Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
Renato Donatelli, dit le Kanak, a quitté la Nouvelle Calédonie il y a des années pour le SRPJ de Toulouse. Un mètre quatre-vingt-dix-neuf, tout en muscles et gentillesse, ce gardien de la paix donne du « gros chameau » à ceux qu'il aime et des « gifles amicales » à ceux qui lui barrent le chemin.
Il vient d'être mis au placard à la section des courses et jeux en compagnie du jeune lieutenant Cussac, mais tous deux prennent très à coeur leurs nouvelles missions. La mort d'un homme dans un compacteur à déchets inaugure une série de disparitions frappant des accros aux jeux d'argent.
Tous les cadavres sont retrouvés porteurs d'une énigmatique dame de pique. Alors que le Kanak plonge dans l'univers des cercles clandestins et des paris truqués, il aimerait bien éclaircir une autre énigme : pourquoi sa vieille amie et compatriote, Diamant Noir, s'est-elle autrefois éloignée de son grand-père, le roi de l'île de Pins ? Hélas, il est plus facile de se retrouver dans les méandres des tripots que dans ceux de l'âme humaine.
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dubonheurdelire.wordpress.com
attendant les prochaines aventures du Kanak, j’ai lu La Chance du perdant – pour ceux et celles qui ne connaissent pas les romans de Christophe Guillaumot, vous pouvez bien évidemment les lire dans l’ordre mais il est tout à fait possible de lire indépendamment chaque roman.
Voici la présentation de l’éditeur – Liana Levi
Renato Donatelli, dit le Kanak, a quitté la Nouvelle Calédonie il y a des années pour le SRPJ de Toulouse. Un mètre quatre-vingt-dix-neuf, tout en muscles et gentillesse, ce gardien de la paix donne du « gros chameau » à ceux qu'il aime et des « gifles amicales » à ceux qui lui barrent le chemin.
Il vient d'être mis au placard à la section des courses et jeux en compagnie du jeune lieutenant Cussac, mais tous deux prennent très à coeur leurs nouvelles missions. La mort d'un homme dans un compacteur à déchets inaugure une série de disparitions frappant des accros aux jeux d'argent.
Tous les cadavres sont retrouvés porteurs d'une énigmatique dame de pique. Alors que le Kanak plonge dans l'univers des cercles clandestins et des paris truqués, il aimerait bien éclaircir une autre énigme : pourquoi sa vieille amie et compatriote, Diamant Noir, s'est-elle autrefois éloignée de son grand-père, le roi de l'île de Pins ? Hélas, il est plus facile de se retrouver dans les méandres des tripots que dans ceux de l'âme humaine.
Une fois encore j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman qui nous plonge dans les rues et quartiers toulousains. Mais situer l’intrigue à Toulouse ne suffit pas à faire mon bonheur ! Il faut aussi que le roman soit bien construit, les personnages aboutis et l’intrigue prenante. Dans La chance du perdant, je retrouve tous ces éléments indispensables.
Pour commencer, l’intrigue nous fait découvrir un univers que l’auteur connaît très bien mais que j’ai découvert : celui du jeu et plus particulièrement du jeu clandestin. Par la force des choses, le Kanak se retrouve dans un service « placard », celui de la section des courses et des jeux et pourtant avec Six, ils vont mener une enquête à rebondissements et ce, jusque dans les dernières pages du roman ! A cet univers nouveau pour moi s’associe un univers que j’aime particulièrement : celui du street art et je n’ai pas boudé mon plaisir à imaginer les lieux qui avaient pu inspirer l’auteur ! L’enquête policière est rondement menée, bien écrite et le fait que l’auteur soit encore en exercice dans le milieu policier n’y est sûrement pas pour rien !
Les personnages sont eux aussi bien construits et on découvre pour certains des failles que le premier roman n’avait pas encore dévoilées. Renato reste ce personnage entier que j’avais pu découvrir. Attaché à ses racines, il est prêt à se sacrifier pour sa famille, pour le Diamant Noir qui le lie encore à son île mais il est aussi ce pilier qui soutient les amis dans les moments difficiles. Honnête et juste, il met inconsciemment ces qualités au service de ses enquêtes. Il met de l’humanité dans des rouages qui en manquent parfois. L’autre personnage de cette enquête est Six que nous avions également découvert dans Abattez les grands arbres. On lui découvre des failles, des faiblesses qui menacent indirectement l’enquête et qui vont révéler surtout la complémentarité de Renato et Six, un duo d’enfer, un duo de collègues mais surtout d’amis !
J’ai pris un réel plaisir à lire ce roman et j’ai hâte de lire la suite des aventures du Kanak. Pour avoir eu la chance de rencontrer l’auteur, je peux dire que ces romans sont écrits en toute humilité, il y met de sa vie professionnelle et cela est aussi un gage de qualité.
En résumé : si vous ne connaissez pas le Kanak, n’attendez plus pour faire sa connaissance !
Un excellent thriller qui se caractérise par des personnages extrêmement bien construits et aux caractères et émotions superbement dépeint. Autant de profondeur et réflexion dans un thriller, voilà qui change, qui ravi et qui emporte directement le lecteur dans un univers palpitant.
L'histoire est prenante, l'écriture réellement addictive et l'intrigue reste forte tout en restant totalement réaliste.
Une vraie découverte qui m'a permis de lire un auteur que je ne connaissais pas encore.
Je vais foncer me procurer les autres ouvrages de l'écrivain en espérant retrouver toute la force et la grandeur de ce roman.
Bravo à l'auteur pour son personnage du Kanak! Un des meilleurs personnages que j'ai pu rencontrer au cours de mes lectures qui sont pourtant très nombreuses.
L'auteur sait de quoi et de qui il parle et cela rend le livre incontournable.
Un vrai coup de coeur!
J'ai trouvé la lecture de ce polar agréable pour deux raisons essentielles : j'en ai aimé les personnages, particulièrement le Kanak, et j'ai trouvé les différents milieux décrits originaux et intéressants. Je suis tellement naïve (là, c'est vrai, ça frôle la stupidité) que je n'avais jamais imaginé que nos déchets étaient triés par des humains et non des robots et le personnage de Miss May, qui travaille dans un centre de tri de déchets est à ce titre passionnant et l'est doublement puisqu'elle est aussi graffeuse. Je pense que ce livre aura au moins pour conséquence de me faire réfléchir au contenu de ma poubelle. Le milieu des jeux d'argent est aussi intéressant car il regroupe des pratiques aussi variées que le loto-bouse, dont j'ai pour la première fois entendu parler en Auvergne, que les paris bien plus dangereux pour les participants en passant par la simple triche au casino. Ce n'est pas un roman à lire si vous aimez les rebondissements à répétitions mais il a d'autres atouts. Et vous verrez que Six a une manière très particulière (entre autres manières) de se faire mal et je ne peux que le plaindre de son allergie, qui serait un supplice pour moi. J'ai un peu moins aimé la phrase moralisatrice suivante (un peu de nuance dans la morale ne nuit jamais) :
Détenu ou visiteur, c'est toujours avec plaisir que l'on retrouve sa liberté : poser un pied dehors et entendre la porte blindée se refermer derrière soi, sentir le vent frapper son visage, respirer l'air vivifiant et oublier cette sensation d'enfermement. Quiconque n'a pas connu cette ambiance oppressante est incapable de comprendre ce que représente une journée de prison et encore moins d'évaluer une peine juste et adéquate en punition d'une infraction.
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