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Le poids de la lumière

Couverture du livre « Le poids de la lumière » de Hanne Bramness aux éditions Eres
  • Date de parution :
  • Editeur : Eres
  • EAN : 9782749258539
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Depuis ses premiers poèmes, écrits à 24 ans, les recueils de cette poète du grand Nord ont mûri dans un univers essentiellement visuel, où la lumière semble engagée dans un corps à corps avec des visions tour à tour douloureuses, drolatiques ou dangereuses, que la poésie restitue sans... Voir plus

Depuis ses premiers poèmes, écrits à 24 ans, les recueils de cette poète du grand Nord ont mûri dans un univers essentiellement visuel, où la lumière semble engagée dans un corps à corps avec des visions tour à tour douloureuses, drolatiques ou dangereuses, que la poésie restitue sans merci.
Version bilingue norvégien / français de l'ensemble des recueils de poèmes produits par Hanne Bramness Le vocabulaire extrêmement riche de Hanne Bramness se trouve comme apprivoisé par sa prédilection pour les formes brèves. La plupart de ses textes tiennent sur une page, beaucoup se contentent de quelques lignes pour délivrer au lecteur un message condensé, à l'image de ces brefs poèmes extrême-orientaux avec lesquels elle se sent si manifestement en parenté. Avant de parvenir sous les yeux du lecteur, les textes semblent avoir mûri longtemps dans un univers fantastique dont elle interroge sans merci les variantes et les visions.
La lumière est bien l'énergie en mouvement dans cette oeuvre, avec ses sources secrètes ou aveuglantes, ses miroirs, ses révélations, ses absences. Bribes de réalité, présences irréelles se succèdent en d'imprévisibles fondus enchaînés, les lignes dérapent, la typographie semble céder à une émotivité invincible. Les phrases ne se termineront pas nécessairement par un point, mais peut-être par un nouveau retour à la ligne, une nouvelle majuscule qui chaque fois imprime au lecteur une petite secousse, comme pour lui rappeler d'être « celui qui veille », celui qui consent à ces turbulences, celui qui, même aux prises avec les loups de ses propres rêves, est tout simplement le véritable révélateur du poème.

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