Envie de découvertes littéraires ? Vous êtes au bon endroit…
Cette maison de rêve va devenir votre pire cauchemar Rowan Caine pensait avoir trouvé l'annonce parfaite : un poste de nurse dans une somptueuse demeure en Écosse, avec un salaire très confortable. Elle aurait peut-être dû se méfier. Rowan sait qu'elle a commis des erreurs. Mais elle n'est pas coupable. Du moins, pas de meurtre.
Envie de découvertes littéraires ? Vous êtes au bon endroit…
Rowan Caine répond à une petite annonce pour s'occuper de quatre filles. Le salaire et l'environnement sont plus que confortables.
Elle est engagée mais est vite confrontée à de nombreuses difficultés et à des évènements étranges.
Frissons garantis.
J’ai passé un bon moment en compagnie de ce thriller domestique, avec cette nurse qui débarque au sein d’une maison familiale mystérieuse au cœur des Highlands en Écosse.
Même s’il est étrange qu’une femme écrive plus de 400 pages à un avocat depuis la prison dans laquelle elle est enfermée, on se concentre rapidement davantage sur l’histoire qu’elle raconte, son histoire et la proclamation de son innocence. Tout débute lorsqu’elle répond à une annonce alléchante émanant d’un couple d’architectes fortunés, les Elincourt. Ces derniers recherchent une nurse expérimentée pour leurs quatre enfants. Avec son CV impressionnant, elle a toutes ses chances et est rapidement contactée par la mère de famille, Sandra. C’est d’ailleurs à elle qu’elle aura affaire, le mari, Bill, étant peu présent mais pour autant, pas totalement effacé du récit. Tout commence sous de bons auspices, Sandra est une femme sympathique même si elle est exigeante et franchement une maniaque de l’organisation. La maison est quant à elle, froide, hyperconnectée, rénovée à grands coups de high-tech, et est dans le même temps sujette à d’étranges phénomènes comme ils sont souvent relatés à propos des maisons anciennes. Sandra a prévenu sa nurse des croyances et des rumeurs au sujet de Heatherbrae House mais cela ne lui fait pas peur. Mais dès le lendemain, les Elincourt doivent subitement s’absenter pour affaires, laissant leur nurse presque vouée à elle-même avec les enfants. S’enclenchent alors une série d’étrangetés couplée au comportement infernal et inconstant des fillettes.
Le suspense monte crescendo et est accentué par le passé dramatique de la maison. Ruth Ware joue avec nos nerfs, instille une folie douce mais qui se confronte toujours à l’esprit rationnel de la nurse. Cependant, comment ne pas vaciller par moments lorsque des phénomènes incompréhensibles se produisent chaque jour et que l’on manque résolument de sommeil ? Et puisqu’elle n’est pas toujours la seule adulte dans la maison (un homme à tout faire et une femme de ménage font régulièrement des incursions dans le récit), le doute s’insinue de plus en plus intensément. Ne serait-ce pas l’œuvre intentionnelle de l’un d’entre eux ?
Le dénouement est à la hauteur et est surprenant. Je ne l’ai pas vu venir et cela est vraiment plaisant après 400 pages de suspense à se demander ce qu’il s’était passé le jour du drame et à tenter de dépêtrer les mystères des uns et des autres.
J’ai apprécié ce roman à l’ambiance dérangeante et parfois un peu flippante, même s’il m’a manqué un attachement au personnage de la nurse notamment. À découvrir pour les fans du genre thriller domestique !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2023/02/15/lecture-la-cle-du-sang-de-ruth-ware/
Un vrai coup de cœur !
Rowan Caine a répondu à une petite annonce et a été engagée pour un poste de nurse dans une magnifique demeure en Écosse, avec un salaire plus que confortable. On apprend très vite que l’héroïne est en prison, puisqu’elle écrit des lettres à son avocat.
Rowan arrive dans une maison hyperconnectée, en charge de deux enfants en bas-âge, un bébé et une ado qui est en pension. A sa grande surprise, son employeuse la laisse seule très vite, à gérer ces trois enfants qui la connaissent si peu. Seule, mais très surveillée quand même. Les consignes remplissent tout un cahier !
Dès le début l’atmosphère est très pesante, et de secret en secret, j’ai tourné les pages avec hâte. Le suspense a fonctionné à fond chez moi.
Rien que le décor en Écosse est un véritable « page-turner ».
Même si, comme l’avoue l’auteur elle-même à la fin du roman, je n’ai aucune envie de me retrouver dans une maison où tout est hors de contrôle, car piloté par une intelligence artificielle.
Je ne m’attendais pas du tout au dénouement, qui tout inattendu qu’il soit, reste peu crédible. C’est le point le plus faible du roman.
Rowan, 24 ans, est accusée du meurtre d’une des enfants dont elle avait la garde. Elle n’a pas réussi à convaincre la police ni son avocat de son innocence. Alors elle décide d’écrire à un avocat réputé excellent pour les causes perdues. Pour le convaincre de venir la défendre elle va lui raconter depuis le début ce qu’il s’est passé depuis le jour où elle a été engagée comme nounou à domicile chez les Elincourt.
Tous les deux sont architectes et peu souvent présents chez eux. Il leur fallait une nounou expérimentée pour s’occuper de leurs quatre filles, Petra 18 mois, Ellie 5 ans, Maddie 8 ans, et Rhiannon 14 ans.
Ils vivent dans une maison rénovée complètement isolée en Ecosse qui a la particularité d’être « intelligente » c'est-à-dire que tout est connecté. Via une application tout est sur commande à distance, les éclairages, la fermeture des rideaux, la douche… bref un cauchemar pour qui n’est pas habitué à ce genre de pratique.
Dès le premier jour Rowan va se retrouver seule avec les fillettes qui ne vont pas être aussi mignonnes ni faciles à vivre que ce qu’elle avait pensé. Mais il n’y a pas que ça…
Dès la première nuit des choses étranges vont commencer à se passer dans cette grande maison où par le passé une fillette y a perdue la vie.
L’angoisse et le suspens vont aller crescendo et comme Rowan on s’interroge sur ce qui arrive et on se met à soupçonner tout le monde. Réveillée toutes les nuits, Rowan, s’épuise de plus en plus, ses nerfs sont à fleur de peau. Que se passe t-il ?
On est pris dans les pages à vouloir savoir ce qui se passe et l’auteure ne m’a pas déçue du tout avec la fin qu’elle a trouvé. Les révélations des dernières pages nous dévoilent le fin mot de l’histoire et implicitement ce qu’il est advenue de Rowan et j’ai trouvé ça émouvant.
Par contre, une fois le livre fini, j’ai du mal à comprendre le choix du titre… La clé du sang… il m'a fallu un peu de temps pour en capter le sens abstrait.
Un bon thriller psychologique comme je les aime.
Merci aux éditions Fleuve noir de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller . Rowan Caine découvre une petite annonce où l'on recherche une nounou pour s'occuper de quatre filles dans un environnement idyllique pour un salaire énorme et ne met pas longtemps à comprendre qu'il faut qu'elle décroche cet emploi et quitte sa crèche londonienne .Et elle est retenue à sa grande joie mais va vite se rendre compte que sa tâche va être compliquée .Frissons garantis .
Rowan Caine, 27 ans, nourrice dans une crèche londonienne décide de tout quitter à la suite d’un entretien pour un job « de rêve » en Ecosse: un poste de nurse chez un riche couple d’architectes pour s’occuper pleinement de leurs quatre filles, âgées de 18 mois à 14 ans. Le salaire est incroyable et la somptueuse demeure qui l’accueille en ferait rêver plus d’un. Un manoir ancestral entièrement rénové et doté d’une technologie dernier cri, dont chaque pièce est équipée de caméras qui permettent aux propriétaires de s’assurer que tout va bien durant leur absence. A peine Rowan est elle arrivée de Londres que ceux-ci partent en déplacement, la laissant seule avec les filles. Mais rapidement le malaise s’installe : entre l’accueil embarrassant que lui a réservé Bill Caine, l’attitude défiante des enfants, les rumeurs de fantômes qui hantent la maison, et le passé trouble que Rowan cherche à dissimuler, la jeune femme s’inquiète et doute de sa décision de venir vivre et travailler dans cette maison. La suite cauchemardesque lui donnera raison…
Le format choisi pour ce roman contribue particulièrement on fait que l’on tourne les pages sans pouvoir s’arrêter : trois ou quatre chapitres pas plus, qui représentent des lettres adressées par Rowan Caine à un avocat depuis sa prison. Elle l’explique dès le départ, elle est incarcérée pour le meurtre d’une des filles qu’elles devait garder dans la propriété de Heatherbrae, mais elle se dit innocente. Tout l’accuse pourtant du contraire et l’enquête très médiatisée n’a pas tourné en sa faveur. Jusque là elle n’a trouvé personne à qui expliquer sa véritable histoire, sa vérité. Quoi de mieux dans ce cas qu’une correspondance épistolaire pour relater de façon précise la succession d’évènements qui a abouti à la tragédie?
Ruth Ware a l’art de maintenir le suspense et d’instaurer des ambiances mystérieuses, tout est ici réuni pour procurer un climat anxiogène : le manoir gothique somme toute modeste mais rénové de façon très moderne, connecté en permanence, et dans lequel finalement Rowan se sent espionnée et par les propriétaires, et semble t-il par les fantômes du passé… Des bruits étranges perturbent en effet ses nuits, des clés disparaissent et réapparaissent bizarrement: de quoi douter de la sincérité des gens qui l’entourent, de Jack notamment le jardinier et homme à tout faire qui entretient la propriété, ou de Jean qui s’occupe ponctuellement du ménage dans la demeure… Et puis les rumeurs qui entourent la propriété : les précédentes nurses qui ont démissionné trop rapidement de leur poste, la maison supposée hantée, peut-être par le fantôme d’une enfant décédée dans des circonstances étranges de nombreuses années plus tôt? Mais Rowan cache elle-même un secret, on s’en doute assez rapidement en suivant ses propos et il faudra attendre les dernières pages de la lettre qu’elle adresse à l’avocat pour comprendre l’intégralité de ce récit particulièrement addictif. Comme une bleue, je n’ai rien vu venir, et pourtant au moins un indice (voire deux) aurait pu me mettre sur la voix mais Ruth Ware est véritablement douée pour l’art de l’intrigue, et je ne saurai que vous conseiller ses romans. Lu précédemment de manière tout aussi addictive : Les cinq règles du mensonge (2021). Je remercie les Editions Fleuve via Netgalley pour cette lecture.
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