Une voix incontournable du polar français contemporain, au style incisif et percutant
L'affaire débute dans Mediapart. Serge Ruggieri, ministre de François Hollande, dissimulerait des millions au Luxembourg. L'image de l'État exemplaire se ternit et tandis qu'une guerre de communication s'engage, président, ministres, députés placent leurs pions pour éviter de couler si Ruggieri tombait. Nicolas Sarkozy, lui, espère profiter de la situation. Dans les marges grises de la République, un géant du BTP ne compte pas attendre les résultats de l'enquête pour savoir s'il sera inquiété. Il entreprend de mettre en scène un scandale qui détournerait l'attention des médias en cas d'explosion de l'affaire. Djamila Garrand-Boushaki, députée proche de Ruggieri, devient la cible de ce complot : une affaire de terrorisme ferait un scandale si retentissant. Un plan qui serait simple si un commandant du SRPJ de Lyon ne se mêlait pas de l'affaire.
Franc¸ois Me´de´line, fin connaisseur des arcanes du monde politique, nous plonge dans les abîmes de la République. Dans les pas d'une jeune femme combative, de flics en que^te de ve´rite´ et d'un homme de main implacable, il nous entraîne dans un monde de violence et de chaos ou` l'ivresse du pouvoir justifie tout.
Une voix incontournable du polar français contemporain, au style incisif et percutant
Après avoir plongé dans les précédents romans de l'auteurs " La sacrifiée du Vercors" et "Les larmes du Reich" j'ai décidé de découvrir ce nouveau livre.
Une intrigue qui change des précédents polar historique cette fois on est dans une ambiance politique avec l'affaire Cahuzac, un roman noir reality fiction, complexes, fluide et percutant.
France, Pouvoir, Economie, Détournement, Manipulation.
Un roman qui nous tient en haleine, les mensonges et la manipulations dans les hauts sommets de l'états français, le rythme est intense, l'auteur documente bien l'histoire, pas étonnant en lisant se livre que les lecteurs se méfie des promesses et des politiques.
L'auteur est incisif, il ne fait aucune concession et il ne fait pas preuve de complaisance dans ce livre.
Voilà un récit dans lequel j'ai eu du mal à entrer mais que j'ai poursuivi comme en apnée. La résistance des matériaux, est le roman noir d'un scandale politico-financier librement inspiré par l'affaire Cahuzac. Nous sommes en 2012, François Médéline met en place tout un bataillon de personnages fictifs, une députée beurette aux dents longues, un policier neurasthénique et son équipe ou encore un barbouze imaginatif et sans états d'âme. Ils gravitent autour du pouvoir avec des personnages réels, le président François Hollande, des ministres et des conseillers. C'est Edwy Plenel et Fabrice Arfy de Médiapart qui révèlent le scandale au grand public. On retrouve aussi Éric Woerth et Nicolas Sarkozy et leurs démêlés judiciaires. C'est grand-guignolesque et pourtant… la réalité ne me semble pas bien loin.
Les phrases sont courtes, très courtes. Le vocabulaire est percutant, incisif, avec des expressions que je ne connais pas, certaines peut-être inventées par l'auteur. J'ai tout d'abord été rebutée par l'écriture. Puis, prise dans le tourbillon des mots, j'ai rapidement adhéré à cette incroyable fiction mêlant invention et réalité. Je tournais les pages au rythme de ces courtes phrases qui donnent un rythme inouï au récit.
La retranscription des conversations enregistrés par les Américains est un régal. Tous se détestent mais se soutiennent. François Médéline, qui connaît très bien tous les rouages du monde politique, nous offre un roman cynique et jubilatoire. Il est sans pitié pour ses personnages, fictifs comme réels. C'était sous le quinquennat d'un président "normal" qui voulait une France propre, mais c'est intemporel. Jubilatoire mais affligeant, tout étant toujours une question de pouvoir et d'argent.
Il y a certainement un second degré que je n'ai pas compris et des allusions à des personnages que je ne connais pas, mais j'ai tout de même beaucoup apprécie ce roman noir, satyre du monde de la politique. L'écriture de François Médéline est, certes, non conventionnelle mais elle entretient la tension et est tout à fait adaptée au récit.
Un grand merci à Lecteurs.com grâce auquel j'ai pu lire La résistance des matériaux.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/05/07/la-resistance-des-materiaux-de-francois-medeline/
Ce roman inspiré d'un fait réel mêle la réalité et la fiction et le lecteur est mis à contribution pour comprendre ce qui se passe. Toute ressemblance avec des personnages réels ou des faits n'est pas fortuite.
On tourne autour de quelques personnages principaux, dont celui qui est au cœur, Serge Ruggieri, qui est alors premier ministre sous la présidence Hollande et qui est accusé de détenir un compte bancaire non déclaré au Luxembourg. Ce dernier dément officiellement bien qu'un enregistrement sonore confirme le contraire. Cette affaire révélée par le site Médiapart risque d'éclabousser le principal intéressé ainsi que d'autres personnalités politiques de premier plan.
En parallèle, on suit Djamila Garrand-Boushaki qui est députée mais surtout la suppléante de Serge Ruggieri. La bombe médiatique qui le touche va par ricochet retomber sur elle qui est la cible idéale. Un complot digne d'un film d'espionnage est mis en œuvre pour faire en sorte de faire retomber cette affaire sur un autre protagoniste que le ministre accusé.
Ce roman noir est bien orchestré car il joue sur la frontière réalité/fiction et à moins d'être un fin connaisseur de la vie politique française, il n'est pas évident de s'y retrouver. Inspiré de l'affaire Cahuzac, les enchainements et les sources décrites au fil de la lecture ont l'air toutes vraies mais en même temps, elles sont librement inspirés par l'auteur.
Ce roman se lit plutôt vite et bien que l'on connaisse la fin de l'affaire Cahuzac, le doute plane de savoir si l'auteur reprendra la même issue dans cette fiction. Malgré qu'il y ait creux au milieu de la lecture, l'intrigue rebondit plutôt bien.
François Médéline s’inspire librement de l’affaire Cahuzac. Un roman politique où se rencontrent des personnages réels et imaginaires.
On parcourt les rues de Lyon et on découvre un policier un peu fouineur qui se mêle de l’affaire. Il fait la connaissance de Mila, députée, qui a envie de se jouer de son mari, impliqué dans les affaires qui secouent le monde politique.
L’auteur utilise un style direct, un langage cru et des phrases courtes et percutantes.
Un polar politique sur fond d’une actualité encore présente dans les esprits.
merci à lecteur.com de m’avoir permis de découvrir ce roman.
La résistance des matériaux de François Médéline
Il y a quelques jours, j’ai reçu dans ma boite aux lettres le livre de François Médéline, La résistance des Matériaux ayant gagné celui-ci lors du concours de la Fondation Orange, lecteurs.com. Il est vrai qu’au vu de l’annonce présentée ce livre me paraissait alléchant. L’affaire débute dans Médiapart. Serge Ruggieri, ministre de l’intérieur de François Hollande, dissimulerait des millions au Luxembourg. Sous ce pseudo ministre, l’on fera le lien avec le ministre délégué au budget François Cahuzac. L’image du gouvernement sous François Hollande qui voulait un état exemplaire en prend un coup ! Tous les ministres en exercice, mais aussi le Président, les députés et quelques professionnels du bâtiment et des travaux publics, s’empressent de mettre en place des contre-feux pour éviter de couler. C’est ce récit au jour le jour d’une descente aux enfers de ce ministre qui droit dans les yeux des députés à l’assemblée nationale jurait que tout cela était une cabale contre lui et qu’il n’avait rien à voir avec les informations du journal Médiapart. L’on connait la suite, ce ministre démissionnera et reconnaitra l’existence d’un compte en Suisse.
Ce livre, j’ai failli l’abandonner car devant le foisonnement des personnages, j’avais perdu un peu le fil de qui faisait quoi et avec qui. Toutefois après quelques soir je me suis raccroché à cette histoire romancée, goutant les chapitres des retranscriptions « mots pour mots » des écoutes de la NSA qui s’insèrent entre les chapitres, permettant de croiser François Hollande, Stéphane Le Foll, Edwy Plenel, Fabrice Arfi, Ziane Takkiedine, Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Eric Woerth, Ayrault, Mélanchon et je vous en laisse découvrir la suite. Ayant persévéré et cela est pour moi exceptionnel, car un livre qui tombe des mes mains, je ne le relève pas, je me suis pris dans ce jeu qui se déroulait devant nous ou tous les coups sont et seront permis notamment par une jeune députée Djamila Garrand-Boushaki qui prête à tout et ambitieuse. Je ne sais pas si cela vous dira aussi surement quelque chose mais en regardant dans le paysage gouvernemental actuel vous penserez surement à elle. Mais aussi en suivant un homme de main inquiétant Gérard Hubert, qui pour impliquer la jeune députée Djamila Garrand-Boushaki dont le frère est dealer si je me souviens bien va mettre en place un contre-feu dans une pseudo affaire de terrorisme. Cela commence à faire beaucoup ! D’autant plus que le commandant Dubak du SRPJ de Lyon est chargé de faire un rapport administratif, alors qu’il a été débarqué sur l’affaire d’un compte en banque au Luxembourg ou ailleurs du ministre de l’intérieur Serge Rugierri. Ce commandant borderline, va s’apercevoir dans une enquête de routine, ou la procédure pénale sera aux oubliettes, que lui aussi pourrait être manipulé par qui, je vous laisse le plaisir de le découvrir.
Si vous vous laissez prendre dans cet imbroglio, vous suivrez le résultat d’une instruction judiciaire hors norme, une guerre de communication intensive ou chacun plus ou moins proche des ministres en exercice ou du pouvoir, va essayer se positionner pour prendre le moins de coup possible. Vous découvrirez un ancien président de la République pas aussi mou que l’on a bien voulu le faire croire. Certes il ne prendra pas de décision, ne sera pas éclaboussé, ayant prôné un État exemplaire et qui aura toujours le dernier mot, en laissant la justice de son pays faire son travail jusqu’au bout. Ce n’est pas tout à fait exact mais vous reconnaitrez que cela a été finement joué.
Si vous faites abstraction du style syncopé de phrases courtes, d’un vocabulaire souvent grossier au débit de mitraillette. Style revendiqué par l’auteur comme celui de James Elroy ; l’alternance qui peut vous perdre entre le roman historique et le polar politique ; que vous ne craignez pas de pénétrer la complexité des arcanes de la politique française qui sans complaisance sont dynamitées par François Médéline, vous goutterez avec plaisir ce roman la résistance des matériaux.
Quant à moi ce livre La résistance des matériaux de François Médéline, que j’ai voulu a tout pris terminé, m’a laissé sur ma faim pensant découvrir un tout autre récit sur les coulisses du monde politique et de nos dirigeants. Bien à vous.
Sujet, verbe, complément…
J’aime bien les phrases courtes, habituellement, elles donnent du rythme au récit. Hélas, ce n’est pas le cas ici. Il s’agit plutôt, de phrases hachées, sèches comme un coup de trique.
Exemple « Zinédine est pieds-nus. Djamila lui roule une pelle. Zinédine lui léchouille les orteils. »
« Hicham mange des momos. Il plonge les raviolis dans la sauce pimentée. Il s’arrache la bouche et boit beaucoup trop d’eau. »
« Mamy se sert un autre pastaga. Dubak boit un deuxième soda. Ils ne jouent pas au Scrabble. Dubak dort sur le canapé. »
Je ne parle pas de l’intérêt de détails complètement inutiles comme le montrent les citations précédentes…
Peut-être un nouveau style d’écriture, peut-être inspiré du rap. En tous cas, pas du James Ellroy dont l’auteur s’en revendique…
Bon, il faut se concentrer et suivre l’intrigue. D’autant plus que le thème me passionne, il s’agit des coulisses de la politique
On comprend immédiatement que le personnage central, Serge Ruggieri, est le double littéraire de Jérôme Cahuzac. On apprend aussi l’existence d’un compte caché au Luxembourg, via Médiapart, avec le risque de dégrader l’image « zéro scandale financier » prôné par François Hollande. La guerre de la communication commence.
Des personnages fictifs entrent en jeu, tous plus improbables, les uns que les autres.
450 pages autour du compte luxembourgeois, c’est bien long. D’autant plus que l’intrigue fait pschitt très rapidement.
Personnages peu crédibles, récit qui traine en longueur, écriture insupportable… Un livre à oublier…
Désolée, c’est rare quand cela m’arrive, mais il est important aussi de dire quand on n’aime pas un roman et pourquoi. Et bien sûr, cela n’engage que moi.
Merci à Lecteurs.com et aux Editions La Manufacture de livres de m’avoir adressé cet ouvrage même si l’essai n’est pas concluant.
https://commelaplume.blogspot.com/
Autant le dire dès le début, c'est un livre qui ravira les adeptes du roman noir, sur fond de politique et de manoeuvres financières, s'inspirant fortement de la célèbre affaire Cahuzac. Toute ressemblance avec des faits ou des personnes n'est pas fortuite !
On pénètre au coeur du pouvoir français. "La résistance des matériaux" chronique cette sphère du pouvoir où hommes et femmes sont prêts à tout pour le garder. Tous les coups sont permis dans ce monde à condition que le scandale passe inaperçu.
C'est punchy, cash, cynique et la trame se déroule sans temps mort au rythme d'un fil de dépêches AFP. Avec au passage, quelques clins d'oeil appuyés de l'auteur à des personnages politiques réels qui renforcent le côté crédible du récit.
Au même titre qu'un Dugain ou qu'un Leroy, François Médéline excelle dans la littérature politique fictionnelle. . Alors amateurs du genre, on se précipite.
Tous les meilleurs journalistes d investigation financiere sont dans le roman de françois medeline : denis robert, l homme de clearstream, et fabrice arfi , journaliste de mediapart, y tient une place centrale au titre de l enqueteur de l affaire cahusac. Au moment où l ancien ministre refait surface en politique croyant qu en morale , on peut repartir à zero sous pretexte qu on a purgé sa peine de prison, ce roman ( merci à lecteurs com ) apporte des eclairages significatifs concernant le traitement mediatique, social et politique d une affaire comme celle ci. FRancois medeline implante son decor en prenant le temps afin de nosiu permettre d apprehender toutes les ramifications de l affaire. Celle ci devient alors une tragedie à quatre protagonistes dont l un pourrait etre anéanti. Car il s agit bien d un roman et non d une enquete.La fiction est tres réaliste entre ces personnages qui rzcontent comme un roman choralel, leurs points de vue, entrecoupee d articles ou d extraits de documents de toutes sortes. L auteur decrit parfaitement les mensonges " je n ai pas et je n ai jamais eu de compte au luxembourg ou à l etranger ". , toute cette perversion du sens des mots qui gangrene actuellement notre classe politique , de par ses competences en communication, les techniques de contre feuxmediatiques y sont detaillés. Francois medeline reussit une fiction si reelle que le lecteur se prend a detricoter en aisant des comparaisons avec des affaires reelles. Passionnante et tres bien ecrite, cette intrigue a mérité toute mon attention pour comprendre les méandres des relations des puissant et tenter d en dejouer leurs manipulations
j ai aussi lu du meme auteur " les larmes du reich " et " la sacrifée du vercors ", reste à lire " tuer jupiter ". Merci à lecteurs com de m avoir offert ce livre
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