Jacques et Betty Villeminot nous font partager leurs aventures lors de leurs sjours auprs de cinq socits ocaniennes. Ils nous font revivre leurs difficults avant dtre accepts, leurs expriences humaines, leurs motions, leurs sympathies spontanes pour certains hommes ou femmes dun autre monde, le rejet spontan de certaines de leurs coutumes, puis la comprhension de ce quelles signifiaient et leur rapprochement avec les ntres.En Australie, ils vivront plusieurs mois au cur rouge de la terre du bout du monde, auprs dun groupe dAborignes nomades, les intellectuels du dsert, les Gardiens de la Cration de leurs Grands Anctres qui, depuis des millnaires, sans chef rel, continuaient recevoir les ordres du Monde invisible, un Monde exemplaire sur lequel les mortels devaient sans cesse saligner.Puis, ce sera la Papouasie-Nouvelle-Guine. Entasss avec leurs bagages dans un Cessna, ils atterriront 1800 mtres chez les Waghi, un peuple sdentaire cette fois. Un peuple belliqueux, o les femmes reprsentaient une valeur conomique au mme titre que le cochon, animal sacr, mdium entre les vivants et les morts.Quelques annes plus tard, aprs avoir survol des immensits de fort vierge primaire, et plusieurs vols successifs rats, ils atteindront enfin le Haut-Spik, 1500 m daltitude, rgion alors non scurise. Ils sinstalleront Tlfolmin, prs du village de petits hommes semi-nomades.Fascins par la sauvagerie du pays o lhomme avait russi simplanter, ils retourneront vivre avec les peuples du Moyen-Spik et y dcouvriront un peuple fier danciens coupeurs de ttes, ainsi que leur art, lun des plus beaux dOcanie.En 1966, le couple dcouvre les les Trobriand, runion de petites les coralliennes places dans un crin dmeraude quelques mtres au-dessus de la mer. L, ils vivront dans une socit fossile de lge dor, en paix depuis des millnaires avec les habitants dautres archipels. Au dbut, les Trobriandais les accueilleront poliment mais sans joie, avant quune certaine cordialit ne stablisse. Ils dcouvriront comment les lois du matriarcat organisent la socit, le rle de la beaut magnifie, le rle du pre, le systme astucieux qui cr le dynamisme conomique et qui offre, si ce nest la srnit, une dignit tous.Quelques annes plus tard, ils partiront en Irian Jaya vivre chez les Asmats, les hommes arbres o la violence tait institutionnalise et o la femme, dtentrice de la magie toute puissante jouait un rle important, comme le faisaient les morts rclamant sans cesse une tte coupe. Ils seront tmoins de la douceur autant que de la violence des habitants de Pirien, leur village ainsi que de leur tonnante adaptation un milieu fait de plus deau que de terre. Leur dernire et forte exprience.
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