Nous avons des exemplaires à vous offrir de cet incroyable récit !
Derrière des boîtes de conserve, entassées sur des étagères, des toiles de Renoir, Cézanne, Courbet, Chagall, Picasso, Delacroix ou Munch... Un trésor artistique évalué à plusieurs millions d'euros.Fin février 2012, après un banal contrôle de douane, le trésor découvert chez Cornelius Gurlitt, 79 ans, est saisi. Dans son appartement de Munich, le vieil homme cache depuis plus de cinquante ans des centaines de chefs-d'oeuvre acquis pour la plupart dans des conditions douteuses par son père, Hildebrand Gurlitt, marchand d'art.C'est l'incroyable histoire de cette collection que ce livre raconte, illustrée par de nombreuses reproductions d'oeuvres d'art, des photos d'archives et des planches de bande dessinée conçues spécialement par Laureline Mattiussi.
Nous avons des exemplaires à vous offrir de cet incroyable récit !
A mi-chemin entre le documentaire et le roman graphique, ce livre explore un épisode de l’histoire de la seconde guerre mondiale peu connu.
Cet extraordinaire trésor artistique, on le doit à Hildebrand Gurlit, un marchand d’art allemand.
Dans les années 1920, Hildebrand Gurlit tisse des liens avec Otto Griebel, Otto Dix et George Grosz. Ils font partie des artistes dadaïstes, ce mouvement qui choque, provoque et que la presse dénonce : « c’est obscène, scandaleusement antimilitariste »
« Dada secoue, agite, expérimente, tourne tout en dérision, invective, s’impatiente, fait marche arrière, se contredit, éclate de rire, est absurde, spontané, débordant et infiniment libre. »
Nommé directeur de musée, Hildebrand Gurlit, passionné d’art moderne, va acquérir des œuvres des impressionnistes, ou encore de Otto Griebel, Klee, Kandinsky, Munch… Ses goûts sont à l’opposé de ceux des conservateurs qui lui préfèrent l’art classique germanique à cet art moderne qui sera nommé « art dégénéré ».
Hildebrand Gurlit aurait pu rester un conservateur de musée passionné d’art moderne et visionnaire dans ses choix, mais la guerre va modifier profondément son parcours.
Devenu marchand d’art, il va profiter de l’arrivée des nazis au pouvoir pour traquer les œuvres d’art confisquées des musées européens où spoliées à leurs propriétaires juifs. Grâce au Reich qui promulgue une loi qui légalise les saisies, la machine infernale des vols et spoliations fonctionne à plein régime.
C’est une histoire incroyable qui aurait pu n’être jamais dévoilée sans ce coup du sort.
Cornélius Gurlit, fils d’Hildebrand, a hérité de la collection de son père qu’il continue à dissimuler aux yeux de tous. Ce n’est qu’en 2012, après un simple contrôle douanier, que le fils est pris la main dans le sac. Les enquêteurs vont découvrir dissimulés dans un appartement de Munich, des toiles de grands maitres disparues de la circulation : Il a là un Picasso, un Matisse, de s Courbet, Renoir, Monet ainsi que des artistes modernes comme Otto Dix, Emil Nolde, George Grosz, Otto Griebel…
A travers cette enquête, c’est une véritable traversée de l’art contemporain des années de l’entre-deux guerres et de la suprématie nazie. On est effaré de découvrir l’étendue des vols et de la corruption qui ont permis de piller les plus grands musées et les collections privées des juifs spoliés.
Très bien documenté et illustré de reproductions d’œuvres et de photos d’époque, cet essai nous ouvre la porte d’une escroquerie de haut vol.
Les dessins de Dimitri Delmas complètent le tableau.
Un livre passionnant qui m’a fait découvrir une arnaque incroyable et dont je recommande la lecture.
Extrêmement bien documenté en reproductions de tableaux, en photos, en planches de BD, cette histoire rocambolesque de la découverte de tableaux qui étaient cachés par Hildebrand Gurlitt, marchand d'art, dans son appartement à Munich pendant plus de 50 ans après la fin de la seconde Guerre Mondiale, est passionnante. Des centaines de chefs-d'œuvre acquis pour la plupart dans des conditions douteuses, des toiles de Renoir, Cézanne, Courbet, Chagall, Picasso, Delacroix ou Munch... un trésor artistique évalué à plusieurs millions d'euros. Le récit est chronologique, jusqu'à la découverte par hasard en 2012 des douanes d'un suspect, Cornelius, le fils de l'auteur des spoliations et vols des plus spectaculaires à ce jour qui eut cours depuis 1945. Ce que l'on nommera "la Collection Gurlitt" retrace aussi l'historique de l'ascension du fascisme au pouvoir en Allemagne. 'est une belle façon de se rafraichir la mémoire en ces temps troublés. Merci aux édition Flammarion pour cette belle découverte.
Près de 1300 œuvres d’une collection d’art refont surface en 2012, soit près de 70 ans après leur vol ou spoliation ! Voilà le coup de filet inimaginable des douaniers qui contrôlent un voyageur suspect entre Zurich et l’Allemagne. Ce voyageur n’est autre que Cornelius Gurlitt, fils de Hildebrand Gurlitt, un marchand d’art et collectionneur avisé. Après enquête dans les appartements du suspect, on découvre ces œuvres d’art qu’on croyait perdues, certaines dérobées à des musées, d’autres spoliées aux artistes et collectionneurs juifs.
Le récit de Dimitri Delmas, parfaitement documenté et détallé, est glaçant. Durant la seconde guerre mondiale, alors que les nazis étaient au pouvoir, on assiste au pillage systématique des œuvres d’art dans toute l’Europe occupée. Elles sont destinées à Hitler, pour son projet démentiel d’un musée gigantesque, ou encore à Joseph Goebbels, collectionneur compulsif. Certains marchands d’art, qui ont su s’accommoder avec le pouvoir nazi, feront des affaires en achetant à bas prix les œuvres honnies par Hitler et sa clique, parce que trop modernes, et décrites comme « art dégénéré ».
Cette histoire vraie est passionnante, elle se lit comme un roman noir. Imaginez ! Un Matisse, un Picasso, des Courbet, des œuvres de Renoir, de Degas, des dessins de Rodin, de George Grosz, Canaletto, d’Emil Nolde, des aquarelles de Delacroix, d’Otto Griebel et d’Otto Dix et tant d’autres trésors qui vont de la Renaissance jusqu’au début du XXe siècle, tout cela entassé, caché dans des meubles, roulé sur des étagères, dans un appartement de Munich.
On découvre les arcanes du pillage des œuvres d’art mis en place par le régime nazis et ça fait froid dans le dos.
Avec une mise en page claire et abondamment illustrée et documentée, ce récit biographique sur une époque sombre de l’histoire se dévore.
Un grand merci à Lecteur.com et aux éditions Flammarion pour cet essai.
Septembre 2010 dans un train, Cornelius, 78 ans, se fait contrôler par des douaniers.
Suite à l'enquête, une perquisition est menée en 2012 à son domicile de Munich.
La police allemande y découvre cachées dans des tiroirs, des armoires, derrière des boîtes de conserve, des centaines d'oeuvres, tableaux, objets d'art qu'on croyait disparus à tout jamais ou dont personne n'avait jamais eu connaissance.
Ce vieux monsieur à l'apparence ordinaire et solitaire est en fait à la tête d'un véritable trésor.
Tout commence avec le père de Cornelius qui pendant la grande guerre et après celle-ci noue des contacts étroits et privilégiés avec les milieux artistiques avant-gardistes dont il admire le travail et les idées.
Mais Hildebrand, amoureux et défenseur de l'art moderne, directeur de musée se trouve bientôt pris dans la tourmente de la montée du nationalisme et de l'arrivée au pouvoir d'un certain Hitler.
La peur d'abord, le parti pris de fermer les yeux, la cupidité ensuite conduisent peu à peu cet homme passionné, proche des artistes, avec du sang juif coulant dans ses veines, à passer du statut de fervent défenseur de l'art moderne et d'une avant-garde engagée à celui de profiteur de guerre et receleur du 3e Reich. Son nouveau statut lui a permis d'acheter à bas prix des centaines d'oeuvres d'art. Même les Monument Men ne parviendront pas à coincer Hildebrand et devront lui restituer les oeuvres qu'ils lui avaient confisquées.
L'histoire continue avec Cornelius. Celui-ci, après le décès de ses parents se retrouve écrasé par le poids d'un héritage maudit qui lui bouffe la vie, pris en étau entre le devoir de loyauté envers sa famille, la justice qui réclamerait la vérité sur Hildebrand et son propre amour de l'art. De lui-même, il déclare d'ailleurs que ce sont ses tableaux qu'il a le plus aimés.
Peu avant son décès, Cornelius fait du Musée des Beaux-Arts de Berne son légataire universel.
Le Musée se retrouve alors avec des centaines d'oeuvres d'art dont il lui faut retracer les origines pour répondre à l'éthique et à la justice. Quelques unes seulement seront rendues à leurs propriétaires légitimes retrouvés.
On estime à maximum 10% le pourcentage d'oeuvres spoliées parmi cette collection, ce qui m'a étonnée, j'aurais pensé ce pourcentage plus élevé (la fameuse loi de 1938 jamais promulguée)
C'est passionnant et enrichissant de bout en bout. Tour à tour, l'auteur nous fait faire connaissance avec certains artistes dont Otto Dix (raison du choix de cette lecture), George Grosz, et bien d'autres. Des artistes qui étaient prêts à se sacrifier pour une certaine vision de leur art, d'autres qui ont osé s'opposer au nazisme. Certains furent qualifiés de dégénérés (exposition de 1937 à Munich), d'autres jugés indignes de la race aryenne par leur sang impur. Une loi de 1938 permettait de spolier légalement les collections publiques allemandes, une manière de faire rentrer des devises pour la grande Allemagne. Les juifs persécutés devaient eux se séparer de leurs trésors pour une bouchée de pain, pour organiser leur salut par la fuite,...
Dimitri Delmas a décidé d'enquêter sur le mystère de cette incroyable collection cachée et de nous raconter ainsi l'histoire de la famille Gurlitt (Hildebrand, Cornelius, Helene, Benita, etc.) dans un ouvrage accessible, clair, précis au moyen de ses illustrations, d'images d'archives, de reproductions d'oeuvres d'art et des planches de BD (de Laureline Mattiussi)
La forme originale qu'il a choisie permet une lecture agréable, ludique, didactique tout en restant un récit d'enquête collant au plus près avec l'histoire et la réalité.
Je remercie Lecteur.com de m'avoir permis la découverte de cette incroyable histoire inavouable.
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