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Gérard Leleu Lorsque le célèbre Gérard Leleu parle de fellation et de cunnilingus, ce n'est jamais vulgaire, bien au contraire ! Loin de la trivialité des films pornographiques, il révèle, dans ce livre, la beauté, l'amour et le sens de ces caresses exquises. Avec respect et poésie, il propose aux hommes et aux femmes de perfectionner leur art erotique pour le plus grand bonheur de chacun. Un manuel bi-face pour deux fois plus de plaisir...
Au recto, l'art de la fellation, à destination des femmes (ou des hommes) qui veulent donner un plaisir exquis à leur partenaire...
° Tout ce qu'il faut savoir sur la vie du pénis.
° Pourquoi les hommes considèrent-ils la fellation comme la «reine des caresses» ?
° Les bonnes positions pour la fellation et les conseils avant de passer à l'acte.
° Les préliminaires et les délicieux accompagnements.
° Les peurs physiques et psychiques de l'homme et de la femme.
Au verso, l'art du cunnilingus, à destination des hommes (ou des femmes) qui veulent maîtriser la «caresse préférée des femmes»...
° Tout ce qu'il faut savoir sur l'anatomie et la physiologie féminine.
° Les positions pour le cunnilingus et les indispensables préliminaires.
° Les caresses des doigts, de la langue...
° Les réticences des femmes et des hommes et comment y remédier.
Des préliminaires à la jouissance, ce guide tête-bêche présente l'art du baiser pénien et clitoridien sous toutes ses coutures. De quoi devenir un vrai virtuose !
Gérard Leleu, médecin sexologue, est l'auteur de plus de vingt-cinq ouvrages dont L'homme (nouveau) expliqué aux femmes, Le Traité des orgasmes, Comment le rendre fou (de vous) et Comment la rendre folle (de vous) (Leduc.s Éditions).
Extrait du livre :
Introduction :
C'est le plus délicieux, le plus goûteux, le plus parfumé, le plus voluptueux, le plus intime et le plus amoureux des baisers que celui que donne la bouche de l'homme au sexe de la femme, et que le sexe de la femme rend à la bouche masculine.
Il est aussi le plus naturel. Voyez comme nos frères et soeurs du règne animal s'abordent et se hument aussi intimement qu'allègrement dans les rues, dans les prés et dans les bosquets. Ce n'est pas parce que nous nous sommes dressés sur nos pattes arrière il y a quelques millions d'années et qu'en conséquence nous faisons l'amour de face et non plus par derrière - sauf par jeu - que nous avons perdu la mémoire des fragrances et des ivresses d'antan.
C'est en vain, Dieu merci, qu'on a tenté de nous persuader que ces façons et ces fumets étaient indignes de nos âmes. Au fond de nous, nous savons bien que sous toutes ses facettes notre corps ne peut qu'être l'autel de nos exaltations et qu'il ne serait pas sage de le renier. Tout ce que les censeurs ont réussi c'est d'instiller le poison de la honte dans nos ébats, poison dont ce livre se voudrait l'antidote.
«Cunnilingus» ou «cunnilinctus» paraissent des termes quelque peu austères et désodorisés pour désigner un baiser aussi torride et fort d'arômes. Pourtant pris au pied de la lettre ils ne sont pas sans saveur. Ils viennent de «cuneus», le coin - et non le con comme on le dit couramment - et «lingère», lécher. Le «coin» désigne le triangle pileux qui décore le pubis féminin et constitua dès l'aube de l'humanité le blason adoré et adorable de la femme. Ce triangle fut parmi les premiers signes que tracèrent les premiers hommes sur les parois des cavernes. Autant qu'hommage à la génitrice - la femme donneuse de vie - il était un ex-voto dédié à la divine - la femme par qui leur venait la suprême ivresse de l'orgasme. Première représentation artistique, le triangle pointe en bas, symbole de la femme, fut aussi la première lettre de l'écriture qui fut d'abord «cunéiforme». Ainsi c'est à partir de la femme, par le truchement du désir, que s'inventèrent et naquirent l'art et le langage écrit.
Coin eut comme équivalent «cona» en celte et «choune» en occitan et «con» en langue d'oïl. La misogynie des siècles d'obscurantisme qui suivirent, le besoin qu'avaient les hommes d'abaisser la femme dont ils redoutaient la puissance, firent de la noble appellation «con» une insulte. Mais couille donnera bien «couillon». La bêtise n'a pas de limite.
Dans cette logique la plupart des appellations argotiques concernant le cunnilingus furent vulgaires et dégradantes. Dans une civilisation où sévissait en outre la répression de la sexualité et principalement celle de la femme, il n'y avait place que pour l'abaissement et la condamnation. Toutefois on trouve dans le langage populaire des expressions coquines : «faire minette», «lécher la chatte», «brouter le minou», en référence à la douce pilosité pubienne, et aussi «grignoter le bouton», «gramahucher».
Puisse cet ouvrage contribuer à faire du «baiser vulvaire» - c'est le nom que je lui donne - l'un des plus beaux fleurons de l'érotisme du XXIe siècle.
Un livre tête bêche, un coté fellation, un coté cunnilingus, à lire seul ou à 2, présenté de la même façon. Après avoir fait un point sur l'anatomie et le fonctionnement de chacun des sexes, Dr Leleu revient sur ces pratiques dans l'histoire et pourquoi on en est là aujourd'hui de nos réticences alors que pour l'homme comme pour la femme le sexe oral est " la reine des caresses"
Puis nous passons aux gestes "techniques", les meilleures positions pour plus de confort pour celui qui donne et pour le meilleur ressenti pour celui qui reçoit, le "mode opératoire" pour une pratique réussie, que le Dr Leleu illustre d'études de cas" agrémentées de quelques digressions.
Cet écrit pourrait paraître très ascetisé, théorique mais je l'ai trouvé assez poétique, surtout dans la partie cunnilingus où l'on sent toute la passion de l'auteur pour cette pratique. Il y est avant tout question de plaisir, que l'on donne et que l'on reçoit, d'amour, de partage, de communication, de confiance, d'abandon. L'auteur répète plusieurs fois que le plaisir est plus important que l'orgasme...
Même si certains passages peuvent sembler un peu désuets, il n'y ait question que de couples hétérosexuels et de relations stables et engagées (ce n'est pas explicitement dit mais c'est mon ressenti) l'ensemble est clair et inspirant, gourmand et sensuel. On n'en demandait pas moins.
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