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Les meilleures intentions ont parfois les pires conséquences. Originaire du Yémen, Wajdi a grandi dans l'horreur de la guerre. Une enfance brisée par les combats, les privations, les souffrances. Après de longs mois d'attente, Gaëlle et Romain accueillent enfin Wajdi chez eux. Méfiant, endurci par la force des choses et ne parlant pas un mot de français, l'enfant de 10 ans s'effraie des moindres bruits du quotidien et interprète mal les gestes les plus simples.
Les heureux parents adoptifs vont être très vite confrontés aux premiers « non », aux premiers troubles de l'adolescence et aux premières rébellions. Wajdi a connu le pire, il va lui falloir du temps avant d'en accepter le meilleur.
Avec une narration fluide et un graphisme captivant, cette BD continue de tisser l'histoire touchante d'un jeune garçon arraché à sa terre natale par les ravages de la guerre au Yémen. Après avoir dévoré les deux premiers tomes, c'est avec joie que j'ai retrouvé la plume délicate et les illustrations expressives qui donnent vie à cette œuvre.
Celui-ci conserve la même qualité narrative qui rend la lecture à la fois rapide et agréable, tout en approfondissant le thème de l'adoption. Les émotions sont palpables à chaque page, rendant l'expérience immersive et profondément émouvante.
C'est une lecture que je recommande chaleureusement, tant pour la beauté de son art, que pour l'importance de son message.
Review avec le tome suivant, pour l'ensemble du diptyque ;)
Difficile parfois de faire le deuil de la relation idéalisée. Même en étant de bonne volonté, il est parfois compliqué d’assumer ses choix quand la situation s’avère plus complexe que prévue. Les parents adoptants on fait le choix d’adopter un enfant au passé très lourd sans en imaginer toutes les conséquences. La BD choisit d’aborder ce sujet difficile, celui de l’adoption qui se déroule mal, avec des difficultés d’adaptation du côté de la famille comme de l’enfant. Si le sujet est très intéressant, je trouve néanmoins que l’action se déroule un peu rapidement, et qu’elle aurait été plus crédible et plus puissante en l’installant dans le temps, mais cela reste touchant et plaisant à lire.
Une BD agréable à lire, rapide mais touchante sur un jeune garçon du Yémen qui arrive pour fuir la guerre dans sa future famille d'adoption. J'avais lu les deux premiers tomes de cette série, j'ai retrouvé avec plaisir les personnages, l'écriture et le graphisme. Il y a des moments très émouvants dans cette BD.
Originaire du Yémen, Wajdi a grandi dans l’horreur de la guerre. Une enfance brisée par les combats, les privations, les souffrances. Après de longs mois d’attente, Gaëlle et Romain accueillent enfin Wajdi chez eux. Méfiant, endurci par la force des choses et ne parlant pas un mot de français, l’enfant de 10 ans s’effraie des moindres bruits du quotidien et interprète mal les gestes les plus simples.
Les heureux parents adoptifs vont être très vite confrontés aux premiers « non », aux premiers troubles de l’adolescence et aux premières rébellions. Wajdi a connu le pire, il va lui falloir du temps avant d’en accepter le meilleur.
Il y a quelques temps, j'avais lu les 2 tomes de l'adoption internationale.
Les auteur et dessinateur se sont à nouveau retrouvés pour évoquer le douloureux thème de l'adoption d'enfants ayant connu la guerre et la perte de ses proches.
Si on se place du côté de Walid, cela doit être absolument déroutant: il va connaître une nouvelle maison et famille, il va devoir apprendre le français et ce dans un environnement serein où le moindre bruit n'est pas significatif d'un drame.
Pour la famille accueillante, les difficultés sont autres mais tout aussi complexes : comment intégrer ce nouvel enfant, comment établir une communication avec lui tout ne sachant rien des horreurs qu'il a vécues.
Cette BD parvient à expliquer cela avec justesse, sobriété et réalisme.
Les pensées des enfants sont semées par touches, tandis que l'on voit progressivement la montre des contradictions des adultes.
Pas de pathos, pas de stéréotypes, une superbe BD tant dans le texte que dans les illustrations qui amènent un supplément d'âme qui en contient déjà beaucoup.
3ème tome ou premier tome du second cycle, c'est encore une fois un coup de coeur pour cette série pleine d'humanité.
Changement d'ambiance et place à un cadre plus aisé, mais plus froid aussi. Cette famille se veut aimante et attentionné mais en demande trop à l'enfant qui n'a plus rien, qui ne comprend rien.
Cette famille qui semble avoir adopté un enfant comme elle aurait acheté un objet de consommation que l'on renvoit au vendeur au premier mauvais fonctionnement.
Cette famille que l'on déteste rapidement, qui nous agace par ses propos racistes.
Le ton de ce récit se veut beaucoup plus critique vis à vis des adoptants et marque la fracture avec la première histoire, où la tendresse dominait pour laisser place ici à de la colère.
Les deux histoires se croisent au détour de quelques cases, et l'apparition des Gégé au restaurant "le Sénégal".
Visuellement c'est toujours aussi beau mais contraste ici avec le propos.
Vivement la suite.
Gaëlle et Romain, la quarantaine passée et deux grands enfants, ont adopté Wadji. Ce jeune garçon de 10 ans est originaire du Yémen et n'a connu que l'enfer de la guerre et de la migration.
Dans ce premier tome du second cycle, Zidrou et Arno Monin m'ont fait passé un bon moment auprès de Wadji et de sa famille adoptive.
Il n'est pas facile de prendre la décision d'adopter un enfant d'une dizaine d'années. Et quand cela ne se passe pas aussi idylliquement que prévu, les décisions peuvent être très dures à prendre.
Cet album fait réfléchir. À quel point peut-on accepter de faire le bien sans que sa vie soit perturbée ? A-t-on envie de changer de vie pour faire le bien ?
J'ai hâte de lire la suite qui j'en suis sûre sera à la hauteur de ce premier tome et des deux tomes du premier cycle.
Après avoir lu et aimé le cycle 1, je me suis précipité sur ce tome 1 du cycle 2. Point de Qinaya ici, on a laissé la petite péruvienne pour suivre Wajdi, jeune yéménite, accueilli chez les Guitry, sa nouvelle famille.
Zidrou sait toucher nos petits cœurs, et il y parvient encore brillamment dans cette histoire. Wajdi a 10 ans, il a vécu la guerre, il marché des milliers de kilomètres pour s’enfuir… il arrive dans une famille qui parle une langue inconnue, qui veut lui faire des bisous dans une chambre pleine de jouets… c’est à la fois le paradis et l’enfer !
Mais comme il a su le faire dans le tome 2 du cylce 1, Zidrou ne se contente pas de ça… il va plus loin et veut nous faire réfléchir : Pour quelles raisons adopter un enfant ? Pour moi ou pour lui ? Suis -je prêt à m’engager , quoi qu’il arrive, suis-je prêt à surmonter toutes les difficultés ?
L’histoire prend ici une toute autre dimension. Et dire qu’elle est sublimée par les dessins expressifs d’Arno Monin est un euphémisme. Le travail du dessinateur insuffle vie et émotion, les personnages sont encore une fois remarquables, et Wajdi (comme Qinaya) en particulier !
Au final, ce nouveau cycle de l’Adoption commence fort. Zidrou et Monin réussissent à combiner émotion et questions de fond, j’ai très envie de voir ce qu’ils nous réservent pour la suite ! Bravo !
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