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Il est des cadeaux qu'on pre´fe´rerait ne jamais recevoir...
Arre^te´ a` un feu a` Berlin, Milan Berg aperc¸oit sur le sie`ge arrie`re d'une voiture une ado terrorise´e qui plaque une feuille de papier contre la vitre. Un appel au secours ? Milan ne peut en e^tre certain : il est analphabe`te. Mais il sent que la jeune fille est en danger de mort.
Lorsqu'il de´cide de partir a` sa recherche, une odysse´e terrifiante commence pour lui. Accompagne´ d'Andra, sa petite amie, Milan est contraint de retourner sur l'i^le de son enfance. La`, il va de´couvrir des pans entiers de son passe´ qu'il avait oublie´s...
Une cruelle prise de conscience s'impose alors : la ve´rite´ est parfois trop horrible pour qu'on puisse continuer a` vivre avec elle - et l'ignorance est souvent le plus beau des cadeaux...
Comme a` son habitude, Sebastian Fitzek a imagine´ un sce´nario diabolique qui manipule le lecteur pour son plus grand plaisir.
"Louisa, la fille d’Andra, treize ans, dans la fleur de sa puberté, amatrice de krav maga et de kick-boxing. Milan ne doutait pas que la fougueuse amine ne tarderait pas à taper aussi fort que sa mère. Je suis en voiture avec Milan, on rentre bientôt, ma belle. Cherry est encore là ?"
Sébastien Fitzek joue inévitablement avec nos nerfs dans cette intrigue autour de l’inné et de l’acquis. Le personnage de Milan souffre d’Alexie. Dés les premières pages nous sommes plongé dans l’action.
Après Olivier Norek je poursuis ma découverte des bons auteurs de thrillers avec Sebastian Fitzek
Très agréable surprise ! Quelle imagination ! J’ai été emportée par l’engrenage des aventures de Milan
Ce roman m’a donné envie de lire d’autres ouvrages de cet auteur.
Cadeau empoisonné (mais addictif)
Une période idéale pour s’offrir un cadeau n’est-ce pas ? Le titre du dernier thriller de Sebastian Fitzek m’a donc semblé tout à fait approprié !
C’est le deuxième livre de l’auteur que je lis, après « Le Colis » qui m’avait laissé une impression mitigée. C’est encore le cas avec celui-ci, malheureusement… Je ne sais pas pourquoi, mais je suis toujours attirée par les titres et les couvertures des romans de Fitzek, j’en lis de bonnes critiques qui me donnent envie de m’y plonger et finalement, je suis déçue…
Je m’explique : je ne suis pas totalement déçue, il y a plusieurs points positifs dans cette lecture !
Tout d’abord, c’est un véritable page-turner : les chapitres sont courts et écrits de telle manière qu’on veut absolument avancer dans l’intrigue (même si ce n’est pas le point fort du bouquin, j’y reviendrai). Le sujet, même s’il est battu et rebattu par (presque) tous les thrillers - la psychopathie- est traité sous un angle non dénué d’intérêt puisqu’il s’agit de la mémoire et d’expériences médicales menées sur des enfants.
L’auteur a également choisi de nous parler de l’alexie (qui n’est pas un prénom féminin !) ou l’incapacité, pour le cerveau, de reconnaître le sens des mots. Les personnes qui en sont atteintes, comme Milan, le personnage principal du roman, sont incapables d’apprendre à lire et à écrire évidemment… A travers Milan, nous découvrons le quotidien d’une personne analphabète, les difficultés multiples auxquelles elle se trouve confrontée et les ruses et stratagèmes qu’il lui faut utiliser pour cacher ce handicap (vécu –à tort bien sûr- comme une honte…). Sebastian Fitzek en parle très bien en postface.
Du côté négatif, je retiens surtout l’intrigue qui m’a parue excessivement peu crédible (abracadabrantesque !) surtout au fur et à mesure de son déroulé… Le début est vraiment bon, peut-être pour accrocher le lecteur, puis, plus on avance plus on se dit que « non, pas ça, il ne va pas aller jusque là ! » mais si, rien ne semble arrêter l’auteur… Dommage, plus de vraisemblance aurait donné plus de force au récit. Quant à la fin…
C’est donc une déception, ce qui ne m’empêchera certainement pas de retenter ma chance avec l’auteur (« Siège 7A » et « Passager 23 » me font de l’œil dans ma PAL…) !
Où va-t-il chercher tout ça ? C’est toujours la première question qui me vient à la fermeture d’un livre de Sebastian Fitzek. L’écrivain allemand doit vraiment avoir un esprit retors pour imaginer des histoires aussi complexes. Et ce « cadeau » est encore une démonstration éclatante qu’il n’est jamais à court d’idées !
Il nous entraîne dans les pas de Milan, un analphabète que son handicap va propulser dans une aventure infernale. Alors qu’il part à la recherche d’une jeune inconnue, son passé refait surface. Les deux histoires se mélangent alors pour créer une énigme alambiquée. Plus l’histoire avance moins on comprend de quoi il retourne. Tout s’emboite parfaitement mais chaque nouvel élément étoffe un peu plus le mystère. Il n’y a aucun temps mort et les pages défilent à grande vitesse. L’auteur ne s’embarrasse pas de détails et file directement dans l’action. Le roman, mené à un rythme fou, connaît alors une montée en tension qui ne nous lâche pas jusqu’à la fin.
Alors oui, l’accumulation des situations est souvent improbable. Il est difficile d’imaginer que tous les événements puissent converger aussi facilement. Trop de rebondissements peuvent parfois tuer les rebondissements. Mais avec cet auteur, c’est le pacte auquel il faut consentir. Et comme l’écriture est fluide et le scénario parfaitement maîtrisé, le résultat est vraiment efficace.
Lorsque l’on se lance dans un thriller de Sebastian Fitzek, on sait que notre cerveau va être malmené. On doit accepter de ne pas être trop pointilleux et de perdre ses repères. Pour profiter au mieux du talent de cet écrivain, il ne faut pas chercher la véracité à tout prix. Il faut se jeter dans le labyrinthe qu’il nous propose et se laisser berner. Après avoir pris connaissance de ses quelques recommandations d’usage, vous passerez, comme moi, un grand moment de suspense étourdissant.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/04/15/644-sebastian-fitzek-le-cadeau/
Sébastian Fitzek est un auteur que j'ai découvert l’année dernière avec la lecture de son précédent roman Siège 7A, que j'avais beaucoup aimé, je m’étais alors bien fait avoir sur l’énigme et sa résolution. Je l’ai découvert assez tardivement puisque ce roman est son treizième, j'ai entendu parler de lui pourtant, Le colis est par exemple, un autre de ses romans qui me tente. Donc c’est mon deuxième roman de cet auteur et je n'ai une fois de plus pas été déçue du tout.
Il faut dire que la première phrase commence très fort, puisque dans ce premier chapitre, le personnage principal, Milan est dans une pièce, en prison, où il est torturé. Et assez violemment. Son bourreau veut savoir pourquoi il est en prison. Et Milan va ainsi raconter son histoire, ce qui va lui permettre aussi de faire une pause dans sa torture. On va remonter ainsi deux ans auparavant, au moment où il braque un restaurant-diner. Milan est un petit escroc de seconde zone, et ce braquage va lui permettre de rencontrer Andra, dans des circonstances assez particulières, dont il va tomber amoureux. Milan a une particularité, il est analphabète, mais il le garde pour lui et ne le dit à personne, même pas à sa petite amie Andra. Il va travailler avec elle dans le petit restaurant, et usera de stratagème, avec des croquis des clients, ou autres astuces, pour sembler comme tout le monde. Un jour, il est à vélo et arrêté à un feu rouge, lorsqu’il voit dans la voiture stationnée à côté de lui, sur la banquette arrière, une jeune fille au regard complètement paniqué et qui brandit une feuille de papier où est inscrit une phrase. Mais Milan ne sait pas lire, et pourtant il voit bien l'urgence de la situation dans le regard de la jeune fille. Il est persuadé qu’elle est en danger. Il va partir à la poursuite de la voiture avec son vélo. Il ne sait pas alors qu'il met les pieds dans un imbroglio infernal, qui va le mener sur les traces de son enfance, avec la mort dramatique de sa mère, sa culpabilité qu’il ressent. Mais quel lien peut-il bien y avoir entre ce kidnapping et sa vie à lui, comment la jeune fille connait-elle les messages codés qu'il utilisait dans sa jeunesse, comment révéler tout cela à Andra… plein de questions qu'il se pose et que nous aussi lecteurs nous nous posons en même temps que lui.
J’ai assisté à l’enchaînement et à la succession d’événements qui font que la vie de Milan va être perturbée. De profonds secrets vont refaire surface, et Milan va devoir démêler tout ce sac de nœuds pour arriver à comprendre. Je m'en suis posée des questions moi aussi, comme le personnage. Depuis quand est-il analphabète, il a des doutes, avec des cauchemars récurrents, il se demande s’il ne savait pas lire quand il était petit. Mais pourquoi cela a disparu. Je suis allée de révélations en révélations, et parfois même certaines théories que je pensais sûres et certaines tombaient à l'eau avec d’autres révélations chocs. Jusqu’à la fin, on va ainsi naviguer à la fois dans le flou et dans le clair. Et c’est ce qui fait la grande force de ce roman, c’est que même au moment où on pense avoir trouvé la solution, où tout doit enfin se résoudre, il arrive alors un nouveau fait qui fait que tout tombe à l'eau, comme un château de cartes, tout s’écroule. Je suis souvent revenue sur les dernières pages pour relire ou pour me rendre compte que je venais encore de me faire avoir et qu'il fallait alors que je revois mon avis.
Au travers de Milan, Sébastian Fitzek parle avec beaucoup de justesse et de gravité de l'alexie (trouble lié à la lecture, incapacité à lire et comprendre ce qui est écrit, de reconnaître le sens des mots) et ainsi de tous les problèmes que l'on peut rencontrer quand on souffre de cela. Et l'auteur a pensé à tout et est allé dans tous les petits détails de la vie, une inscription sur une porte, un nom sur une boîte à lettres. Il parle aussi d'un sujet qui questionne beaucoup de personnes, une personne psychopathe, violente, transmet-elle à ses enfants ses troubles, deviendront-ils eux aussi des personnes violentes. J'ai trouvé très intéressant de parler de ce sujet, est-ce que c’est inscrit dans la génétique, est-ce que l’éducation peut effacer cela. Et la médecine peut-elle aussi être responsable. Des sujets et des questionnements vraiment très intéressants.
Comme dans le précédent roman que j'ai lu de cet auteur, la lecture s'est faite en apnée, au rythme des révélations, des nouveaux drames, des retournements de situation. Une particularité que j'ai beaucoup aimé est la solution des messages codés. Je ne peux pas vous en dire trop pour ne pas vous gâcher la surprise, mais j’étais loin de m'imaginer que j'avais moi-même la solution de ces codes entre mes mains. Et quand j'ai compris cela, j'ai trouvé cela très ingénieux. D'ailleurs, l'auteur s'est amusé à faire ses remerciements à la fin du livre en message codé, et je me suis amusée à en déchiffrer certains.
Le rythme de lecture est donné par l'histoire et tous les retournements de situation, mais aussi par le fait que les chapitres sont courts, parfois d'une seule page, avec bien sûr une révélation ou un questionnement en dernière phrase, ce qui fait que vous n'avez pas envie de poser le livre, mais de tourner la page pour savoir. Il y a également plusieurs points de vue, on est là plupart du temps avec Milan, mais on est aussi parfois avec d'autres personnages et ce qu’ils font alors nous posent des questions. Le suspense est vraiment très bien mené, la psychologie de chaque personnage très bien travaillé, dense, les personnages ne sont pas plats, ils ont de la consistance. Et un qu’on pourrait aimer, on peut le détester quelques pages plus loin et inversement. Pour ma part, j'aime bien être ainsi dans l'incertitude, et ce jusqu’à la fin, c’est le cas de le dire jusqu’à la dernière page.
Tout cela a fait que la lecture s'est faite rapidement. Le choix de la narration à la troisième personne est judicieux car il permet de garder une certaine distance avec les personnages, et c’est pas plus mal, car il ne faut pas oublier que certains d’entre eux sont de gros psychopathes. L'auteur à travers eux, n’hésite pas à faire souffrir ses personnages, et de façon parfois bien cruelle. C’est pour ça que j'ai trouvé qu’il valait mieux une narration avec un « il » plutôt qu'un « je », car je n'avais pas envie de me retrouver à la place de ces personnes complètement dérangées. Il n'y a qu'en arrivant au dernier chapitre que l'on sait vraiment qui est qui et qui a fait quoi. Je suis tombée parfois des nues devant certaines révélations auxquelles je ne m'attendais pas.
J’ai vraiment apprécié que l’auteur pose la base de son histoire sur l'alexie, trouble que je ne connaissais pas et, franchement, je ne m’attendais pas à apprendre des choses avec un thriller. L'auteur nous parle de cette maladie dans ses remerciements à la fin du livre, et on se rend compte alors du travail de recherches qu’il a dû effectuer en amont pour être aussi précis. Car il ne faut rien oublier, c’est un trouble bien handicapant dans la vie de chaque jour, et l'auteur a vraiment pensé à tout.
Je ne suis vraiment pas déçue par ce nouveau roman de Sébastian Fitzek qui me prouve une fois de plus qu'il sait mener une intrigue, faire durer le suspense, emmêler les pistes et les indices pour donner des révélations parfois époustouflantes. Quand j'y repense maintenant, en écrivant cette chronique, je me dis qu’il faut tout de même bien maîtriser le genre et avoir fait un plan bien précis de son roman pour arriver à le mener à bien sans incohérence ou grosses ficelles.
J'ai passé un très bon moment de lecture, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, la lecture s'est faite rapidement, très difficile de lâcher mon livre et encore plus au fur et à mesure que j’approchais de la fin. Et une fois fermé, j'avais envie de le relire en sachant toutes les réponses, pour avoir une autre vision de l’énigme. Mais bon, j'ai d'autres livres à lire, mais ce serait un exercice amusant à faire. Ce qui est certain, c’est que je vais continuer à suivre cet auteur, il publie un livre par an, je serai donc au rendez-vous l’année prochaine, et en attendant, je vais essayer de lire ses précédents.
Si vous ne connaissez pas encore Sébastian Fitzek et que vous êtes adepte du genre du thriller et des lectures à suspense, je ne peux que vous encourager à le découvrir et à le lire, je ne pense pas que vous ne serez pas déçu. Certaines scènes peuvent parfois sembler un peu alambiquées, mais on les oublie aisément avec le plaisir du reste.
En lisant la quatrième de couverture j'ai été tout de suite interpellée par l'histoire de Milan Berg, jeune analphabète qui comprenant qu'il se passe quelque chose de grave n'arrive pas à décrypter le message de cette jeune fille croisée derrière les vitres d'une voiture. Est-ce un appel à l’aide ? Aider de sa petite amie Andra, Milan va tenter de venir en aide à cette jeune fille, ce qui va entraîner de grands bouleversements dans sa vie. J’ai trouvé bien vu de nous faire sentir un peu comme Milan ne sachant ni lire ni écrire, en ne dévoilant pas tout de suite le contenu du message. Qui a fait du grec au lycée, sera avantagé. Dès le début, on est surpris par la violence de la scène se déroulant dans l'univers carcéral. Comme toujours avec Sébastian Fitzek attendez-vous à vous faire manipuler dans tous les sens, sans peur de la surenchère, il choisit le terrain où il veut vous emmener avec une certaine perversité. Comme pour ses thrillers précédents, le cadeau n'échappe pas à cette règle, on parcourt les pages sans s'en rendre compte à un rythme soutenu. Les chapitres sont courts et les nombreux rebondissements assurent un intérêt croissant jusqu'à la résolution finale qui vient nous surprendre comme toujours bien qu’elle soit à mon humble avis un peu tirée par les cheveux. Une intrigue passionnante vous attend, si j’ai un seul bémol à émettre, se serait sur les personnages, le duo Milan et Andra aurait mérité un peu plus de densité et de personnalité. Un thriller à la construction surprenante, qui fait fit de la crédibilité et passe par des arrangements qui pourront en gêner certains. Ce n'est pas mon cas, j'ai apprécié de pouvoir me divertir de cette façon et franchement c'était plaisant. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/03/24/38834331.html
Après avoir lu et apprécié Le colis, j’étais curieuse de lire un autre roman de Sebastian Fitzek. Avec la publication de son nouveau roman Le cadeau, j’ai été prise dans un engrenage infernal, celui de Milan Berg, dit le flic.
Couverture du livre « Le cadeau » de Sebastian Fitzek aux éditions Archipel
Premières pages glaçantes… Milan Berg est en prison et en tant qu’assassin d’enfant, il a droit au châtiment réservé par ses co-détenus… Mais avant de l’achever avec toute la barbarie qu’il mérite, il a le droit et même le devoir de faire au chef des prisonniers le récit de son aventure et surtout un récit sans mensonge sinon la sentence tombera plus vite que prévu.
Et c’est le récit de Milan qui constitue l’intrigue du roman Le Cadeau. Comment le résumer sans rien dévoiler ? Exercice complexe quand on connait un peu les romans de Sebastian Fitzek et le plaisir manifeste qu’il prend à perdre, retrouver, perdre puis retrouver ses lecteurs, les mener dans des voies sans issue, leur donner des pistes qui se révèlent fausses. Le point de départ de cette aventure est un homme, Milan Berg, qui essaie de cacher à tout le monde son analphabétisme. Mais un jour, il voit une jeune fille qui tient un papier à la fenêtre d’un véhicule… il sent un réel danger pour cette jeune fille et un lien qui semble les unir. Avec l’aide de son amie Andrea qui lui lira le papier, il comprendra que c’est un appel à l’aide, un appel à sauver une enfant enlevé par des faux parents. Commence alors l’intrigue qui va bouleverser la vie de Milan Berg et faire travailler les méninges du lecteur !
Sebastian Fitzek a mis mon cerveau sans dessus dessous et réussit le pari tout en menant un thriller à tambour battant d’interroger le lecteur sur les racines du mal : génétiques ? histoire de rencontre ?
En résumé : un roman parfait pour les amateurs de thriller !
Je dois d’ores et déjà vous avertir que ce bouquin m’a littéralement retourné le cerveau comme peu de livres ont pu le faire. Je ne pense pas que les livres qui m’ont fait cet effet-là soient aussi nombreux que les dix doigts de la main. Lorsque je dis cela, ce n’est pas que c’est difficilement lisible avec des phrases alambiquées sans queue ni tête ou qu’il faille disposer d’un BAC+10 pour l’apprécier. Non, je dis cela car l’auteur, Sebastian Fitzek, s’amuse avec des petits détails constituant petit à petit, chapitre après chapitre, un puzzle, un réseau pour terminer son histoire comme un aranéide l’aurait fait avec son énorme toile.
Je suis incapable de dire le nombre de fois que je suis revenue en arrière afin de m’assurer que je n’étais pas passée à côté de quelque chose de trop évident ou d’avoir manqué un élément. Ce livre constitue un pari osé de la part de l’auteur, car il risque soit de plaire beaucoup à certains lecteurs qui sont friands de ce type de thrillers mais il peut aussi totalement rebuter d’autres par ce genre de construction.
Moi-même, j’ai préféré laisser décanter cette lecture plusieurs jours (une semaine même, en fait) avant de me lancer dans la rédaction de cette chronique, tant ce livre m’a bousculée. Mais heureusement, cela a été dans le bon sens du terme.
L’idée première est originale de baser son histoire sur une personne souffrant d’alexie. Je ne connaissais pas les tenants et aboutissants de cette maladie : la lecture de ce livre m’a appris beaucoup de choses ! Même si on se trouve dans un thriller pur et dur, c’est toujours profitable de pouvoir élargir ses connaissances personnelles, sans même s’en rendre compte.
Si vous avez peur de vous ennuyer, je vous rassure tout de suite : cela ne sera pas le cas ! Dès les premières pages, on est directement plongé en pleine action, les temps morts sont quasi inexistants et les rebondissements s’enchaînent. L’apothéose se fait par un final que l’on ne soupçonnait même pas…
Bon, il ne faut pas se voiler la face non plus : c’est un livre, un thriller et cela peut sembler parfois pharamineux ou rocambolesque. Mais, si comme moi, vous cherchez à vous divertir, à vous changer les idées après une journée compliquée ou à simplement vous évader comme devant un bon gros blockbuster hollywoodien : alors ce livre est parfait !
La traduction est parfaitement réalisée permettant une lecture très fluide pour ce livre qui se vit comme un suspense à cent à l’heure. Les chapitres assez courts permettent de maintenir la tension à son comble durant une grande partie du récit.
Sebastian Fitzek est l’un des auteurs allemands les plus lus dans le monde mais c’est surtout un roi de la manipulation pour ses lecteurs. Merci pour ce coup de génie diabolique et haletant !
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