De l'art de trouver le bon livre pour un inconnu (ou presque)...
Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris... Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d'entre eux souhaitent sa mort et qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre.
Par cette fiction qui nous propulse dans le coeur battant de l'Histoire, Gwenaële Robert détruit l'image sublime et mensongère que David nous a laissée de son ami Marat. Du bout de sa plume, grâce à un dispositif romanesque et à un sens de la reconstitution impressionnants, elle gratte le vernis de la peinture pour révéler la réalité du monstre.
De l'art de trouver le bon livre pour un inconnu (ou presque)...
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En ces jours caniculaires de l’an II, la Terreur bat son plein en France. Les têtes tombent à Paris et ailleurs, et cette vague d’exécutions ne semble pas prête de s’arrêter. Jean-Paul Marat y veille personnellement depuis sa baignoire où il a pris ses quartiers, rongé par une terrible maladie de peau. Mais autour de lui, les plus désespérés espèrent bien faire tomber le tyran. Ainsi de Jane, jeune aristocrate anglaise habitée par des envies de vengeance ou de Charlotte tout juste arrivée de sa Normandie. Mais il rôde aussi dans les parages de la rue des Cordeliers où habite Marat, Théodose, un moine qui a renié sa foi pour sauver sa vie, David, le célèbre peintre et soutient de la République, Marthe qui s’occupe du linge de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple ou Jean-Baptiste Billot, ancien perruquier et qui vit désormais en tant que coiffeur. Tous ces personnages vont se croiser au sein d’un impressionnant roman choral qui conte les derniers jours de Marat et son assassinat par la jeune Charlotte.
Avec ce brio déjà repéré dans Never Mind, son précédent roman paru en 2020, Gwénaële Robert retranscrit à merveille cette atmosphère particulière d’un Paris qui suffoque sous la chaleur et sous l’oppression de ceux qui dirigent cette Révolution en faisant régner la terreur. Chacun des personnages croisé dans ce roman nous embarque totalement dans son histoire et on s’attache à leur pas avec beaucoup de plaisir.
L’auteure décrit aussi parfaitement se sentiment de trop plein ressenti par la population. Trop de sang, de morts, d’arrestations arbitraires, de dénonciations. Et cette envie d’en finir avec ce régime pour qui tous sont susceptibles de devenir des ennemis, pour qui l’ami d’aujourd’hui est potentiellement celui dont on devra se méfier demain. Elle raconte, notamment à travers les personnages de Marthe et André Brisseau qui demeurent à la prison du Temple où sont encore enfermés Marie-Antoinette et ses enfants, les espoirs déçus de l’avènement d’un monde meilleur que la mort de Louis XVI devait pourtant annoncer.
Ce roman historique se lit d’une traite et donne un éclairage passionnant sur un fait historique connu de tous en lui donnant cette touche d’humanité grâce à tous les personnages auprès desquels le lecteur chemine, partageant leurs angoisses, leurs doutes mais aussi leurs moments d’espérance.
On aurait pu s’attendre à suivre Charlotte Corday et en fait, elle n'est qu'une des protagonistes de cette histoire.
Il y a une anglaise, Jane Ashley, qui se cache dans l'appartement d'aristocrates émigrés. Il y a Marthe Brisseau,grand-mère d'un bâtard de Marat et lingère à la Conciergerie. Il y a Théodose Billot, jeune prêtre apostat devenu écrivain public pour conserver sa tête, son père perruquier de son état.
Tous des personnages qui nourrissent eux-aussi une haine profonde à l'égard de Marat.
Et enfin il y a bien sûr une certaine Charlotte Corday,
Gwenaëlle Robert choisit de ne pas s'attacher à un personnage en particulier et multiplie les points de vue. C’est aussi en cela que réside l’originalité de ce roman historique construit comme un thriller.
Au sein d'un même chapitre, on passe souvent du point de vue d'un personnage à un autre.
Tous les éléments du récit apportés par chaque personnage s'imbriquent et convergent vers l'assassinat.
Dans ce roman richement documenté les descriptions de l’auteur font vivre le petit peuple de Paris. La ville grouille d’activité, de bruits, d’odeurs ...
Et puis bien sûr, David et son tableau ...
Cerise sur le gâteau : l’épilogue qui nous narre l‘histoire d’un personnage ô combien important : la baignoire,
Et la boucle est bouclée.
Par sa construction subtile et rythmée, ce roman tient le lecteur en haleine.
Et ce mélange savant entre le réel et le fictionnel nous emporte et nous donne envie de revisiter notre histoire de France.
Une réussite !
Le dernier bain de Gwenaële Robert
Paris an II. La France vibre sous le souffle de la terreur. Jane une jeune Anglaise est cachée dans l'appartement d'un aristocrate émigré. Théodose est un moine qui par peur de la guillotine a renié sa foi et est devenu écrivain public qui a la tache pour quelques deniers de transcrire les propos des citoyens dénonçant à Marat ceux qui verront après un jugement expéditif leur tête tranchée par la guillotine. Il y a aussi Marthe Brisseau , grand mère d'un bâtard dont le père n'est autre que Marat lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au temple avec ses enfants et Charlotte Corday une normande née dans l'Orne et dont le nom sera à jamais inscrit dans les livres d'histoire de France comme celle qui a assassiné Marat.
Mais bien que toutes ses femmes rêvent de faire mourir Marat il y a un tableau celui de David , peintre attitré de la Convention, ami de Marat dont on connaît le tableau représentant son ami
dans une baignoire, tel une figure évangélique, d'un martyr laïc sacrifié.
Dans le prologue, Gwenaël Robert plante le décor : Ce n'est pas une baignoire s'étonnent les visiteurs du musée Grevin qui s'attardent sur la reconstitution de l'assassinat de Marat. Ce n'est pas comme cela qu'ils se la représentée quand ils étudiaient le tableau de David. Cette forme de sabot en cuivre. Comment récurer une chose pareille avec son coude au beau milieu . Reste-t-il au fond ou aucune main n'a pu venir nettoyer du sang de Marat. Alors que sur la peinture de David la baignoire était une cuve couverte de linges blancs, l'écrin d'un martyr à la fois cercueil et berceau . Ne fallait-il pas que l'homme meure pour que naisse sa légende. Le goulot est si étroit à peine le diamètre d'un buste. Comment Marat entrait-il à l'intérieur ?
Puisque David a menti sur la baignoire, peut-on être sur que le reste est vrai.Curieux qu'un peintre si farouchement opposé à l'église n'ai rien de trouver de mieux que de sanctifier son héros , lui qui affirmait avoir visité sa Marat la veille de sa mort.
Hormis cette baignoire deux missives sont également sujet à caution , l'une du 13 juillet 1793 à l'entête de Charlottte Corday au citoyen Marat, l'autre un assignat pour une mère de famille de cinq enfants dont le mari est mort pour défendre la patrie. Une mise en scène que vous aurez tout le loisir de découvrir en lisant Le dernier bain de Guwenaële Robert.
Mais la lecture de ce tableau va plus loin il y a sur la toile un homme, mais dans l'ombre une femme homicide, rejetée dans les ténèbres. La bataille qui s'est jouée entre David et Charlotte Corday est celle de l'immortalité de la gloire. Là aussi il y a dans ce livre de savoureux moments traduisant la réflexion de David dans la conception même de ce tableau.
Par cette fiction Gwenaële Robert, détruit l'image sublime et mensongère de son ami Marat.
Le 11 juillet 1793 à midi, les passagers de la diligence en provenance d’Évreux arrivent enfin à Paris. Alors que les voyageurs partent dans différentes directions, une jeune fille demeure sur la chaussée visiblement déconcertée . Elle s'appelle Marie Charlotte Corday et vient de Caen.
Découpant les journées en heure, Gwenaële Robert nous amène à la rencontre de différents personnages haut en couleur qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers ou Marat, cloîtré immergé dans des bains de souffre dans une touffeur putrides, traque les suspects hostiles aux idées de la République. Pendant trois jours Gwenaële Robert restitue le quotidien de ces citoyens et citoyennes, de ses membres du clergé et de la noblesse aux abois dans ce Paris révolutionnaire, ou l'exaltation de la liberté fait commettre par les petites gens les pires exactions.
Vous ressentirez l'incessante activité de la cité présentée par ses petits métiers, ses gestes, ses odeurs, ses bruits. Vous serez témoin de l'impunité de ceux qui se disent pour la République et la peur omniprésente qui règne sur le peuple écrasé par les dénonciations et les réquisitions de Fouquier Tinville accusateur public qui traque moines et prêtres conspirateurs, ci-devant nobles , ennemis de la nation grand pourvoyeur de Marat qui réclame encore cent mille têtes !
Sous couvert d'une vérité historique, Gwenaële Robert dans cette fiction, met mal le portrait flatteur
de Marat l'ami du peuple pour nous le présenter comme un être méprisable, infiniment cruel. Un vrai psychopathe.
J'oubliais de vous parler de ces femmes et des ces hommes qui gravitent autour de Marat. Leur destin va les faire se rencontrer. Ils n'iront pas tous au bout de leur projet, celui de mettre fin à la terreur en assassinant Marat. Seule Marie- Anne Charlotte de Corday d'Armont de Saint-Saturnin-des-ligneries dans l'Orne ira jusqu'au bout déterminée.
« On est si bon républicain à Paris qu'on ne conçoit pas comment une femme peut de sacrifier pour sauver tout son pays. Quel triste peuple pour former une République. Je n'avais pas besoin de la haine des autres . J'avais assez de la mienne. Un roman très bien écrit passionnant !
je vous laisse ce lien pour retrouver de nos jours la maison de Charlotte Corday. vimoutiers.net/charlotte_ corday.htm Bien à vous !
Lu dans le cadre du Prix du deuxième roman de Marche en Famennes (Belgique )
"Le dernier bain" affiche "roman" sur sa couverture, mais c'est en fait le récit romancé des derniers jours du citoyen Marat, le terrible et sanguinaire révolutionnaire français, à travers les regards croisés des protagonistes plus ou moins proches du dénouement de sa vie.
C'est particulièrement bien écrit, dans une langue très élégante, mais ne vous attendez pas à un grand souffle romanesque. C'est une page d'histoire, et il faut aimer l'histoire pour apprécier ce récit. C'est mon cas, et j'ai trouvé le point de vue et la narration intéressants.
J'attends d'écouter Gwenaële Robert en conférence à Marche en Famennes pour me faire une opinion définitive.
#LeDernierBain #GwenaëleRobert #RobertLafont #Histoire #lecture #livres #Chroniques
Le quatrième de couverture :
Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris... Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d'entre eux souhaitent sa mort et qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre.
Par cette fiction qui nous propulse dans le coeur battant de l'Histoire, Gwenaële Robert détruit l'image sublime et mensongère que David nous a laissée de son ami Marat. Du bout de sa plume, grâce à un dispositif romanesque et à un sens de la reconstitution impressionnants, elle gratte le vernis de la peinture pour révéler la réalité du monstre.
Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris... Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d'entre eux souhaitent sa mort et qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre....
Gwenaele Robert nous relate ici les 3 derniers jours de l'existence de Marat sans fioriture
Un véritable travail historique où fiction et réalité s'entremêlent.
L'écriture est fluide, riche et nous transporte à l'époque de l histoire.
J'y ai appris beaucoup de choses sur cet événement et le lien entre David et Marat dont j'ignorais presque tout.
Mais ce livre ne m'a pas passionné plus que cela car cette époque n'est pas celle que j'affectionne.
Gwenaele Robert nous plonge (sans vilain jeu de mots !) dans une période des plus trouble de l'histoire de France. Partant du tableau de David, elle nous entraîne sur les traces de Charlotte Corday, qui n'est pas la seule à avoir des motifs d'en vouloir à Marat. Plusieurs fils convergent jusqu'à la mort de cette figure de proue de la terreur. Très bien écrit et imaginé, sans pédanterie ni prétention, on se laisse entraîner par les personnages comme si on était dans les rues de Paris de l'époque.
Le roman s'ouvre au musée Grévin, devant la fameuse baignoire dans laquelle le 13 juillet 1793 à Paris fut assassiné Jean-Paul Marat, médecin, physicien, journaliste et député montagnard à la Convention à l'époque de la Révolution, les visiteurs se trouvant bien perplexes à la vue de cet objet qu'ils n'imaginaient pas vraiment ainsi d'après le célèbre tableau de David ayant immortalisé la scène du crime. Gwenaële Robert se souvient de la célébration en grande pompe du bicentenaire de cette révolution alors qu'elle était au collège et que ses manuels scolaires plaçaient en bonne position « la mort de Marat » entre la déclaration des droits de l'homme et un portrait de Danton.
Elle soupçonne le peintre d'avoir un peu arrangé l'Histoire dans sa toile - à l'image de sa baignoire peu réaliste -, d'une manière assez manichéenne, aimant « que les choses soient nettes, bien tranchées – comme les têtes que son ami réclamait».
L'auteure nous propose une plongée dans cette période trouble, violente, sanglante, qui n'a pas été qualifiée de « terreur » par hasard, nous donnant une version bien personnelle des quelques jours ayant précédé l'événement tragique.
Sur un fond historique solide, elle développe une fiction dans laquelle Marat est le personnage central, bien que n'apparaissant que très peu. C'est celui dont on parle, en bien pour ceux qui le considèrent comme « l'ami du peuple », en mal pour ceux pour qui il représente le « tyran » responsable du massacre. C'est également celui à qui l'on écrit pour demander une faveur, ou dénoncer les traitres à la république naissante afin qu'il puisse les ajouter à la liste des candidats à la guillotine. Les autres personnages réels sont tout naturellement Charlotte Corday, de son vrai nom Marie Charlotte de Corday d'Armont, et Jacques-Louis David, illustre peintre de la révolution, député lui-même et ami de la victime.
Gwenaële Robert semble avoir fait son choix en ce qui concerne Marat, le présentant sous un jour peu reluisant – c'est le moins que l'on puisse dire –, tant au niveau physique, le député montagnard se baignant pour se soulager d'une maladie de peau douloureuse, qu'au niveau moralité. Elle n'hésite pas à lui attribuer quelques mauvaises actions passées qui lui valent de sérieux ressentiments de la part de personnages fictifs qui auraient pu – mais on ne réécrit pas l'histoire – porter le coup fatal à la place de Charlotte Corday.
Porté par une belle écriture, parfois poétique, le récit est particulièrement attrayant. J'ai aimé le mélange judicieux entre le fictionnel et le réel qui donne un côté épique à l'évocation d'une période sombre de l'Histoire de France.
Le parcours de la baignoire depuis le jour funeste jusqu'à son exposition actuelle au musée Grévin donne la petite touche légère qui permet de savourer pleinement cette très belle lecture.
J'avais beaucoup apprécié le premier roman de Gwenaële Robert "Tu seras ma beauté", qui s'inspire de Cyrano de Bergerac. Cette fois-ci, le sujet est beaucoup plus historique car lié à l'Histoire avec un grand H.
La royauté française a été renversée. Les dernier membres de la famille royale sont enfermés au secret dans la tour et le roi est mort, vive le roi ou plutôt Marat, l'un des grands maîtres de la terreur. La France est sans dessus dessous, et l'homme, qui vit cloîtré dans sa baignoire sabot pleine de soufre, rongé par une maladie incurable, encourage la délation. Tout le monde redoute tout le monde, et chacun dénonce chacun. Dans ce Paris, écrasé par la canicule et la folie, plusieurs personnages, disparates, évoluent, bientôt réunis par un chamboulement historique. Un autre.
D'une plume fine et talentueuse, Gwenaële Robert plonge son lecteur dans le Paris de la Terreur, période s'il en est la plus sanglante de la révolution française. Les moines sont déculottés ou décapités. Les femmes se rebellent et les hommes ont soif de pouvoir et d'argent. Les quartiers populaires parisiens sont au bord de l'étincelle, et le peuple oscille entre ferveur et terreur. A travers le petit oeil de la lorgnette, l'auteure immerge son lecteur au coeur de la grande Histoire, dont le noeud central est le célèbre tableau peint par David: "La mort de Marat".
Gwenaële Robert va au travers de cette oeuvre dépeindre à son tour, dans cette oeuvre de fiction captivante, la face cachée de l'ami du peuple, qui, cloué au fond de sa baignoire sabot, se repaît de son pouvoir en attisant la suspicion et la délation de tout un chacun. C'est à qui va dénoncer son voisin un peu trop bruyant, son ex-femme trop exaspérante, un homme avec une attitude suspecte, un autre avec un tatouage tendancieux... L'atmosphère irrespirable de ce mois de messidor, an II, écrasé par la canicule s'apprête à passer trois jours de liesse pour la commémoration de la prise de la Bastille.
L'auteure va dépeindre son monstre assoiffé de pouvoir et de reconnaissance par le biais de plusieurs personnages, totalement disparates, mais tous habités d'une haine réelle pour cet homme qui a d'une façon ou d'une autre brisé leurs vies respectives. Ces différents êtres humains, pas forcément de basse extraction, menés par leur sensibilité et leur vision de la justice, souhaitent d'une manière ou d'une autre la mort de cet homme, malgré son état de déchéance déjà avancé.
Bien sûr, ce roman est une fiction, mais il est ponctué de faits réels que l'auteure est allée glaner dans des recherches assez pointues, telles que les informations concernant la baignoire dans laquelle Marat barbote tout au long de l'histoire. Le lecteur au cours de ce récit côtoie la fiction mais également la vérité historique, qui donne une certaine crédibilité à l'ensemble. (...)
http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2019/01/05/36989493.html
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