiens, c’est que le livre compte autant de grandes parties (les balises) que de coups de théâtre. Jérôme Loubry prend son lecteur à contre pied constamment, à tel point qu’au bout d’un moment on se met à douer de tout ce qu’on lit, attendant qu’on nous retourne le cerveau une énième fois. On pourrait penser que trop de rebondissement nuit à la lecture mais au fond, c’est fait avec une constance et une malice qui emporte le morceau. Alors, évidemment, on ne peut trop rien dire de plus sur l’intrigue sans prendre le risque de spoiler toutes les surprises de ce thriller psychologique, je dirais même ce thriller psychiatrique. La première partie, dans l’île, m’a fait penser à « L’île aux Trente Cercueils » de Maurice Leblanc : autre époque, autre localisation mais même sentiment de mystère et d’isolement, même impression de psychose surnaturelle et de malédictions familiale. A un moment, avant le premier « contre pied », j’ai cru que le roman allait prendre un chemin à la Stephen King, avec une histoire de croquemitaine pour gamins. Mais non, pas d’inquiétude, le roman de Jérôme Loubry est bien autre chose qu’une histoire de monstre pour enfants. En réalité, avec le recul, c’est même l’inverse, certains passages sont clairement pour adultes, très malsains et dérangeants, presque poisseux et même, osons le dire, assez ignobles. L’intrigue, prise dans sa globalité, est relativement crédible (sauf peut-être aux yeux d’un psychiatre clinicien!) pour un profane en médecine psychique, et elle fonctionne en tant que thriller. Déconcertant au début, un peu laborieux même, le roman n’a de cesse de prendre de l’ampleur au fil des coups de théâtre jusqu’à sa fin, cruelle et sans pitié. Jérôme Loubry aura réussi son coup, nous surprendre jusqu’au dernier chapitre, jusqu’à la dernière page et presque jusqu’au dernier paragraphe ! Et croyez-moi, surprendre ainsi une « serial lectrice » comme moi n’est pas chose facile !
Bluffant !
Littéralement bluffant ! Bravo à l’auteur qui arrive à nous faire aller de surprise en surprise avec une histoire prenante façon poupées russes…
Le livre démarre dans un auditorium, un professeur indique à ses étudiants en psychologie qu’il va évoquer avec eux le cas du « refuge Sandrine ». Inutile de chercher des renseignements sur internet ils ne trouveront rien. Qu’ils écoutent attentivement et ils comprendront pourquoi.
Comme eux, on va découvrir une sacrée histoire. Comme eux au fil des différentes parties du roman on plonge, on s’interroge, et chaque fois qu’on pense avoir tout compris ou que ça y est le fin mot de l’histoire est révélé, eh bien non l’auteur nous replonge dans le mystère et les questions…
Je me demandais quelle était la signification du titre, les explications nous sont données et en dehors même de l’histoire elles s’avèrent très intéressantes.
Difficile de trop en dire sans trop en révéler ce qui serait fort dommage car l’histoire se dévore.
Des passages sont assez durs et j’avoue avoir eu les larmes aux yeux à 2 reprises.
Une seule chose ne nous est pas parfaitement éclaircie mais cela est secondaire et pas gênant.
J’avais entendu de très bonnes critiques de ce livre, le qualifiant de « pépite » et je dois dire qu’en effet il nous bluffe, nous surprend par son thème et par l’originalité de sa construction même.
Une histoire surprenante qui s’articule autour de plusieurs parties qui peuvent dérouter de prime abord mais qui s’assemblent finalement parfaitement pour nous mener abasourdis jusqu’à la dernière ligne !
On le referme en se disant wahou !
De nombreux prix obtenus et mérités pour cette histoire.
Un régal.
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