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Heine décrivaitt ses Nuits florentines, composées en 1835, comme « une série de contes inoffensifs, qui, comme les nouvelles du Décaméron, pourraient servir à nous faire oublier quelques heures la réalité pestilentielle qui nous entoure actuellement.» On y rencontre le jeune Maximilien, appelé à Florence pour veiller sa bien-aimée gravement malade. À son chevet, le voici qui entreprend de la distraire par une succession d'anecdotes intimes qui, bien vite, se déclinent en des tableaux saisissants pleins de figures démoniaques, de monstres marins et de fiancées mortes dansant au clair de lune.
Oeuvre singulière aux tonalités mi-oniriques, mi-fantastiques, les Nuits florentines recourent, en l'inversant, au schéma narratif des Mille et Une Nuits : là où Shéhérazade enchaînait les récits pour retarder sa propre mort, Maximilien enchaîne ici les récits pour retarder la mort d'une femme aimée.
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