Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Sans péjorations, sans valorisations compensatrices, L'Air du pays sous titré Au soulail des Chérentes, que publie Le Croît vif, offre à entendre, dans un bilinguisme décomplexé, notre beau parler de Charentes, et croque au passage les Charentais dans des situations mêlant humour et tendres vérités.
Voici donc un recueil de cinquante-sept textes : contes, chansons, poèmes en vers, petites pièces rimées ou rythmées en patois ou en français, parfois les deux ensembles, accompagnés de 32 dessins... De par cette double façon d'être, ils échappent déjà à la banalité. Ils ont été écrits par Pierre Péronneau, le petit-fils de Goulebenèze, Jacques-Edmond Machefert, humoriste et animateur culturel, Charly Grenon, la mémoire des Charentes et Jean-Claude Lucazeau, le portraitiste-caricaturiste des Charentais... les textes sont donc du meilleur crû : originaux, gais, pétillants de malice et d'esprit. Pierre Dumousseau dans sa préface présente ainsi les quatre mousquetaires ici réunis :
« Dans le rôle d'Athos, je verrais bien Charly, le sage, l'homme d'expérience qui sait ramener ses compagnons à juste raison. Porthos, ce serait plutôt Jacques, le truculent, dont les récits picaresques et hauts en couleur sont teintés d'humour caustique. Aramis serait sans doute Pierre, le plus mesuré, une âme de séminariste discret... pourtant fidèle à l'anticléricalisme de son grand-père, un certain Goulebenéze. Enfin d'Artagnan ce serait bien sûr Jean-Claude, le franc-tireur, à la plume apparemment si facile et qui porte son panache au bout de son pinceau. Tous les quatre ont réuni leurs talents divers dans cet ouvrage pour nous faire sourire, rire, rêver... ou pour nous émouvoir ou nous charmer. » De la légende au récit moderne, du poème au conte traditionnel, des veillées au concerts, se souvenir et se raconter sont les maître-mots des quatre auteurs qui ont composé ce mélange savoureux purement charentais. Sans nostalgie d'une époque où le patois avait encre sa place à l'école, où Burgaud des Marets, fabuliste charentais, était publié en patois par l'éditeur parisien Didot, une époque où Odette Comandon enregistrait pour Barclay un 33 tours, une époque où les pièces du Docteur Jean triomphaient sur scène... le recueil mêle tradition et modernisme, ou comment le patois de Goulebenèze rencontre celui du groupe de rock patoisant des Binuchards...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...