Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Dans «Le Carré des indigents, nous retrouvons l'inspecteur principal Claude Schneider, protagoniste récurrent des romans d'Hugues Pagan. Nous sommes dans les années 1970, peu avant la mort de Pompidou et l'accession de Giscard au pouvoir. Schneider est un jeune officier de police judiciaire, il a travaillé à Paris et vient d'être muté dans une ville moyenne de l'est de la France, une ville qu'il connaît bien. Dès sa prise de fonctions, un père éploré vient signaler la disparition de sa fille Betty, une adolescente sérieuse et sans histoires. Elle revenait de la bibliothèque sur son Solex, elle n'est jamais rentrée. Schneider a déjà l'intuition qu'elle est morte. De fait le cadavre de la jeune fille est retrouvé peu après, atrocement mutilé au niveau de la gorge.
Prix Landerneau 2022. "La Carré des indigents" : 20 900 ex. vendus en édition courante.
C’est un roman policier à l’ambiance sombre et addictive.
Un roman dont le personnage central est un flic taiseux, marqué par la guerre d’Algérie et quelques autres drames personnels. Nouveau patron du groupe criminel il débarque pour prendre ses fonctions dans cette moyenne ville de province.
Très professionnel, les manœuvres et autres discussions politiquement correctes, les hiérarchies plus intéressées par les promotions, les magouilles diverses, il s’en moque ! Il est là pour faire son boulot, travailler avec son équipe ! pas pour faire carrière !
Si j’ai eu besoin de plusieurs chapitres pour rentrer dans l’histoire, j’ai ensuite eu du mal à m’en séparer.
Au final et malgré sa morosité et son manque de gaieté, je me suis presque attachée à ce flic un brin mystérieux qui ne laisse pas insensible la gente féminine.
Je me suis laissée prendre par l’ambiance de l’histoire tellement forte, par la rugosité du personnage et par sa sensibilité aussi.
Ce roman c’est un tout : un contexte social et politique, une époque (les années 70), des personnages au bord du gouffre, certains borderline, d’autres complètement gangrénés, des affaires sordides. On y côtoie des personnages à l’ambition dévorante, d’autres totalement perdus, des femmes sans tabous, des assassins, des journalistes, des ripoux… Bref on est dans la vraie vie et j’y ai passé un moment particulièrement fort.
Si on suit plusieurs enquêtes, ce roman m’a surtout marquée par la qualité de l’ambiance digne hommage au standard noir américain, et par les portraits finement tracés des personnages.
Pour moi, un polar à découvrir !
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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